L`Angola considère toujours Laurent Gbagbo comme le "président élu" de Côte d`Ivoire, malgré les efforts pour lui faire céder le pouvoir à Alassane Ouattara, soutenu par la communauté internationale, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Nous nous rallions totalement derrière l`Union africaine mais nous pensons
aussi que la Côte d`Ivoire devrait créer un gouvernement d`union nationale
puisque Laurent Gbagbo a été élu constitutionnellement", a déclaré José-Maria
Fernandes à une correspondante de l`AFP.
L`Angola du président José Eduardo dos Santos avait jusqu`à présent ménagé
Laurent Gbagbo, sans jamais aller jusqu`à reconnaître sa victoire à l`élection
présidentielle de fin novembre.
En décembre, des diplomates avaient évoqué la présence de mercenaires
angolais aux côtés de Laurent Gbagbo mais le gouvernement à Luanda avait
rejeté ces accusations.
Mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également
critiqué l`intervention française, qui a attaqué par hélicoptère des bastions
de Laurent Gbagbo à la demande de l`ONU.
"L`Angola souhaite une sortie pacifique de cette crise sur la base du
dialogue. L`Angola ne va pas entrer en Côte d`Ivoire comme l`ont fait les
Français", a-t-il dit.
"Nous pensons que se sont les Ivoiriens eux-mêmes qui doivent trouver une
solution et les Français doivent cesser de se mettre entre les deux" camps,
a-t-il ajouté.
La position angolaise va à l`encontre de l`Union africaine, de l`ONU et de
la Communauté de développement économique d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), qui
ont toutes appelé le président sortant à céder le pouvoir.
Face à l`entêtement de Laurent Ggabgo et après quatre mois de négociations
infructueuses, les forces de Alassane Ouattara ont lancé la semaine dernière
une offensive éclair et pris le contrôle d`une grande partie du pays.
Mercredi soir, Laurent Gbagbo était retranché dans sa résidence à Abidjan,
assiégée par les troupes de son rival. Des négociations conduites depuis mardi
pour obtenir sa reddition ont pour l`instant échoué, mais l`ONU a assuré
qu`elles se poursuivaient.
"Nous nous rallions totalement derrière l`Union africaine mais nous pensons
aussi que la Côte d`Ivoire devrait créer un gouvernement d`union nationale
puisque Laurent Gbagbo a été élu constitutionnellement", a déclaré José-Maria
Fernandes à une correspondante de l`AFP.
L`Angola du président José Eduardo dos Santos avait jusqu`à présent ménagé
Laurent Gbagbo, sans jamais aller jusqu`à reconnaître sa victoire à l`élection
présidentielle de fin novembre.
En décembre, des diplomates avaient évoqué la présence de mercenaires
angolais aux côtés de Laurent Gbagbo mais le gouvernement à Luanda avait
rejeté ces accusations.
Mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également
critiqué l`intervention française, qui a attaqué par hélicoptère des bastions
de Laurent Gbagbo à la demande de l`ONU.
"L`Angola souhaite une sortie pacifique de cette crise sur la base du
dialogue. L`Angola ne va pas entrer en Côte d`Ivoire comme l`ont fait les
Français", a-t-il dit.
"Nous pensons que se sont les Ivoiriens eux-mêmes qui doivent trouver une
solution et les Français doivent cesser de se mettre entre les deux" camps,
a-t-il ajouté.
La position angolaise va à l`encontre de l`Union africaine, de l`ONU et de
la Communauté de développement économique d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), qui
ont toutes appelé le président sortant à céder le pouvoir.
Face à l`entêtement de Laurent Ggabgo et après quatre mois de négociations
infructueuses, les forces de Alassane Ouattara ont lancé la semaine dernière
une offensive éclair et pris le contrôle d`une grande partie du pays.
Mercredi soir, Laurent Gbagbo était retranché dans sa résidence à Abidjan,
assiégée par les troupes de son rival. Des négociations conduites depuis mardi
pour obtenir sa reddition ont pour l`instant échoué, mais l`ONU a assuré
qu`elles se poursuivaient.