Le quartier de Yopougon, dans l`ouest d`Abidjan, dernier bastion des miliciens fidèles au président déchu Laurent Gbagbo, se trouve désormais entièrement sous le contrôle des forces du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara, ont annoncé mercredi soir les autorités ivoiriennes.
C`est le seul secteur qui restait (à conquérir, ndlr) et toute la zone est désormais définitivement occupée par nous, a déclaré sur la télévision ivoirienne TCI le commandant Chérif Ousmane, chargé des opérations au sein des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI).
Yopougon était le dernier quartier qui échappait au contrôle des forces du nouveau pouvoir. Des miliciens fidèles à Laurent Gbagbo en avaient fait leur bastion et se battaient encore dans la matinée dans le secteur de la base navale, dans le sud-est du quartier, au bord de la lagune.
Le Premier ministre et ministre de la Défense, Guillaume Soro, s`est rendu sur les lieux dans l`après-midi.
J`ai vu les rues jonchées de cadavres. Au QG des miliciens, on a vu un cimetière improvisé. J`imagine toutes les exactions qui ont eu cours. Je suis encore sous le choc de tous ces morts, tous ces cadavres, a-t-il déclaré sur la TCI.
Les miliciens exécutaient la population civile, si vous aviez un nom qui n`était pas correct. Je trouve cela inacceptable, a-t-il affirmé.
Tout Yopougon, tout Abidjan doit être sécurisé. Je compte sur vous, a lancé Guillaume Soro à ses troupes.
Des journalistes de l`AFP accompagnant une équipe de la Croix-Rouge ivoirienne ont constaté mercredi que des dizaines de cadavres, criblés de balles ou calcinés et réduits à l`état de squelettes, jonchaient les rues de plusieurs zones de cet immense quartier populaire de plus d`un million d`habitants.
Des fosses communes contenaient les corps de résidents tués par des miliciens, selon des témoignages d`habitants recueillis par l`AFP. Des corps à demi-nus jonchaient le sol: des miliciens pour certains habitants, des jeunes du quartier abattus par les FRCI selon d`autres.
En deux jours, les corps de plus de 60 personnes tués dans les récentes violences ont ainsi été récupérés par cette équipe de la Croix-Rouge.
Le quartier était mercredi méconnaissable: les échoppes qui n`ont pas été pillées et brûlées gardent leur rideau de fer baissé, les ordures ne sont plus ramassées depuis longtemps. Yopougon n`a plus rien à voir avec Abidjan, où la vie est redevenue normale et qui renoue même avec les embouteillages matinaux.
Les mercenaires et miliciens pro-Gbagbo ont été mis hors d`état de nuire (...). Yopougon vient d`être libéré, a déclaré sur la TCI le capitaine Léon Kouakou Alla, porte-parole du ministère de la Défense, qualifiant le quartier de véritable forteresse sur laquelle comptaient désespérément les caciques du camp Gbagbo.
Il a aussi mis en garde contre des criminels et bandits de grand chemin, armés et en uniformes, qui prétendent appartenir aux FRCI, assurant que des dispositions étaient prises pour les neutraliser.
Le président Ouattara, au pouvoir depuis l`arrestation le 11 avril de M. Gbagbo, avait menacé le 22 avril de désarmer par la force les derniers groupes armés encore actifs, s`ils ne déposaient pas rapidement les armes.
Trois experts internationaux indépendants, chargés par l`ONU d`enquêter sur les violations graves de droits de l`Homme qui auraient été commises en Côte d`Ivoire depuis l`élection présidentielle du 28 novembre, sont arrivés mercredi à Abidjan et resteront dans le pays jusqu`à la fin mai.
C`est le seul secteur qui restait (à conquérir, ndlr) et toute la zone est désormais définitivement occupée par nous, a déclaré sur la télévision ivoirienne TCI le commandant Chérif Ousmane, chargé des opérations au sein des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI).
Yopougon était le dernier quartier qui échappait au contrôle des forces du nouveau pouvoir. Des miliciens fidèles à Laurent Gbagbo en avaient fait leur bastion et se battaient encore dans la matinée dans le secteur de la base navale, dans le sud-est du quartier, au bord de la lagune.
Le Premier ministre et ministre de la Défense, Guillaume Soro, s`est rendu sur les lieux dans l`après-midi.
J`ai vu les rues jonchées de cadavres. Au QG des miliciens, on a vu un cimetière improvisé. J`imagine toutes les exactions qui ont eu cours. Je suis encore sous le choc de tous ces morts, tous ces cadavres, a-t-il déclaré sur la TCI.
Les miliciens exécutaient la population civile, si vous aviez un nom qui n`était pas correct. Je trouve cela inacceptable, a-t-il affirmé.
Tout Yopougon, tout Abidjan doit être sécurisé. Je compte sur vous, a lancé Guillaume Soro à ses troupes.
Des journalistes de l`AFP accompagnant une équipe de la Croix-Rouge ivoirienne ont constaté mercredi que des dizaines de cadavres, criblés de balles ou calcinés et réduits à l`état de squelettes, jonchaient les rues de plusieurs zones de cet immense quartier populaire de plus d`un million d`habitants.
Des fosses communes contenaient les corps de résidents tués par des miliciens, selon des témoignages d`habitants recueillis par l`AFP. Des corps à demi-nus jonchaient le sol: des miliciens pour certains habitants, des jeunes du quartier abattus par les FRCI selon d`autres.
En deux jours, les corps de plus de 60 personnes tués dans les récentes violences ont ainsi été récupérés par cette équipe de la Croix-Rouge.
Le quartier était mercredi méconnaissable: les échoppes qui n`ont pas été pillées et brûlées gardent leur rideau de fer baissé, les ordures ne sont plus ramassées depuis longtemps. Yopougon n`a plus rien à voir avec Abidjan, où la vie est redevenue normale et qui renoue même avec les embouteillages matinaux.
Les mercenaires et miliciens pro-Gbagbo ont été mis hors d`état de nuire (...). Yopougon vient d`être libéré, a déclaré sur la TCI le capitaine Léon Kouakou Alla, porte-parole du ministère de la Défense, qualifiant le quartier de véritable forteresse sur laquelle comptaient désespérément les caciques du camp Gbagbo.
Il a aussi mis en garde contre des criminels et bandits de grand chemin, armés et en uniformes, qui prétendent appartenir aux FRCI, assurant que des dispositions étaient prises pour les neutraliser.
Le président Ouattara, au pouvoir depuis l`arrestation le 11 avril de M. Gbagbo, avait menacé le 22 avril de désarmer par la force les derniers groupes armés encore actifs, s`ils ne déposaient pas rapidement les armes.
Trois experts internationaux indépendants, chargés par l`ONU d`enquêter sur les violations graves de droits de l`Homme qui auraient été commises en Côte d`Ivoire depuis l`élection présidentielle du 28 novembre, sont arrivés mercredi à Abidjan et resteront dans le pays jusqu`à la fin mai.