Les officiers que Ouattara se vante d’avoir débauchés au sein des FDS ne sont en réalités que des retraités pour la plupart. Ils sont donc redevenus civils. Par conséquent, ils ne font plus partie des FDS. Examinons-les, cas par cas.
Intéressons-nous d’abord au colonel-major Mian Gaston. Cet officier est le symbole même de l’ingratitude et de l’insouciance. Voilà quelqu’un à qui la République a tout donné. Il a été commandant de la marine nationale. C’est le poste le plus élevé de l’armée de mer. Il a donc tout eu de ce côté. Quand il est parti de la marine, il a été nommé chef des opérations interarmées (COIA). En cette qualité, il dirigeait les opérations au début de la guerre. Mais malgré cela, sa région Facobly a été occupée par la rébellion. Aujourd’hui on comprend mieux cette occupation. Car on peut aisément en dire que c’est avec sa complicité que Facobly a été pris par les rebelles. Avant d’être admis à faire valoir ses droits à la retraite, il était attaché de défense à l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Japon. C’est cet homme qui, au soir de sa vie, tente une nouvelle aventure avec les terroristes au service de Ouattara. Va-t-il refaire une nouvelle carrière militaire ? En tout cas, il n’est pas une belle prise pour le chef de la rébellion ivoirienne.
Venons-en au colonel Diomandé Megnan. Cet officier a été lui aussi commandant de la marine nationale. Il a fini sa carrière militaire à l’inspection générale des armées. Retraité, il n’a pas trouvé mieux que de rejoindre la rébellion qui défigure son pays qui lui a tout donné. En tout cas, lui non plus n’est pas une bonne prise pour Ouattara.
Sorti de l’école supérieure de guerre, le colonel Kouassi Patrice a été nommé commandant du 1er bataillon où il a échoué si on en croit la hiérarchie militaire. Débarqué pour insuffisance de rendement, il s’est réfugié dans les structures nées des accords de Linas Marcoussis. Evidemment, il n’est pas lui aussi une bonne prise pour Ouattara.
Le colonel à la retraite Oulata est le prototype même de l’ingratitude. Reconnu comme un insaisissable dans les milieux militaires, cet officier anticonformiste était avant sa retraite attaché de défense à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Washington, un poste envié et très convoité. De forfaitures en forfaitures portant notamment sur la vente de biens de l’Etat et d’autrui, il avait fini par être déclaré persona non grata aux Etats Unis. Il n’est pas non plus une bonne prise pour la rébellion de Ouattara.
Le colonel Alassane Diallo était avant sa retraite attaché de défense de la Côte d’Ivoire à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Ethiopie et à l’Union africaine. A-t-il rejoint la rébellion sur la base patronymique ? Tout porte à le croire. En tout état de cause, il n’est pas non plus une bonne prise pour le chef de la rébellion.
S’agissant enfin du capitaine Allah de la gendarmerie nationale qui est le seul officier en activité quand il rejoignait la rébellion, il est le symbole achevé de la traitrise. Au début de la guerre, il dirigeait les combats sur le front ouest du côté de Zouan-Hounien où il a fait du bon travail. Pour le récompenser, le président Gbagbo l’a nommé sous-préfet militaire à Zouan-Hounien. C’est là que tout s’est gâté. Il s’est lancé dans le trafic de l’or sur la mine d’or d’Ity. Et dans cette affaire frauduleuse, son principal allié est le ministre Mabri Toikeusse, fils de la région. Aujourd’hui, les faits sont établis que c’est pour garder ses rapports d’affaires avec le ministre Mabri et continuer de piller avec lui la mine d’or d’Ity qu’il a intégré les rangs des terroristes au service de Ouattara. Un tel homme n’est pas digne de confiance.
Au total, Ouattara n’a pas encore recruté un officier digne de ce nom dans les rangs des FDS. Et il ne le pourra certainement pas. Car tous sont conscients de l’enjeu du combat qu’ils mènent pour leur pays.
B. S.
bogasivo@yahoo.fr
Intéressons-nous d’abord au colonel-major Mian Gaston. Cet officier est le symbole même de l’ingratitude et de l’insouciance. Voilà quelqu’un à qui la République a tout donné. Il a été commandant de la marine nationale. C’est le poste le plus élevé de l’armée de mer. Il a donc tout eu de ce côté. Quand il est parti de la marine, il a été nommé chef des opérations interarmées (COIA). En cette qualité, il dirigeait les opérations au début de la guerre. Mais malgré cela, sa région Facobly a été occupée par la rébellion. Aujourd’hui on comprend mieux cette occupation. Car on peut aisément en dire que c’est avec sa complicité que Facobly a été pris par les rebelles. Avant d’être admis à faire valoir ses droits à la retraite, il était attaché de défense à l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Japon. C’est cet homme qui, au soir de sa vie, tente une nouvelle aventure avec les terroristes au service de Ouattara. Va-t-il refaire une nouvelle carrière militaire ? En tout cas, il n’est pas une belle prise pour le chef de la rébellion ivoirienne.
Venons-en au colonel Diomandé Megnan. Cet officier a été lui aussi commandant de la marine nationale. Il a fini sa carrière militaire à l’inspection générale des armées. Retraité, il n’a pas trouvé mieux que de rejoindre la rébellion qui défigure son pays qui lui a tout donné. En tout cas, lui non plus n’est pas une bonne prise pour Ouattara.
Sorti de l’école supérieure de guerre, le colonel Kouassi Patrice a été nommé commandant du 1er bataillon où il a échoué si on en croit la hiérarchie militaire. Débarqué pour insuffisance de rendement, il s’est réfugié dans les structures nées des accords de Linas Marcoussis. Evidemment, il n’est pas lui aussi une bonne prise pour Ouattara.
Le colonel à la retraite Oulata est le prototype même de l’ingratitude. Reconnu comme un insaisissable dans les milieux militaires, cet officier anticonformiste était avant sa retraite attaché de défense à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Washington, un poste envié et très convoité. De forfaitures en forfaitures portant notamment sur la vente de biens de l’Etat et d’autrui, il avait fini par être déclaré persona non grata aux Etats Unis. Il n’est pas non plus une bonne prise pour la rébellion de Ouattara.
Le colonel Alassane Diallo était avant sa retraite attaché de défense de la Côte d’Ivoire à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Ethiopie et à l’Union africaine. A-t-il rejoint la rébellion sur la base patronymique ? Tout porte à le croire. En tout état de cause, il n’est pas non plus une bonne prise pour le chef de la rébellion.
S’agissant enfin du capitaine Allah de la gendarmerie nationale qui est le seul officier en activité quand il rejoignait la rébellion, il est le symbole achevé de la traitrise. Au début de la guerre, il dirigeait les combats sur le front ouest du côté de Zouan-Hounien où il a fait du bon travail. Pour le récompenser, le président Gbagbo l’a nommé sous-préfet militaire à Zouan-Hounien. C’est là que tout s’est gâté. Il s’est lancé dans le trafic de l’or sur la mine d’or d’Ity. Et dans cette affaire frauduleuse, son principal allié est le ministre Mabri Toikeusse, fils de la région. Aujourd’hui, les faits sont établis que c’est pour garder ses rapports d’affaires avec le ministre Mabri et continuer de piller avec lui la mine d’or d’Ity qu’il a intégré les rangs des terroristes au service de Ouattara. Un tel homme n’est pas digne de confiance.
Au total, Ouattara n’a pas encore recruté un officier digne de ce nom dans les rangs des FDS. Et il ne le pourra certainement pas. Car tous sont conscients de l’enjeu du combat qu’ils mènent pour leur pays.
B. S.
bogasivo@yahoo.fr