contre le régime illégitime de Laurent Gbagbo. Elles ont payé un lourd tribut au rétablissement de la légalité constitutionnelle. Raison pour laquelle, Karamoko Yayoro, président des jeunes républicains, a rendu une visite-hommage aux résidents du quartier Pk 18, samedi dernier. Commune martyre, Abobo est le symbole du soulèvement des populations et des FRCI en Abidjan
Berceau incontestable de la révolution orange prônée par le Premier ministre, Guillaume Soro, la commune d’Abobo et précisément le quartier Pk 18 ont subi la furia de la répression des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo contre les populations civiles. Action qui a provoqué la mort de nombreux de leurs filles et fils. Samedi dernier, premier membre du Rdr à le faire selon les résidents, Karamoko Yayoro, président des jeunes républicains, y est allé porter le message de paix et de réconciliation du président de la République, Alassane Ouattara, et leur dire que leur sacrifice n’a pas été vain. « A Abobo, des jeunes et des femmes ont donné leurs vies pour la Côte d’Ivoire. Je suis fier d’eux. Vos enfants ne sont pas morts pour rien car la démocratie a triomphé de la dictature », leur a-t-il rendu hommage. Et d’ajouter « Yao N’Dré n’est pas humble parce qu’il ne reconnaît pas sa faute dans cette ignominie. Il faut une liste FPI de vos bourreaux car avant le pardon il faut la reconnaissance de la faute ».Les populations, quant à elles, ont affirmé avoir oublié et pardonné en partie à leurs bourreaux grâce à l’avènement au pouvoir du Dr Alassane Ouattara. Aussi, ont-elles décidé de se lancer sur le chemin du développement avec quelques revendications tout en souhaitant que le président de la jeunesse républicaine soit leur porte-voix auprès du président de la République. Chose qu’il a accepté en leur signifiant de créer des comités démocratiques de vigilance dans les quartiers pour aider les FRCI à faire leur travail de recherches de caches d’armes et d’individus qui ont commis des excès.
Franck Koffi
Berceau incontestable de la révolution orange prônée par le Premier ministre, Guillaume Soro, la commune d’Abobo et précisément le quartier Pk 18 ont subi la furia de la répression des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo contre les populations civiles. Action qui a provoqué la mort de nombreux de leurs filles et fils. Samedi dernier, premier membre du Rdr à le faire selon les résidents, Karamoko Yayoro, président des jeunes républicains, y est allé porter le message de paix et de réconciliation du président de la République, Alassane Ouattara, et leur dire que leur sacrifice n’a pas été vain. « A Abobo, des jeunes et des femmes ont donné leurs vies pour la Côte d’Ivoire. Je suis fier d’eux. Vos enfants ne sont pas morts pour rien car la démocratie a triomphé de la dictature », leur a-t-il rendu hommage. Et d’ajouter « Yao N’Dré n’est pas humble parce qu’il ne reconnaît pas sa faute dans cette ignominie. Il faut une liste FPI de vos bourreaux car avant le pardon il faut la reconnaissance de la faute ».Les populations, quant à elles, ont affirmé avoir oublié et pardonné en partie à leurs bourreaux grâce à l’avènement au pouvoir du Dr Alassane Ouattara. Aussi, ont-elles décidé de se lancer sur le chemin du développement avec quelques revendications tout en souhaitant que le président de la jeunesse républicaine soit leur porte-voix auprès du président de la République. Chose qu’il a accepté en leur signifiant de créer des comités démocratiques de vigilance dans les quartiers pour aider les FRCI à faire leur travail de recherches de caches d’armes et d’individus qui ont commis des excès.
Franck Koffi
