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Politique Publié le lundi 28 mars 2011 | Le Nouveau Courrier

Soutien aux Institutions - Les Ivoiriens toujours debout derrière la République

© Le Nouveau Courrier
Des milliers de partisans de Gbagbo réunis près de la présidence
A l`appel de Charles Blé Goudé, chef des "patriotes" pro-Gbagbo, ces partisans, essentiellement des jeunes, avaient convergé dès la mi-journée vers la place de la République, dans le quartier du Plateau
Démonstration de force samedi 26 mars 2011à la place de république au Plateau. L’objectif de Charles Blé Goudé est clair : montrer que les Ivoiriens restent toujours mobilisés derrière le président Laurent Gbagbo pour le respect de la Constitution. Malgré l’hérésie de la communauté internationale qui tente de démontrer le contraire en voulant imposer leur poulain Alassane Ouattara.

Mobilisation sans précédent des jeunes patriotes
Mobilisation exceptionnelle. Ainsi pouvait-on résumer le rassemblement du samedi à la mythique et emblématique place de la République. Tant cet espace et tous ses environs (à mille leiux) étaient noirs de monde. Malgré les rumeurs d’attaques et autres spéculations de mauvaises augures, personnes ne pariait sur une mobilisation aussi gigantesque. Une sinistrose amplifiée par le cynisme de la «communauté internationale» qui misait désormais sur un essoufflement de la détermination des Ivoiriens. A soutenir leur président légitime et à soutenir leurs Institutions. Ou même à les retourner contre Laurent Gbagbo. Des Ivoiriens que les soutiens du locataire de l’Hôtel du Golf croyaient avoir à l’usure avec des mesures on ne peut plus draconiennes contre le peuple de Côte d’Ivoire et son chef : asphyxie financière avec la fermeture des banques, interdiction d’exporter ses produits (café, cacao, etc.) et d’importer, embargo de fait sur les médicaments… Effet boomerang ! La réalité est que, à mesure que la «communauté internationale» accentue les pressions sur le chef de l’Etat pour amener Ouattara au pouvoir, que les rebelles qui soutiennent également ce dernier essaient de s’affirmer en s’attaquant aux positions des Fds, la fibre patriotique s’éveille davantage et les Ivoiriens, qui aiment leur pays, se sentent fouetté dans leur orgueil. Les emmenant ainsi et de manière instinctive à faire bloc derrière les Institutions de la République avec ceux qui les incarnent. Le rassemblement à la place de la République pour soutenir Laurent Gbagbo montre clairement qu’il est le véritable maître des lieux sur les bords de la lagune Ebrié. Soutenu par son peuple et déclaré comme tel par les Institutions.

«Qui quittent Abidjan ?» interroge le «général» Blé Goudé
«Voyez tout ce monde qui a pris tout le pont, tout ce monde qui a veillez ici, qui étaient beaucoup plus nombreux que le monde de 2002. Et on nous faire croire que les gens quittent Abidjan. La question est encore là. Qui quittent à Abidjan ?», s’est interrogé le leader des jeunes patriotes.
Pour le président du Cojep, ceux qui quittent massivement Abidjan feront un amer constat à leur retour. «J’ai mis une commission pour recenser toutes les boutiques. Et quand ils vont revenir ils vont trouver les Ivoiriens dans ces boutiques-là. Ils ont abandonné tous les garbadromes, quand ils vont revenir ils trouver les Ivoirien dedans».
En effet, en organisant ce énième gigantesque rassemblement de soutien à Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé envoie un message clair et sans ambigüité, non seulement à la «communauté internationale», mais aussi à Alassane Ouattara qui refuse de reconnaitre sa défaite. C’est pourquoi, il a tenu à dire merci à tous ces Ivoiriennes et Ivoiriens pour leur engagement aux côtés de la République. «Nous voulons démontrer que nous sommes les plus nombreux et c’est ce qui est important. Vous êtes formidables, vous avez la foi et je voudrais vous dire que la victoire est déjà là. Et à partir de la Côte d’Ivoire, toute l’Afrique sera libérée», a souligné le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi. Contrairement à Alassane Ouattara et ses partisans qui utilisent des méthodes peux orthodoxes pour se faire entendre, signe de leur minorité car, poursuit-il, «on peut jamais les voir se réunir sans fusil, sans machette. On parle d’élection, tu fais quoi avec machette ?». D’où toute la différence entre «la démocratie incarnée par Laurent Gbagbo et la «fusicratie» incarnée par Alassane Ouattara», a clarifié Blé Goudé.

Pour la libération de l’Hôtel du Golf ?
Face à l’impatience des patriotes qui réclamaient la libération immédiate de l’Hôtel du golf où s’est refugié Alassane Ouattara (gardé par les Casques bleus), le «général» a dit ceci : «Dans les jours qui arrivent je vais donner l’orientation (de la lutte) au nom de mes amis. Mais sachez que le temps où on rencontre Dieu, où on lui dit merci, ces moments là doivent se répéter… Je ne veux pas mélanger les choses. Nous sommes venus ici aujourd’hui pour dire merci à Dieu. Aujourd’hui c’est un moment de Dieu, de recueillement», a-t-il expliqué. Mais pour «la libération du golf, je veux tellement une libération prête que j’ai besoin de vous mettre en confiance, j’ai besoin de vous mettre en jambe. Parce que les gens du golf sont trop mauvais. Je ne veux pas que cette action dure. C’est pourquoi je prends mon temps. Donc préparer vous toujours», a fait savoir le ministre Charles Blé Goudé, rappelant aux Ivoiriens qu’il ne les trahira jamais. «Je suis heureux ce matin qu’on n’ait enregistré aucun blessés hier (samedi, ndlr), et ça pour un général, quand sa troupe est au complet, il est heureux», s’est-il rejoui.

Par Anderson Diédri
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