Cinquante-deux étrangers, 48 Français et 4
Belges, sont arrivés dimanche soir par avion à Dakar en provenance d`Abidjan
d`où ils ont été rapatriés par l`armée française, a-t-on appris de source
militaire française.
Cette source a précisé qu`il ne s`agissait pas "d`évacuations", mais d`une
"possibilité" offerte de quitter Abidjan en proie aux pillages et aux combats
pour palier le manque de vols commerciaux au départ de la capitale économique
ivoirienne.
Les passagers arrivés dimanche soir, parmi lesquels figurent de nombreux
franco-libanais, ne seront pas financièrement pris en charge par la France, a
indiqué cette source, et c`est en fonction "de leur choix et de leurs moyens"
qu`ils poursuivront ou non leur voyage hors du Sénégal.
A Abidjan, l`armée française avait auparavant indiqué qu`elle avait fait
partir 167 étrangers qui le souhaitaient, en majorité des Français, depuis la
nuit de samedi à dimanche.
La France a appelé dimanche au "regroupement sans délai" de tous ses
ressortissants vivant à Abidjan et indiqué que la question d`un rapatriement
"qui se pose" sera "réglée" dans quelques heures.
Le ministère des Affaires étrangères évalue à 12.200 le nombre de Français
actuellement en Côte d`Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la
double nationalité.
Les forces françaises de l`opération Licorne basée à Abidjan, ont pris le
contrôle dimanche de l`aéroport international de la ville, en coordination
avec la Mission des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Cette mesure vise à offrir "la possibilité de garantir à tout moment à nos
12.000 compatriotes de partir de Côte d`Ivoire s`ils le souhaitent ou de
rester en attendant des moments plus calmes", a expliqué le ministre français
de la Défense, Gérard Longuet.
Depuis, la télévision d`Etat ivoirienne, contrôlée par le camp du président
ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a entamé la diffusion de violents messages
contre la France, accusée d`être "une force d`occupation".
Le camp du rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, reconnu président par la
communauté internationale, a au contraire souhaité une "forte implication de
la France" en Côte d`Ivoire.
Belges, sont arrivés dimanche soir par avion à Dakar en provenance d`Abidjan
d`où ils ont été rapatriés par l`armée française, a-t-on appris de source
militaire française.
Cette source a précisé qu`il ne s`agissait pas "d`évacuations", mais d`une
"possibilité" offerte de quitter Abidjan en proie aux pillages et aux combats
pour palier le manque de vols commerciaux au départ de la capitale économique
ivoirienne.
Les passagers arrivés dimanche soir, parmi lesquels figurent de nombreux
franco-libanais, ne seront pas financièrement pris en charge par la France, a
indiqué cette source, et c`est en fonction "de leur choix et de leurs moyens"
qu`ils poursuivront ou non leur voyage hors du Sénégal.
A Abidjan, l`armée française avait auparavant indiqué qu`elle avait fait
partir 167 étrangers qui le souhaitaient, en majorité des Français, depuis la
nuit de samedi à dimanche.
La France a appelé dimanche au "regroupement sans délai" de tous ses
ressortissants vivant à Abidjan et indiqué que la question d`un rapatriement
"qui se pose" sera "réglée" dans quelques heures.
Le ministère des Affaires étrangères évalue à 12.200 le nombre de Français
actuellement en Côte d`Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la
double nationalité.
Les forces françaises de l`opération Licorne basée à Abidjan, ont pris le
contrôle dimanche de l`aéroport international de la ville, en coordination
avec la Mission des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Cette mesure vise à offrir "la possibilité de garantir à tout moment à nos
12.000 compatriotes de partir de Côte d`Ivoire s`ils le souhaitent ou de
rester en attendant des moments plus calmes", a expliqué le ministre français
de la Défense, Gérard Longuet.
Depuis, la télévision d`Etat ivoirienne, contrôlée par le camp du président
ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a entamé la diffusion de violents messages
contre la France, accusée d`être "une force d`occupation".
Le camp du rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, reconnu président par la
communauté internationale, a au contraire souhaité une "forte implication de
la France" en Côte d`Ivoire.