Une page est tournée. La bataille des derniers miliciens de Laurent Gbagbo ressemble assurément à une affaire de fou. Le parrain, Laurent Gbagbo et la marraine Simone Gbagbo sont au frais dans le nord du pays. Quelques caciques de l’ex-régime sont sortis de leur tanière pour faire allégeance et se mettre au service de la République. Les plus en vue sont Koulibaly Mamadou, 1er vice-président du Fpi et président de l’Assemblée nationale, Miaka Ouroto, secrétaire général du Fpi, Dona Fologo, président du conseil économique et social. Mieux Yao Paul N’dré, président du conseil constitutionnel qui avait inversé les résultats du 28 novembre donnant gagnant l’actuel Président de la République, s’est rétracté le 6 mai dernier en procédant à la prestation de serment du vrai vainqueur dans la même salle des pas perdus du Palais présidentiel. Tout se passe comme si ces derniers combattants n’étaient pas convaincus que la page de l’ex-régime était vraiment tournée. Leur litanie « No Gbagbo no peace » n’est rien d’autre que celui de desperados.
A qui profitent les crimes des miliciens ? Pour qui se battent-ils encore ? Autant de questions que se posent nombres d’observateurs.
C’est dans la région de San Pedro que les mercenaires libériens encadrés par quelques ex-FDS ont vainement tenté de prendre pieds. Mise en déroute le 4 mai à Yopougon, les derniers sofas du régime, ces mercenaires entretenus avec l’argent du contribuable au détriment de l’Armée nationale, dans leur repli, tuent, pillent et violent. Le bilan partiel établi par le ministère de la Défense, il y’a quelques jours, affichait le chiffre de 120 personnes tuées. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd. Dans la région du Sassandra, les populations allogènes sont exécutées avec la complicité de cadres et jeunes natifs de cette contrée du pays. A Adéhem, Timothée Daplé, président des jeunes de ce village et frère cadet de Lazare Daplé, anciennement directeur de cabinet au ministère de la Défense, a fourni armes et munitions aux tueurs venus du Libéria.
Dans la localité de Soubré, des exécutions de populations sont signalés ça et là. A coup sûr, il s’agit là d’actes des chiens de guerre qui sont passés entre les mailles du dispositif des FRCI. La dernière bataille que les commandants des groupements tactiques devront mener pour donner à tous les Ivoiriens leur liberté confisquée pendant une dizaine d’années.
CB
A qui profitent les crimes des miliciens ? Pour qui se battent-ils encore ? Autant de questions que se posent nombres d’observateurs.
C’est dans la région de San Pedro que les mercenaires libériens encadrés par quelques ex-FDS ont vainement tenté de prendre pieds. Mise en déroute le 4 mai à Yopougon, les derniers sofas du régime, ces mercenaires entretenus avec l’argent du contribuable au détriment de l’Armée nationale, dans leur repli, tuent, pillent et violent. Le bilan partiel établi par le ministère de la Défense, il y’a quelques jours, affichait le chiffre de 120 personnes tuées. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd. Dans la région du Sassandra, les populations allogènes sont exécutées avec la complicité de cadres et jeunes natifs de cette contrée du pays. A Adéhem, Timothée Daplé, président des jeunes de ce village et frère cadet de Lazare Daplé, anciennement directeur de cabinet au ministère de la Défense, a fourni armes et munitions aux tueurs venus du Libéria.
Dans la localité de Soubré, des exécutions de populations sont signalés ça et là. A coup sûr, il s’agit là d’actes des chiens de guerre qui sont passés entre les mailles du dispositif des FRCI. La dernière bataille que les commandants des groupements tactiques devront mener pour donner à tous les Ivoiriens leur liberté confisquée pendant une dizaine d’années.
CB