DAKAR - Une organisation d`intellectuels africains a remis mardi à l`ambassadeur de France à Dakar une lettre de protestation contre l`attaque par la force française en Côte d`Ivoire de positions du
président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de l`AFP.
"On chercherait à dresser les Africains contre les Français qu`on ne s`y
prendrait pas autrement. Quelle est cette France qui insulte le droit ?", a
déclaré à la presse Malick Ndiaye, enseignant à l`Université Cheikh Anta Diop
de Dakar.
"Licorne dégage. Onuci dégage !" s`est écrié M. Ndiaye au nom de la
Coordination des intellectuels d`Afrique, organisation basée à Dakar.
Les forces d`Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté
internationale, ont engagé "l`assaut final" lundi soir contre le régime de
Laurent Gbagbo, aidées par des frappes de l`ONU et de la force française
Licorne, contre les armes lourdes entreposées dans ses derniers bastions.
Malick Ndiaye s`exprimait après avoir remis une lettre de protestation à
l`ambassadeur de France à Dakar, Nicolas Normand, au nom de la Coordination.
"Si tant est que c`est l`avenir de la Côte d`Ivoire qui vous intéresse et
non le contrôle des hommes et des ressources de ce pays, cet objectif n`est
pas réalisable par les armes, mais sans aucun doute par la rénégociation par
les Ivoiriens eux-mêmes, des équilibres et des consensus basiques" de leur
pays, écrit-il notamment dans sa lettre.
président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de l`AFP.
"On chercherait à dresser les Africains contre les Français qu`on ne s`y
prendrait pas autrement. Quelle est cette France qui insulte le droit ?", a
déclaré à la presse Malick Ndiaye, enseignant à l`Université Cheikh Anta Diop
de Dakar.
"Licorne dégage. Onuci dégage !" s`est écrié M. Ndiaye au nom de la
Coordination des intellectuels d`Afrique, organisation basée à Dakar.
Les forces d`Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté
internationale, ont engagé "l`assaut final" lundi soir contre le régime de
Laurent Gbagbo, aidées par des frappes de l`ONU et de la force française
Licorne, contre les armes lourdes entreposées dans ses derniers bastions.
Malick Ndiaye s`exprimait après avoir remis une lettre de protestation à
l`ambassadeur de France à Dakar, Nicolas Normand, au nom de la Coordination.
"Si tant est que c`est l`avenir de la Côte d`Ivoire qui vous intéresse et
non le contrôle des hommes et des ressources de ce pays, cet objectif n`est
pas réalisable par les armes, mais sans aucun doute par la rénégociation par
les Ivoiriens eux-mêmes, des équilibres et des consensus basiques" de leur
pays, écrit-il notamment dans sa lettre.