Représentant le Premier ministre Soro Guillaume au meeting pour la réconciliation nationale, initié par les leaders de la galaxie patriotique, le ministre Sidiki Konaté n’a pas été tendre avec les chefs traditionnels Ebrié et des officiers généraux de l’armée ivoirienne. C’était le mardi 17 mai 2011 à la place Ficgayo de Yopougon.
«Vous n’avez pas été de bons chefs, vous avez failli à votre mission. Nous sommes tous responsables de ce qui s’est passé, mais la responsabilité des chefs de villages de Yopougon est encore plus grave. Certains d’entre eux étaient des chefs miliciens, ce sont eux qui réceptionnaient les containers d’armes, qui encadraient les jeunes gens recrutés par Blé Goudé Charles. A côté des chefs de villages, il y a des généraux de notre armée. Comment expliquer qu’à Yopougon où vivent beaucoup de ces généraux, les miliciens étaient les plus nombreux et nous avons eu beaucoup de difficultés ? Cela veut dire qu’il y avait une connexion entre ces généraux et les miliciens (…) Les responsables militaires de Yopougon, les chefs de villages et le maire n’ont pas fait leur travail et je ne le dis pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais pour amener les chefs de villages à changer », a souligné le ministre Sidiki Konaté,
qui a rappelé la lettre qu’il a écrite au général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées. Devant Eugène Djué, Koné Largaton, Koné Seydou, Elie Halassou, Kima Emile, Sam l’Africain, Maguy le Tocard, tous des proches du Président Laurent Gbagbo et Karamoko Yayoro, Sidiki Konaté a invité les populations de Yopougon à réapprendre à vivre ensemble pour bâtir une Côte d’Ivoire forte. « La Côte d’Ivoire revient de la mort à la vie. Des Ivoiriens ont été méchants envers d’autres Ivoiriens, nous sommes tous allés loin dans la bêtise humaine. On avait mis de la haine dans le cœur des Ivoiriens, des pasteurs parlaient de la haine et à cause de cette haine qu’on a enseignée aux gens, des Ivoiriens ont commencé à brûler d’autres Ivoiriens (…) Si Laurent Gbagbo avait attrapé Alassane Ouattara pendant cette crise, il allait lui mettre une balle dans la tête. Mais je suis confiant, parce que les gens vont
suivre ce qu’Alassane Ouattara dit, parce que ceux qui le suivent sont civilisés (…) Ne pensez pas à vous venger, ce n’est pas aux populations de se faire justice si vous respectez Alassane Ouattara », a longuement insisté le représentant du Premier ministre. S’inscrivant donc dans la dynamique de la réconciliation nationale, les leaders de la galaxie patriotique, ont réitéré leur engagement aux côtés du Dr Alassane Ouattara et de son gouvernement pour le développement de la Côte d’Ivoire. « Je vous demande pardon », a déclaré à genoux, Maguy le Tocard, le responsable d’un groupe de miliciens pro-Gbagbo. Le commandant du groupement tactique opérationnel de Yopougon, Chérif Ousmane, a pour sa part demandé à tous ceux qui détiennent encore des armes de les déposer pour aider le Président de la République à mener à bien son programme. « Nous devons tous être au rassemblement, présents dans les patrouilles pour
rassurer davantage les populations », a-t-il dit aux gendarmes et policiers de la commune de Yopougon.
Olivier Dion
«Vous n’avez pas été de bons chefs, vous avez failli à votre mission. Nous sommes tous responsables de ce qui s’est passé, mais la responsabilité des chefs de villages de Yopougon est encore plus grave. Certains d’entre eux étaient des chefs miliciens, ce sont eux qui réceptionnaient les containers d’armes, qui encadraient les jeunes gens recrutés par Blé Goudé Charles. A côté des chefs de villages, il y a des généraux de notre armée. Comment expliquer qu’à Yopougon où vivent beaucoup de ces généraux, les miliciens étaient les plus nombreux et nous avons eu beaucoup de difficultés ? Cela veut dire qu’il y avait une connexion entre ces généraux et les miliciens (…) Les responsables militaires de Yopougon, les chefs de villages et le maire n’ont pas fait leur travail et je ne le dis pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais pour amener les chefs de villages à changer », a souligné le ministre Sidiki Konaté,
qui a rappelé la lettre qu’il a écrite au général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées. Devant Eugène Djué, Koné Largaton, Koné Seydou, Elie Halassou, Kima Emile, Sam l’Africain, Maguy le Tocard, tous des proches du Président Laurent Gbagbo et Karamoko Yayoro, Sidiki Konaté a invité les populations de Yopougon à réapprendre à vivre ensemble pour bâtir une Côte d’Ivoire forte. « La Côte d’Ivoire revient de la mort à la vie. Des Ivoiriens ont été méchants envers d’autres Ivoiriens, nous sommes tous allés loin dans la bêtise humaine. On avait mis de la haine dans le cœur des Ivoiriens, des pasteurs parlaient de la haine et à cause de cette haine qu’on a enseignée aux gens, des Ivoiriens ont commencé à brûler d’autres Ivoiriens (…) Si Laurent Gbagbo avait attrapé Alassane Ouattara pendant cette crise, il allait lui mettre une balle dans la tête. Mais je suis confiant, parce que les gens vont
suivre ce qu’Alassane Ouattara dit, parce que ceux qui le suivent sont civilisés (…) Ne pensez pas à vous venger, ce n’est pas aux populations de se faire justice si vous respectez Alassane Ouattara », a longuement insisté le représentant du Premier ministre. S’inscrivant donc dans la dynamique de la réconciliation nationale, les leaders de la galaxie patriotique, ont réitéré leur engagement aux côtés du Dr Alassane Ouattara et de son gouvernement pour le développement de la Côte d’Ivoire. « Je vous demande pardon », a déclaré à genoux, Maguy le Tocard, le responsable d’un groupe de miliciens pro-Gbagbo. Le commandant du groupement tactique opérationnel de Yopougon, Chérif Ousmane, a pour sa part demandé à tous ceux qui détiennent encore des armes de les déposer pour aider le Président de la République à mener à bien son programme. « Nous devons tous être au rassemblement, présents dans les patrouilles pour
rassurer davantage les populations », a-t-il dit aux gendarmes et policiers de la commune de Yopougon.
Olivier Dion