Dans deux jours, les travailleurs commémoreront le 1er mai, la fête du travail. En Côte d'Ivoire, cette fête sera célébrée dans un contexte de sortie de crise postélectorale. Donc dans une certaine sobriété. Malgré le contexte difficile, les centrales syndicales et plus particulièrement la centrale syndicale humanisme souhaite l'organisation d'une cérémonie officielle. C'est l'appel lancé hier par le secrétaire général de cette centrale, M. Yao Kouadio, au cours d'une conférence de presse, à Abobo. « Nous sommes à deux jours de la journée et nous n'avons vu aucune déclaration du gouvernement sur l'organisation d'une cérémonie officielle. D'habitude les centrales sont invitées par le gouvernement pour voir ensemble comment organiser la cérémonie. Jusqu'à présent nous n'avons pas été invité et nous avons des inquiétudes quant à l'organisation d'une cérémonie officielle», a indiqué Yao Kouadio. Pour le secrétaire général d'humanisme « le 1er mai est un pont entre les décideurs et les travailleurs». C'est pourquoi, a-t-il poursuivi, «les circonstances sociopolitiques du moment contraignent certainement à limiter les fastes habituels, mais ne sauraient en aucun cas justifier son annulation ». D'ailleurs, les syndicats, a rassuré Yao Kouadio, conscients des difficultés du moment, ne sauraient poser des revendications au gouvernement. « Le moment viendra où nous poseront les revendications. Mais pour l'heure, nous voulons surtout sacrifier à la tradition en ayant une cérémonie officielle», a-t-il demandé.
Yao Kouadio a par ailleurs invité les travailleurs à vaincre la peur en se rendant au travail. Pour lui, le chef de l'Etat et le gouvernement ont fait leur travail et œuvrant pour la réouverture des banques et le paiement des salaires, il appartient aux travailleurs de se rendre au travail pour une reprise effectives des activités.
Dao Maïmouna
Yao Kouadio a par ailleurs invité les travailleurs à vaincre la peur en se rendant au travail. Pour lui, le chef de l'Etat et le gouvernement ont fait leur travail et œuvrant pour la réouverture des banques et le paiement des salaires, il appartient aux travailleurs de se rendre au travail pour une reprise effectives des activités.
Dao Maïmouna