Le quartier de Yopougon, à Abidjan, qui constituait le dernier bastion des miliciens fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo, était sécurisé jeudi mais était dévasté par des semaines de violences, a constaté un journaliste de l`AFP.
Les forces du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara avaient annoncé mercredi soir que Yopougon était "libérée" après plusieurs jours de combats contre les derniers miliciens pro-Gbagbo, succédant à des négociations qui avaient conduit plusieurs groupes à remettre leurs armes.
Plusieurs zones de Yopougon, un immense quartier populaire dans l`ouest d`Abidjan, où vivent plus d`un million de personnes, échappaient auparavant encore au contrôle des forces du nouveau pouvoir.
Leurs derniers retranchements, le lycée municipal d`Attécoubé et la base navale de Locodjoro, dans le sud-est du quartier, au bord de la lagune, étaient occupés jeudi par des membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) du président Ouattara, a constaté un journaliste de l`AFP.
Le quartier réputé pour sa vie nocturne était méconnaissable: les échoppes qui n`ont pas été pillées et brûlées gardent leur rideau de fer baissé, tandis que les ordures qui ne sont plus ramassées s`amoncellent.
Une dizaine de cadavres portant des impacts de balles gisaient près des vestiges de fortifications de fortune, comme des barricades de briques bloquant l`axe principal.
Des soldats des FRCI faisaient la chasse aux pillards, qui volent les biens des résidents ayant fui leurs habitations par milliers, mais certains pick-ups militaires étaient eux-mêmes chargés de matériel électroménager ou de meubles apparement dérobés, selon un journaliste de l`AFP.
Des miliciens ont fui à travers la lagune à bord de pirogues, ont témoigné des membres des FRCI sur les lieux. Ils ont tué quatre civils à Dabou, à 40 km à l`ouest d`Abidjan, selon les autorités.
Les forces du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara avaient annoncé mercredi soir que Yopougon était "libérée" après plusieurs jours de combats contre les derniers miliciens pro-Gbagbo, succédant à des négociations qui avaient conduit plusieurs groupes à remettre leurs armes.
Plusieurs zones de Yopougon, un immense quartier populaire dans l`ouest d`Abidjan, où vivent plus d`un million de personnes, échappaient auparavant encore au contrôle des forces du nouveau pouvoir.
Leurs derniers retranchements, le lycée municipal d`Attécoubé et la base navale de Locodjoro, dans le sud-est du quartier, au bord de la lagune, étaient occupés jeudi par des membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) du président Ouattara, a constaté un journaliste de l`AFP.
Le quartier réputé pour sa vie nocturne était méconnaissable: les échoppes qui n`ont pas été pillées et brûlées gardent leur rideau de fer baissé, tandis que les ordures qui ne sont plus ramassées s`amoncellent.
Une dizaine de cadavres portant des impacts de balles gisaient près des vestiges de fortifications de fortune, comme des barricades de briques bloquant l`axe principal.
Des soldats des FRCI faisaient la chasse aux pillards, qui volent les biens des résidents ayant fui leurs habitations par milliers, mais certains pick-ups militaires étaient eux-mêmes chargés de matériel électroménager ou de meubles apparement dérobés, selon un journaliste de l`AFP.
Des miliciens ont fui à travers la lagune à bord de pirogues, ont témoigné des membres des FRCI sur les lieux. Ils ont tué quatre civils à Dabou, à 40 km à l`ouest d`Abidjan, selon les autorités.