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Politique Publié le samedi 30 avril 2011 | Nord-Sud

Fuyant les combats à Yopougon, Des miliciens et leur tuteur mis aux arrêts

Acculés par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) à Yopougon, les miliciens fuient les combats pour se réfugier dans les autres communes. Manque de pot ! Les éléments des Frci du 7ème arrondissement de police à Adjamé 220 logements ont mis le grappin sur certains, mercredi dernier. Les éléments des Frci dirigés par le capitaine Bakary Ouattara dit « Toumsé » ont mis la main sur six miliciens, tous membres du groupement des patriotes pour la paix (Gpp). Suite à une information anonyme, l’officier et ses hommes ont appréhendé les vandales. Il s’agit de Tahou Romuald Hyppolite, né le 6 février 1965 à Daloa ; Kouassi Kouakou Bertin, né le 18 février 1982 à Zagorita (Daloa), Gbaha Tchéty Rodrigue né le 29 avril 1981, Djopoh Blé José Stanislas, né le 28 décembre 1984 à Zergbeu (Soubré), Gnoléba Annicet Fulgence Tapé, né 24 décembre 1982. Ils ont été hébergés par Kouadja N’Té Joachim, 49 ans et gérant de kiosque à café. La perquisition de son domicile, situé non loin de la cité universitaire des 220 logements, par les Frci a permis la saisie de trois postes téléviseurs et de cinq bouteilles de gaz domestique. «Ils ont été appréhendés et mis au violon. Nous poursuivons l’enquête pour mettre la main sur le reste de la bande. Après leur interrogatoire, nous allons les transférer à l’hôtel du Golf », indique le commandant, ajoutant que les résidents doivent s’abstenir de se faire justice au risque de compromettre la dynamique de réconciliation lancée par le président de la République. « Sur instruction du commandant Chérif Ousmane nous continuons les patrouilles pour sécuriser davantage les populations et leurs biens. Le commissariat a rouvert ses portes il y a une semaine. L’enquête se poursuit pour retrouver les autres miliciens qui sont encore dans la nature. Par ailleurs, les policiers se signalent en émargeant dans le cahier de présence. C’est un retour qui va rassurer davantage les populations », se réjouit l’officier. Selon Koné Lacoum Marcel, l’un de ses adjoints, une perquisition au domicile du président de ce groupe paramilitaire, Bouazo Y. Bernard, a permis la saisie de deux caisses d’armes à feu, des munitions et des biens volés.
Ouattara Moussa
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