La France est décidément un véritable soutien des rébellions africaines. A voir l’actualité récente de la Côte d’Ivoire et de la Libye, le doute n’est plus permis. Et la disparition de la nébuleuse françafrique, promise par le dictateur Nicolas Sarkozy, n’était qu’un grossier mensonge servi à qui voulait y croire. La France est en train d’expérimenter une nouvelle «diplomatie » pour choisir ses interlocuteurs sur le continent africain. Ce pays pompeusement présenté comme la patrie des droits de l’homme a ouvertement soutenu la rébellion libyenne conduite par sa branche politique, le Conseil national de transition (CNT).
Ne nous trompons pas. Ce qui est présenté par la France comme une révolution pacifique menée par des civils libyens est un gros mensonge. Ce qui se passe en Libye n’a rien à voir avec ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte où il s’agissait d’une véritable révolution menée par les populations. En Libye, il s’agit de factions armées qui sont en train de tenter une révolution armée pour renverser le régime du colonel Kadhafi. C’est cette supercherie soutenue par la France et un groupe de pays dont les Etats-Unis que le guide libyen a très tôt découvert et dénoncé en appelant ainsi son peuple à se dresser contre cette énième imposture de l’Occident contre son pays avec malheureusement l’aide de citoyens libyens comme c’est toujours le cas en Afrique et dans le monde arabophone. En clair, Paris est en train de soutenir ouvertement avec l’appui de l’ONU, une rébellion que le dictateur Nicolas Sarkozy a décidé de reconnaitre comme le seul interlocuteur de la France. D’ailleurs, recevant les chefs rebelles à l’Elysée, le dictateur français a annoncé fièrement qu’il enverrait, au nom de la France, un ambassadeur à Benghazi, le bastion de cette rébellion libyenne pour représenter son pays. Voilà qui est donc clair, c’est la France qui décide qui doit être son interlocuteur dans un pays pourtant souverain.
Elle a fait la même chose en Côte d’Ivoire. D’abord en installant et en protégeant une rébellion sous Jacques Chirac. Elle lui a même porté ouvertement secours en novembre 2004 lorsqu’elle était à un doigt d’être mise hors d’état de nuire par l’armée régulière ivoirienne. Ce jour-là, l’armée française a volontairement détruit toute l’aviation militaire ivoirienne arguant que celle-ci aurait tué, dans un bombardement à Bouaké, des militaires français. Ce qu’a contesté et conteste toujours l’armée ivoirienne. En fait, c’était un prétexte. Car, dans le cas de figure où cette thèse était avérée, il s’agirait alors d’une méprise involontaire. Comme ça été le cas très souvent en Irak et en Afghanistan où les forces alliées se sont souvent tiré dessus par méprise sans que cela ne suscite une contre-attaque. La contre-attaque n’est possible que si la méprise est venue d’un ennemi. Du coup, on comprend que l’armée française a considéré l’armée ivoirienne comme un ennemi. D’où sa réaction.
La France a poursuivi sa forfaiture en Côte d’Ivoire en soutenant les rebelles ivoiriens à la solde d’Alassane Ouattara dans leur refus de désarmer malgré la résolution de l’ONU qui leur imposait le désarmement. Pire, après les élections présidentielles qui ont vu la victoire du président Laurent Gbagbo, la France refuse cette victoire et tente jusqu’à présent sans succès d’imposer Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire avec le soutien de l’ONU, des Etats-Unis, de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’Union européenne. Arguant que le Conseil constitutionnel, l’unique juridiction du pays, qui a proclamé les résultats définitifs du scrutin selon la Constitution ivoirienne, est favorable au président Laurent Gbagbo. Voilà donc la France dans toute sa laideur. Laideur qu’elle avait déjà montrée au Rwanda quand elle a soutenu et armé les génocidaires.
La nouvelle «diplomatie» de la France qui consiste à choisir, au moyen de soutien des rébellions armées, ses interlocuteurs sur le continent africain va la perdre. Car elle est en train de s’écrire en lettre de sang. Ce que les Africains, même s’ils sont timorés pour la plupart, ne sont pas prêts à accepter pendant longtemps. La Côte d’Ivoire et la Libye en donnent déjà l’exemple.
Coulibaly Zié Oumar
Ne nous trompons pas. Ce qui est présenté par la France comme une révolution pacifique menée par des civils libyens est un gros mensonge. Ce qui se passe en Libye n’a rien à voir avec ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte où il s’agissait d’une véritable révolution menée par les populations. En Libye, il s’agit de factions armées qui sont en train de tenter une révolution armée pour renverser le régime du colonel Kadhafi. C’est cette supercherie soutenue par la France et un groupe de pays dont les Etats-Unis que le guide libyen a très tôt découvert et dénoncé en appelant ainsi son peuple à se dresser contre cette énième imposture de l’Occident contre son pays avec malheureusement l’aide de citoyens libyens comme c’est toujours le cas en Afrique et dans le monde arabophone. En clair, Paris est en train de soutenir ouvertement avec l’appui de l’ONU, une rébellion que le dictateur Nicolas Sarkozy a décidé de reconnaitre comme le seul interlocuteur de la France. D’ailleurs, recevant les chefs rebelles à l’Elysée, le dictateur français a annoncé fièrement qu’il enverrait, au nom de la France, un ambassadeur à Benghazi, le bastion de cette rébellion libyenne pour représenter son pays. Voilà qui est donc clair, c’est la France qui décide qui doit être son interlocuteur dans un pays pourtant souverain.
Elle a fait la même chose en Côte d’Ivoire. D’abord en installant et en protégeant une rébellion sous Jacques Chirac. Elle lui a même porté ouvertement secours en novembre 2004 lorsqu’elle était à un doigt d’être mise hors d’état de nuire par l’armée régulière ivoirienne. Ce jour-là, l’armée française a volontairement détruit toute l’aviation militaire ivoirienne arguant que celle-ci aurait tué, dans un bombardement à Bouaké, des militaires français. Ce qu’a contesté et conteste toujours l’armée ivoirienne. En fait, c’était un prétexte. Car, dans le cas de figure où cette thèse était avérée, il s’agirait alors d’une méprise involontaire. Comme ça été le cas très souvent en Irak et en Afghanistan où les forces alliées se sont souvent tiré dessus par méprise sans que cela ne suscite une contre-attaque. La contre-attaque n’est possible que si la méprise est venue d’un ennemi. Du coup, on comprend que l’armée française a considéré l’armée ivoirienne comme un ennemi. D’où sa réaction.
La France a poursuivi sa forfaiture en Côte d’Ivoire en soutenant les rebelles ivoiriens à la solde d’Alassane Ouattara dans leur refus de désarmer malgré la résolution de l’ONU qui leur imposait le désarmement. Pire, après les élections présidentielles qui ont vu la victoire du président Laurent Gbagbo, la France refuse cette victoire et tente jusqu’à présent sans succès d’imposer Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire avec le soutien de l’ONU, des Etats-Unis, de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’Union européenne. Arguant que le Conseil constitutionnel, l’unique juridiction du pays, qui a proclamé les résultats définitifs du scrutin selon la Constitution ivoirienne, est favorable au président Laurent Gbagbo. Voilà donc la France dans toute sa laideur. Laideur qu’elle avait déjà montrée au Rwanda quand elle a soutenu et armé les génocidaires.
La nouvelle «diplomatie» de la France qui consiste à choisir, au moyen de soutien des rébellions armées, ses interlocuteurs sur le continent africain va la perdre. Car elle est en train de s’écrire en lettre de sang. Ce que les Africains, même s’ils sont timorés pour la plupart, ne sont pas prêts à accepter pendant longtemps. La Côte d’Ivoire et la Libye en donnent déjà l’exemple.
Coulibaly Zié Oumar