Face à la presse, hier, au siège du Pnrrc aux II-Plateaux, le coordonnateur national du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire a confié que l’opération de profilage volontaire des membres des forces républicaines, des miliciens et des volontaires auxiliaires aux Frci se poursuit. A ceux qui hésitent, Daniel Ouattara a confié que passé un délai, le désarmement se fera par la force.
Dans les jours à venir, n’importe qui ne pourra plus se promener avec une arme sans y avoir le droit. Selon le vœu d’Alassane Ouattara et, conformément aux directives de Guillaume Soro, le Pnrrc a débuté l’identification des éléments des forces républicaines, des miliciens et des auxiliaires-volontaires des Frci. A ce jour, selon Daniel Ouattara qui était, hier, face à la presse au siège du Pnrrc sis aux II-Plateaux, 2276 éléments des forces républicaines ont été profilés depuis le 8 mai. Tandis que 37 l’ont été, volontairement, parmi les miliciens, depuis le 4 mai. Si le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) a décidé d’opter pour une identification-volontaire, Daniel Ouattara a prévenu que les autorités n’attendront pas indéfiniment les détenteurs illégaux d’armes. « Nous sommes à la phase du volontariat. Mais passé un délai, force sera à la loi. Celui qui sera pris avec une arme sera considéré comme tel», a-t-il mis en garde. «Vu les problèmes qu’a connus le pays, je ne pense pas que nous soyons obligés de passer par-là. Tant que nous pouvons le faire sur la base du volontariat, il faut le faire », a ajouté le patron du Pnrrc. Qui croit trouver les raisons du peu d’engouement des miliciens à participer à l’opération dans leur méfiance vis-à-vis des autorités. «Ils sont prêts mais ont peur eu égard aux violences qu’ils ont commises. Nous devons les rassurer », a-t-il conseillé. Selon Daniel Ouattara qui a une réunion, aujourd’hui avec eux, mille miliciens sont prêts à faire le pas : « nous avons besoin de leur parler pour que les militaires n’aient pas besoin d’aller les désarmer de force ». Le coordonnateur du Pnrrc a souhaité que tous les moyens soient mis à leur disposition afin que tous ceux qui ont été illégalement en contact avec les armes les déposent. « Nous ne pouvons pas faire de laissés-pour-compte si nous voulons que les autorités travaillent en paix », a-t-il fait remarquer. Il avait à ses côtés le colonel Soumahoro, le chef des opérations de groupements tactiques. Qui a invité la population à collaborer avec les forces républicaines afin que toutes les éventuelles caches d’armes soient découvertes. L’opération d’identification prendra fin à Abidjan le 26 mai prochain. Le Pnrrc déploiera, ensuite, des équipes à l’intérieur du pays. « Mais si nous recevons le financement, nous pourrons mener une opération simultanément à Abidjan et à l’intérieur du pays. Ce sera d’ailleurs l’idéal », a souhaité Daniel Ouattara.
Bamba K. Inza
Dans les jours à venir, n’importe qui ne pourra plus se promener avec une arme sans y avoir le droit. Selon le vœu d’Alassane Ouattara et, conformément aux directives de Guillaume Soro, le Pnrrc a débuté l’identification des éléments des forces républicaines, des miliciens et des auxiliaires-volontaires des Frci. A ce jour, selon Daniel Ouattara qui était, hier, face à la presse au siège du Pnrrc sis aux II-Plateaux, 2276 éléments des forces républicaines ont été profilés depuis le 8 mai. Tandis que 37 l’ont été, volontairement, parmi les miliciens, depuis le 4 mai. Si le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) a décidé d’opter pour une identification-volontaire, Daniel Ouattara a prévenu que les autorités n’attendront pas indéfiniment les détenteurs illégaux d’armes. « Nous sommes à la phase du volontariat. Mais passé un délai, force sera à la loi. Celui qui sera pris avec une arme sera considéré comme tel», a-t-il mis en garde. «Vu les problèmes qu’a connus le pays, je ne pense pas que nous soyons obligés de passer par-là. Tant que nous pouvons le faire sur la base du volontariat, il faut le faire », a ajouté le patron du Pnrrc. Qui croit trouver les raisons du peu d’engouement des miliciens à participer à l’opération dans leur méfiance vis-à-vis des autorités. «Ils sont prêts mais ont peur eu égard aux violences qu’ils ont commises. Nous devons les rassurer », a-t-il conseillé. Selon Daniel Ouattara qui a une réunion, aujourd’hui avec eux, mille miliciens sont prêts à faire le pas : « nous avons besoin de leur parler pour que les militaires n’aient pas besoin d’aller les désarmer de force ». Le coordonnateur du Pnrrc a souhaité que tous les moyens soient mis à leur disposition afin que tous ceux qui ont été illégalement en contact avec les armes les déposent. « Nous ne pouvons pas faire de laissés-pour-compte si nous voulons que les autorités travaillent en paix », a-t-il fait remarquer. Il avait à ses côtés le colonel Soumahoro, le chef des opérations de groupements tactiques. Qui a invité la population à collaborer avec les forces républicaines afin que toutes les éventuelles caches d’armes soient découvertes. L’opération d’identification prendra fin à Abidjan le 26 mai prochain. Le Pnrrc déploiera, ensuite, des équipes à l’intérieur du pays. « Mais si nous recevons le financement, nous pourrons mener une opération simultanément à Abidjan et à l’intérieur du pays. Ce sera d’ailleurs l’idéal », a souhaité Daniel Ouattara.
Bamba K. Inza