L’armée des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) aidée de civils, Djué Eugène et Bema Fofana, a convaincu les miliciens à déposer les armes, hier dans la commune de Yopougon. C’est au total sept cents de ces jeunes qui ont cessé tout combat.
Les populations de Yopougon, une commune perturbée jusqu’à jeudi dernier par des tirs d’armes lourdes des combats entre miliciens pro-Gbagbo et Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), peuvent pousser un ouf de soulagement. Une centaine de miliciens ont rendu les armes, après maintes discussions avec l’armée. Hier donc, ces populations ont été témoin d’une cérémonie de dépôt d’armes au 16è arrondissement de police. Etaient présents : des représentants du Comité international de la Croix Rouge (Cicr), de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), des généraux des Frci dont Philippe Mangou, Michel Gueu et presque tous les commandants Frci, notamment Issiaka Ouattara, Morou Ouattara, Koné Zakaria, Chérif Ousmane. Ce dernier a donné de l’assurance aux miliciens afin qu’ils se désolidarisent de leurs camarades, irréductibles. Il leur a proposé de rentrer chez eux ou de se faire protéger par les Frci, a confié une source militaire. Ainsi, des miliciens après avoir rendu leurs armes ont regagné leurs familles respectives, tandis que certains se sont confiés aux Frci. Ces protégés par l’armée redoutent des dénonciations, des représailles d’inconditionnels armés de Laurent Gbagbo, déchu, des règlements de compte de la part des populations qui les ont subis et des attaques de leurs adversaires. La plupart de ces derniers ont été aussi désarmés, précise la même source. Celle-ci mentionne que Chérif Ousmane les a tous mis en confiance, les rassurant qu’ils ne subiront pas de représailles. Cette garantie de survie est la preuve du respect de la consigne du président de la République. Alassane Ouattara a ordonné qu’on préserve la vie humaine, la guerre étant finie. Eugène Djué, chef de jeunes ‘’patriotes‘’, était présent, en sa qualité de négociateur. Il souhaite que le dialogue prenne le-dessus sur la belligérance afin que les Ivoiriens puissent tourner une page sombre de l’histoire de leur pays. Il a surtout appelé tous ceux qui détiennent encore illégalement des armes à les rendre, sans condition. Un acteur de la pacification de Yopougon a confié que les négociateurs ont pu identifier plusieurs groupes armés et qu’aujourd’hui près de sept cents ex-miliciens désarmés sont inoffensifs. Des milices étaient composées en majorité d’anciens prisonniers, de Libériens et de ‘’patriotes‘’.
Plus de peur que de mal
Les irréductibles ont eu une façon bien sinistre de faire un pied-de-nez aux pacificateurs. Positionnés du côté du complexe sportif de la commune, ils ont ouvert le feu pour faire parler d’eux. Mais la frayeur qui s’est emparée du secteur de leur refuge n’a été que de courte durée. Car, ils n’ont pas récidivé et les Frci prêtes à circonscrire la menace ne sont pas aller à la charge. Tout s’est donc bien passé, en témoigne le ban des populations aux Frci et aux négociateurs civils parmi lesquels on cite Bema Fofana, président du ‘’Senat‘’ de Bouaké. Une fois parvenu au carrefour Siporex, l’impressionnant cortège de ces miliciens a été acclamé à son passage. Toute chose qui dénote de la confiance revenue chez les populations. D’ailleurs, nombreux sont les habitants de Yopougon qui ont remarqué que les canons se sont tus et que les nuits sont de plus en plus paisibles. La pacification se poursuit. Eugène Djué et Bema Fofana sont annoncés à l’intérieur du pays.
Kouakou Lisa
Les populations de Yopougon, une commune perturbée jusqu’à jeudi dernier par des tirs d’armes lourdes des combats entre miliciens pro-Gbagbo et Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), peuvent pousser un ouf de soulagement. Une centaine de miliciens ont rendu les armes, après maintes discussions avec l’armée. Hier donc, ces populations ont été témoin d’une cérémonie de dépôt d’armes au 16è arrondissement de police. Etaient présents : des représentants du Comité international de la Croix Rouge (Cicr), de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), des généraux des Frci dont Philippe Mangou, Michel Gueu et presque tous les commandants Frci, notamment Issiaka Ouattara, Morou Ouattara, Koné Zakaria, Chérif Ousmane. Ce dernier a donné de l’assurance aux miliciens afin qu’ils se désolidarisent de leurs camarades, irréductibles. Il leur a proposé de rentrer chez eux ou de se faire protéger par les Frci, a confié une source militaire. Ainsi, des miliciens après avoir rendu leurs armes ont regagné leurs familles respectives, tandis que certains se sont confiés aux Frci. Ces protégés par l’armée redoutent des dénonciations, des représailles d’inconditionnels armés de Laurent Gbagbo, déchu, des règlements de compte de la part des populations qui les ont subis et des attaques de leurs adversaires. La plupart de ces derniers ont été aussi désarmés, précise la même source. Celle-ci mentionne que Chérif Ousmane les a tous mis en confiance, les rassurant qu’ils ne subiront pas de représailles. Cette garantie de survie est la preuve du respect de la consigne du président de la République. Alassane Ouattara a ordonné qu’on préserve la vie humaine, la guerre étant finie. Eugène Djué, chef de jeunes ‘’patriotes‘’, était présent, en sa qualité de négociateur. Il souhaite que le dialogue prenne le-dessus sur la belligérance afin que les Ivoiriens puissent tourner une page sombre de l’histoire de leur pays. Il a surtout appelé tous ceux qui détiennent encore illégalement des armes à les rendre, sans condition. Un acteur de la pacification de Yopougon a confié que les négociateurs ont pu identifier plusieurs groupes armés et qu’aujourd’hui près de sept cents ex-miliciens désarmés sont inoffensifs. Des milices étaient composées en majorité d’anciens prisonniers, de Libériens et de ‘’patriotes‘’.
Plus de peur que de mal
Les irréductibles ont eu une façon bien sinistre de faire un pied-de-nez aux pacificateurs. Positionnés du côté du complexe sportif de la commune, ils ont ouvert le feu pour faire parler d’eux. Mais la frayeur qui s’est emparée du secteur de leur refuge n’a été que de courte durée. Car, ils n’ont pas récidivé et les Frci prêtes à circonscrire la menace ne sont pas aller à la charge. Tout s’est donc bien passé, en témoigne le ban des populations aux Frci et aux négociateurs civils parmi lesquels on cite Bema Fofana, président du ‘’Senat‘’ de Bouaké. Une fois parvenu au carrefour Siporex, l’impressionnant cortège de ces miliciens a été acclamé à son passage. Toute chose qui dénote de la confiance revenue chez les populations. D’ailleurs, nombreux sont les habitants de Yopougon qui ont remarqué que les canons se sont tus et que les nuits sont de plus en plus paisibles. La pacification se poursuit. Eugène Djué et Bema Fofana sont annoncés à l’intérieur du pays.
Kouakou Lisa