Des combats ont éclaté dans la journée du lundi 9 mai 2011 à Okrouyo dans le département de Soubré, entre miliciens libériens et combattants des Forces républicaines de Côte d’Ivoire.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire sont résolues à traquer les mercenaires Libériens jusque dans leur dernier retranchement. Hier, dans la sous-préfecture d’Okrouyo, des mercenaires libériens qui tentent de regagner leur pays d’origine après avoir été délogés de Yopougon, sont tombés dans une embuscade tendue par les FRCI. Selon des témoins sur place, des combats à l’arme lourde ont eu lieu à Okrouyo, une sous-préfecture de la ville de Soubré, chef-lieu du département. « Les FRCI qui tenaient habituellement un barrage, à dix kilomètres d’Okrouyo, précisément à Babaéroua, ont quitté leur position et depuis ce matin (hier lundi, ndlr), nous entendons des tirs à l’arme lourde », a expliqué un habitant joint au téléphone. La ville de Soubré n’a pas été touchée par ces affrontements, les commerces sont restés ouverts jusqu’en fin de journée, selon un témoin. Mais, pour plus de sécurité, les populations de Soubré et des villages environnants ont décidé de rentrer chez elles. Les FRCI en faction devant les établissements bancaires et en divers endroits de la ville ont dû aller en renfort à leurs frères d’armes, afin de repousser ces mercenaires retranchés dans la forêt. Il est encore trop tôt pour dresser le bilan de ces affrontements, mais certains annonçaient, hier, la mort d’une dizaine de mercenaires et d’autres parlaient de l’arrestation de sept (7) d’entre eux. « Ils sont encerclés, ce n’est plus qu’une question d’heures pour que nous en finissions avec ces mercenaires libériens, parce que leur objectif c’est d’atteindre la forêt classée de Méagui et ensuite la frontière », a assuré Koné Dramane des FRCI basées à San-Pedro, dont les éléments se sont rendus à Okrouyo pour prêter main-forte.
Olivier Dion
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire sont résolues à traquer les mercenaires Libériens jusque dans leur dernier retranchement. Hier, dans la sous-préfecture d’Okrouyo, des mercenaires libériens qui tentent de regagner leur pays d’origine après avoir été délogés de Yopougon, sont tombés dans une embuscade tendue par les FRCI. Selon des témoins sur place, des combats à l’arme lourde ont eu lieu à Okrouyo, une sous-préfecture de la ville de Soubré, chef-lieu du département. « Les FRCI qui tenaient habituellement un barrage, à dix kilomètres d’Okrouyo, précisément à Babaéroua, ont quitté leur position et depuis ce matin (hier lundi, ndlr), nous entendons des tirs à l’arme lourde », a expliqué un habitant joint au téléphone. La ville de Soubré n’a pas été touchée par ces affrontements, les commerces sont restés ouverts jusqu’en fin de journée, selon un témoin. Mais, pour plus de sécurité, les populations de Soubré et des villages environnants ont décidé de rentrer chez elles. Les FRCI en faction devant les établissements bancaires et en divers endroits de la ville ont dû aller en renfort à leurs frères d’armes, afin de repousser ces mercenaires retranchés dans la forêt. Il est encore trop tôt pour dresser le bilan de ces affrontements, mais certains annonçaient, hier, la mort d’une dizaine de mercenaires et d’autres parlaient de l’arrestation de sept (7) d’entre eux. « Ils sont encerclés, ce n’est plus qu’une question d’heures pour que nous en finissions avec ces mercenaires libériens, parce que leur objectif c’est d’atteindre la forêt classée de Méagui et ensuite la frontière », a assuré Koné Dramane des FRCI basées à San-Pedro, dont les éléments se sont rendus à Okrouyo pour prêter main-forte.
Olivier Dion