Les clubs ivoiriens engagés en Coupes africaines ont été des victimes sacrificielles de la guerre. L’Asec Mimosas est la dernière en date. Elle a été privée, samedi en un match sec, du top 8 de la Ligue des Champions par le Raja du Maroc au stade Mohamed V de Casa (1-1 tab 5-4).
Elle a essayé. Elle s’est battue et s’est donné les moyens pour. Mais une fois de plus, l’Asec Mimosas ne goûtera pas aux effluves du top 8 de la Ligue des Champions africaine. Hélas ! Et pourtant. Pourtant, le champion ivoirien est allé réaliser un véritable hold-up au Zimbabwe face à Motor Action sur ses bases (0-0 tab 2-4) en éliminant le champion zimbabwéen. Mais là, la situation postélectorale n’avait pas encore atteint le niveau de puanteur qu’on a connu. Les Mimosas avaient pu se préparer à travers le tournoi des Africains et quelques matches amicaux. Contre le Raja, samedi, au stade Mohamed V de Casablanca, les Jaune et Noir n’ont pas eu cette chance. Ils ne se sont contentés que de rencontres internes à Sol Béni. Malgré ce handicap, les hommes de l’entraîneur Sébastien Desabre ont fait leur boulot, samedi face au Raja. Ils ont prouvé qu’ils avaient des valeurs à revendre : la combativité, la solidarité et la force mentale. Ils ont même contrarié (0-0) le champion marocain devant son public les 45 premières minutes. Au retour du repos, la machine partie de Sol Béni s’est véritablement mise en marche. Et c’est le plus logiquement du monde qu’ils sont récompensés par le but ô combien important d’Adama Bakayoko (56ème) sur un retrait sur mesure de Koné Bakary. Le capitaine Daniel Yeboah et ses copains maintiennent leur avance jusqu’à la 93ème mn où l’arbitre camerounais joue son « rôle » dans le film du stade Mohamed V de Casa. Il offre alors un pénalty au Raja (93ème) qui vaut son pesant d’or. A peine cette sentence transformée (94ème) qu’il met fin à la souffrance morale du Raja. Et c’est finalement à l’épreuve fatidique des tirs au but que le Raja s’en tire à bon compte (5-4). Le Raja le sait. Si cette qualification s’était jouée en aller et retour, il sait qu’il n’aurait aucune chance d’accéder au top 8. On le voit, comme les autres clubs ivoiriens, l’Asec a été une énorme victime d’une guerre qu’elle n’a pas créée. Pauvres Mimos…
Tibet Kipré
Elle a essayé. Elle s’est battue et s’est donné les moyens pour. Mais une fois de plus, l’Asec Mimosas ne goûtera pas aux effluves du top 8 de la Ligue des Champions africaine. Hélas ! Et pourtant. Pourtant, le champion ivoirien est allé réaliser un véritable hold-up au Zimbabwe face à Motor Action sur ses bases (0-0 tab 2-4) en éliminant le champion zimbabwéen. Mais là, la situation postélectorale n’avait pas encore atteint le niveau de puanteur qu’on a connu. Les Mimosas avaient pu se préparer à travers le tournoi des Africains et quelques matches amicaux. Contre le Raja, samedi, au stade Mohamed V de Casablanca, les Jaune et Noir n’ont pas eu cette chance. Ils ne se sont contentés que de rencontres internes à Sol Béni. Malgré ce handicap, les hommes de l’entraîneur Sébastien Desabre ont fait leur boulot, samedi face au Raja. Ils ont prouvé qu’ils avaient des valeurs à revendre : la combativité, la solidarité et la force mentale. Ils ont même contrarié (0-0) le champion marocain devant son public les 45 premières minutes. Au retour du repos, la machine partie de Sol Béni s’est véritablement mise en marche. Et c’est le plus logiquement du monde qu’ils sont récompensés par le but ô combien important d’Adama Bakayoko (56ème) sur un retrait sur mesure de Koné Bakary. Le capitaine Daniel Yeboah et ses copains maintiennent leur avance jusqu’à la 93ème mn où l’arbitre camerounais joue son « rôle » dans le film du stade Mohamed V de Casa. Il offre alors un pénalty au Raja (93ème) qui vaut son pesant d’or. A peine cette sentence transformée (94ème) qu’il met fin à la souffrance morale du Raja. Et c’est finalement à l’épreuve fatidique des tirs au but que le Raja s’en tire à bon compte (5-4). Le Raja le sait. Si cette qualification s’était jouée en aller et retour, il sait qu’il n’aurait aucune chance d’accéder au top 8. On le voit, comme les autres clubs ivoiriens, l’Asec a été une énorme victime d’une guerre qu’elle n’a pas créée. Pauvres Mimos…
Tibet Kipré