L`ancien chef de guerre Ibrahim Coulibaly, dit "IB", s`est dit prêt samedi à déposer les armes, comme le lui a ordonné la veille le président ivoirien Alassane Ouattara, mais il prévenu que cela prendrait du temps à organiser.
Interrogé samedi par l`Associated Press dans son fief lourdement sécurisé à Abobo, un quartier pauvre d`Abidjan, "IB" a ainsi expliqué qu`on ne pouvait pas abandonner les armes en pleine rue. Le général Coulibaly est arrivé pour l`interview dans un convoi de trois véhicules, gardé par un lance-missile installé à l`arrière d`une camionnette.
Le président Alassane Ouattara, reconnu par les Nations unies et l`Union africaine, avait ordonné vendredi à "IB" et ses miliciens du Commando invisible, de déposer les armes, sous peine d`être désarmés de force. Ibrahim Coulibaly a expliqué qu`il souhaitait que ses forces rejoignent la nouvelle armée ivoirienne mais attendait d`y être invité.
Auteur de deux coups d`Etat manqués en 1999 et 2002, Ibrahim Coulibaly était rentré de plusieurs années d`exil en janvier pour "libérer" Abidjan, après que les forces pro-Gbagbo eurent tiré à l`arme lourde contre des civils à Abobo. Il a dit faire allégeance à Alassane Ouattara.
Vendredi, Alassane Ouattara avait demandé le désarmement des milices, le plus gros défi à relever pour son fragile gouvernement après l`arrestation le 11 avril dernier du président sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre.
"Je demande à tous les chefs de milices et au commandant Ibrahim Coulibaly de déposer leurs armes", a lancé Alassane Ouattara, lors d`une rencontre avec les commandants des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), les ex-rebelles des Forces nouvelles qui lui ont permis de prendre le contrôle du pays, et des généraux des troupes ivoiriennes restées loyales à Laurent Gbagbo qui doivent être entraînées pour former une nouvelle armée nationale réunifiées.
Alassane Ouattara a prévenu que si les milices ne désarmaient pas elles devraient être désarmées par la force.
Interrogé samedi par l`Associated Press dans son fief lourdement sécurisé à Abobo, un quartier pauvre d`Abidjan, "IB" a ainsi expliqué qu`on ne pouvait pas abandonner les armes en pleine rue. Le général Coulibaly est arrivé pour l`interview dans un convoi de trois véhicules, gardé par un lance-missile installé à l`arrière d`une camionnette.
Le président Alassane Ouattara, reconnu par les Nations unies et l`Union africaine, avait ordonné vendredi à "IB" et ses miliciens du Commando invisible, de déposer les armes, sous peine d`être désarmés de force. Ibrahim Coulibaly a expliqué qu`il souhaitait que ses forces rejoignent la nouvelle armée ivoirienne mais attendait d`y être invité.
Auteur de deux coups d`Etat manqués en 1999 et 2002, Ibrahim Coulibaly était rentré de plusieurs années d`exil en janvier pour "libérer" Abidjan, après que les forces pro-Gbagbo eurent tiré à l`arme lourde contre des civils à Abobo. Il a dit faire allégeance à Alassane Ouattara.
Vendredi, Alassane Ouattara avait demandé le désarmement des milices, le plus gros défi à relever pour son fragile gouvernement après l`arrestation le 11 avril dernier du président sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre.
"Je demande à tous les chefs de milices et au commandant Ibrahim Coulibaly de déposer leurs armes", a lancé Alassane Ouattara, lors d`une rencontre avec les commandants des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), les ex-rebelles des Forces nouvelles qui lui ont permis de prendre le contrôle du pays, et des généraux des troupes ivoiriennes restées loyales à Laurent Gbagbo qui doivent être entraînées pour former une nouvelle armée nationale réunifiées.
Alassane Ouattara a prévenu que si les milices ne désarmaient pas elles devraient être désarmées par la force.