Entre 30 manifestants, selon la préfecture et
70 selon les organisateurs, ont défilé samedi dans le centre-ville de
Marseille pour dénoncer des "tueries" et les attaques contre les Bétés, les
Didas, les Attiés et les Guérés en Côte d'Ivoire dans ce qu'ils qualifient de
"deuxième Rwanda", a constaté l'AFP.
"Nous somme-là pour dénoncer les exactions qui se produisent aujourd'hui en
Côte d'Ivoire. Après l'arrestation de Gbagbo, les villages continuent d'être
pillés, les populations sont tuées, les Bétés, l'ethnie de M. Gbagbo, les
Didas, les Guérés sont menacés", a déclaré à l'AFP Maurice Dalle de
l'association pour la vérité et la paix en Côte d'Ivoire, organisatrice de la
manifestation.
"Aujourd'hui, si vous êtes de l'ouest du pays, on vous tue, on ne peut plus
sortir sans carte d'identité, il faut que ça cesse", a ajouté un manifestant.
Les manifestants ont descendu la Canebière jusqu'au Vieux-Port en marchant
derrière une banderole où l'on pouvait lire "Agression contre la Côte
d'Ivoire, agression contre l'Afrique, plus de coup d'Etat militaire français
en Afrique".
Dans le cortège où flottaient plusieurs drapeaux ivoiriens, des pancartes
proclamaient : "Non à l'ingérence de la France en Côte d'Ivoire", "17 ans
après le Rwanda, la France et l'ONU à nouveau complices des tueurs", Comme
tous les peuples, les ivoiriens ont droit à la vie, à la liberté, à la
souveraineté" ou "les missiles français tuent sans discrimination".
Parmi les slogans, on pouvait entendre "l'Afrique en feu, Marseillais ouvre
les yeux, la Côte d'Ivoire en feu, Français ouvre les yeux", "Côte d'Ivoire
pillée, Sarkozy voleur", "Libérez Gbagbo", "Gbagbo président", "Sarkozy
assassin".
La manifestation s'est terminée par une minute de silence et le chant de
l'hymne national ivoirien.
Selon M. Dalle, il y aurait entre 600 et 800 Ivoiriens à Marseille et 1.500
dans les Bouches-du-Rhône.
Samedi, le procureur de la République d'Abidjan a dit avoir entendu pour la
première fois, dans le cadre d'une enquête préliminaire, le président déchu
Laurent Gbagbo, à Korhogo, dans le Nord de la Côte d'Ivoire, où il est assigné
à résidence.
70 selon les organisateurs, ont défilé samedi dans le centre-ville de
Marseille pour dénoncer des "tueries" et les attaques contre les Bétés, les
Didas, les Attiés et les Guérés en Côte d'Ivoire dans ce qu'ils qualifient de
"deuxième Rwanda", a constaté l'AFP.
"Nous somme-là pour dénoncer les exactions qui se produisent aujourd'hui en
Côte d'Ivoire. Après l'arrestation de Gbagbo, les villages continuent d'être
pillés, les populations sont tuées, les Bétés, l'ethnie de M. Gbagbo, les
Didas, les Guérés sont menacés", a déclaré à l'AFP Maurice Dalle de
l'association pour la vérité et la paix en Côte d'Ivoire, organisatrice de la
manifestation.
"Aujourd'hui, si vous êtes de l'ouest du pays, on vous tue, on ne peut plus
sortir sans carte d'identité, il faut que ça cesse", a ajouté un manifestant.
Les manifestants ont descendu la Canebière jusqu'au Vieux-Port en marchant
derrière une banderole où l'on pouvait lire "Agression contre la Côte
d'Ivoire, agression contre l'Afrique, plus de coup d'Etat militaire français
en Afrique".
Dans le cortège où flottaient plusieurs drapeaux ivoiriens, des pancartes
proclamaient : "Non à l'ingérence de la France en Côte d'Ivoire", "17 ans
après le Rwanda, la France et l'ONU à nouveau complices des tueurs", Comme
tous les peuples, les ivoiriens ont droit à la vie, à la liberté, à la
souveraineté" ou "les missiles français tuent sans discrimination".
Parmi les slogans, on pouvait entendre "l'Afrique en feu, Marseillais ouvre
les yeux, la Côte d'Ivoire en feu, Français ouvre les yeux", "Côte d'Ivoire
pillée, Sarkozy voleur", "Libérez Gbagbo", "Gbagbo président", "Sarkozy
assassin".
La manifestation s'est terminée par une minute de silence et le chant de
l'hymne national ivoirien.
Selon M. Dalle, il y aurait entre 600 et 800 Ivoiriens à Marseille et 1.500
dans les Bouches-du-Rhône.
Samedi, le procureur de la République d'Abidjan a dit avoir entendu pour la
première fois, dans le cadre d'une enquête préliminaire, le président déchu
Laurent Gbagbo, à Korhogo, dans le Nord de la Côte d'Ivoire, où il est assigné
à résidence.