You are Gbagbo? No! Allez, Mister, envoyez 125. Voilà, la phrase lugubre codée que les mercenaires libériens utilisent pour commettre des exactions sur les malheureuses populations des quartiers sous leur domination. En effet, des témoins oculaires rapportent que, quand par malheur, vous vous retrouvez nez-à-nez avec ces assassins employés par Gbagbo, ils vous demandent d’emblée de présenter votre pièce d’identité, avant cette question : « Etes-vous partisan de Gbagbo ? ». Vous êtes tenu(e) de répondre par l’affirmative. Sinon, si jamais votre langue vous trahit et que vous répondez par la négative, vous passez de vie à trépas soit par des balles ou par incinération de votre corps avec du pétrole comme un animal. Pour en être sûr, il faut se référer au témoignage d’une Dame qui a échappé belle à ces atrocités. « …Je rends gloire à Dieu. Le samedi 23 avril dernier, habitant le quartier Selmer, j’ai eu la malchance d’avoir affaire à un mercenaire libérien. Après avoir contrôlé ma pièce d’identité, en anglais il m’a posé la question de savoir si je suis partisane de Gbagbo ? En femme avertie, j’ai répondu oui…Je crois que, c’est parce que je suis une femme qu’il a eu pitié de moi. Sinon, deux jours auparavant, un jeune homme a été incinéré vivant, non loin de notre maison sous le slogan 125… ».Voilà l’origine de : 125 qui consiste à acheter du pétrole à 100 francs Cfa et une boîte d’allumette à 25 francs Cfa pour brûler vifs des individus qui n’ont jamais imaginé qu’ils seraient un jour des boucliers de Gbagbo "l’Hitler ivoirien". Dommage !
Tia Grahoua Nestor
Tia Grahoua Nestor