C’est un constat. S’il y a une chose qui est la mieux partagée chez les tenants du régime déchu de Laurent Gbagbo, c’est bien l’arrogance. Alors qu’ils ont été défaits militairement et chassés comme des malpropres du pouvoir, ils osent encore narguer les Ivoiriens avec leur suffisance pitoyable. Il y a quelques jours, c’est le Président de l’Assemblée Nationale Mamadou Koulibaly, qui, après avoir honteusement fermé les yeux sur les crimes crapuleux de Laurent Gbagbo, qui jouait à la victime en pleurnichant pour ses résidences pillées et une prétendue persécution des militants FPI ou LMP. Une indignation sélective qui a vite fait de choquer des millions d’Ivoiriens. La plupart d’entre eux n’ont pas du tout apprécié que M. Koulibaly n’ait eu aucune considération encore moins de compassion pour ces milliers de personnes tuées par la faute de Laurent Gbagbo.
Et comme si cela ne suffisait pas, le Pr Yao N’Dré, le très controversé président du Conseil constitutionnel, l’homme qui a occasionné cette crise postélectorale en renversant les résultats du scrutin présidentiel en faveur de son ami Laurent Gbagbo, refusait d’assumer pleine son entièrement responsabilité dans ce chaos. Sans honte, il s’est contenté de dire que « tout le monde était responsable » de cette situation désastreuse que lui et ses camarades frontistes ont créée de toutes pièces. Si Yao N’Dré ne se reprochait tant rien, pourquoi s’est-il alors réfugié au Ghana, peu avant après la chute de Laurent Gbagbo ?
La troisième salve d’arrogance servie par ces frontistes, qui décidemment ne connaissances pas la honte, est l’œuvre de Pascal Affic N’guessan, le volubile président du FPI, qui s’est fendu, alors qu’il était en résidence surveillée dans un hôtel en Zone 4C et placé sous protections des soldats de l’ONUCI et des Forces Républicaines, d’une déclaration. Dans laquelle, il accuse le nouveau pouvoir d’être une dictature naissante, confisquant la liberté d’expression et demande la libération de Laurent Gbagbo. Il a même le toupet d’arguer que sans cela, la réconciliation ne peut être possible.
A dire vrai, Affi N’Guessan, Yao Paul N’Dré, Mamadou Koulibaly et tutti quanti doivent s’estimer heureux d’être encore en vie. Personne n’a oublié ce qu’ils ont fait au général Guéï, à sa femme Rose Doudou et plusieurs membres de sa famille qui se trouvaient dans sa résidence au petit matin du 19 septembre 2002. Et ils sont aujourd’hui nombreux les Ivoiriens qui pensent que si les forces pro-Gbagbo avaient réussi à prendre le contrôle du Golf hôtel, on parlerait aujourd’hui au passé de tous ses occupants. Y compris le personnel de l’hôtel, même ceux qui n’ont rien à avoir avec la politique.
Au lieu de vociférer à tue-tête, Affi et ses petits camarades frontistes feraient bien de remercier l’Eternel des Armées d’avoir permis que le nouveau président de Côte d’Ivoire soit Alassane Ouattara. Un homme de paix qui, malgré leurs forfaits, a accepté de leur ouvrir grandement les portes de la république du beurre en choisissant de les garder au frais dans un hôte luxueux d’Abidjan où ils ont la possibilité de choisir les mets qu’ils veulent déguster et peuvent surtout se prélasser dans des chambres douillettes.
Leur chef, Laurent Gbagbo, se la coule douce aujourd’hui à Korhogo dans la résidence présidentielle, avec un personnel de maison à son service. Le tout sous bonne protection. Sa femme Simone est elle à Odienné, toujours dans une résidence digne d’un président, avec une poignée de personnes à son service. Affi N’Guessan vient, lui, d’être transféré à Katiola, où il sera encore bien traité. Du moins, pas comme un vulgaire malfrat. Tout cela, aux frais des contribuables ivoiriens qu’ils ont pourtant martyrisés durant leurs dix années de règne calamiteux. Si ces bourreaux d’hier, qui ont fait tuer de milliers d’hommes et femmes, sont aujourd’hui des prisonniers choyés, ils le doivent à la grandeur d’esprit d’Alassane Ouattara, qui a décidé de ne pas tomber dans le piège de la vengeance. Ailleurs, on ne parlerait plus d’eux…
Y. Sangaré
Et comme si cela ne suffisait pas, le Pr Yao N’Dré, le très controversé président du Conseil constitutionnel, l’homme qui a occasionné cette crise postélectorale en renversant les résultats du scrutin présidentiel en faveur de son ami Laurent Gbagbo, refusait d’assumer pleine son entièrement responsabilité dans ce chaos. Sans honte, il s’est contenté de dire que « tout le monde était responsable » de cette situation désastreuse que lui et ses camarades frontistes ont créée de toutes pièces. Si Yao N’Dré ne se reprochait tant rien, pourquoi s’est-il alors réfugié au Ghana, peu avant après la chute de Laurent Gbagbo ?
La troisième salve d’arrogance servie par ces frontistes, qui décidemment ne connaissances pas la honte, est l’œuvre de Pascal Affic N’guessan, le volubile président du FPI, qui s’est fendu, alors qu’il était en résidence surveillée dans un hôtel en Zone 4C et placé sous protections des soldats de l’ONUCI et des Forces Républicaines, d’une déclaration. Dans laquelle, il accuse le nouveau pouvoir d’être une dictature naissante, confisquant la liberté d’expression et demande la libération de Laurent Gbagbo. Il a même le toupet d’arguer que sans cela, la réconciliation ne peut être possible.
A dire vrai, Affi N’Guessan, Yao Paul N’Dré, Mamadou Koulibaly et tutti quanti doivent s’estimer heureux d’être encore en vie. Personne n’a oublié ce qu’ils ont fait au général Guéï, à sa femme Rose Doudou et plusieurs membres de sa famille qui se trouvaient dans sa résidence au petit matin du 19 septembre 2002. Et ils sont aujourd’hui nombreux les Ivoiriens qui pensent que si les forces pro-Gbagbo avaient réussi à prendre le contrôle du Golf hôtel, on parlerait aujourd’hui au passé de tous ses occupants. Y compris le personnel de l’hôtel, même ceux qui n’ont rien à avoir avec la politique.
Au lieu de vociférer à tue-tête, Affi et ses petits camarades frontistes feraient bien de remercier l’Eternel des Armées d’avoir permis que le nouveau président de Côte d’Ivoire soit Alassane Ouattara. Un homme de paix qui, malgré leurs forfaits, a accepté de leur ouvrir grandement les portes de la république du beurre en choisissant de les garder au frais dans un hôte luxueux d’Abidjan où ils ont la possibilité de choisir les mets qu’ils veulent déguster et peuvent surtout se prélasser dans des chambres douillettes.
Leur chef, Laurent Gbagbo, se la coule douce aujourd’hui à Korhogo dans la résidence présidentielle, avec un personnel de maison à son service. Le tout sous bonne protection. Sa femme Simone est elle à Odienné, toujours dans une résidence digne d’un président, avec une poignée de personnes à son service. Affi N’Guessan vient, lui, d’être transféré à Katiola, où il sera encore bien traité. Du moins, pas comme un vulgaire malfrat. Tout cela, aux frais des contribuables ivoiriens qu’ils ont pourtant martyrisés durant leurs dix années de règne calamiteux. Si ces bourreaux d’hier, qui ont fait tuer de milliers d’hommes et femmes, sont aujourd’hui des prisonniers choyés, ils le doivent à la grandeur d’esprit d’Alassane Ouattara, qui a décidé de ne pas tomber dans le piège de la vengeance. Ailleurs, on ne parlerait plus d’eux…
Y. Sangaré