Le Président de la République a appelé les Ivoiriens à la réconciliation et au pardon. Ce message a été perçu cinq sur cinq par les populations de la cité Fairmont d’Attécoubé. Celles-ci ont organisé un grand rassemblement le samedi 15 mai 2011 au cours duquel le commandant Touré Moussa qui représentait l’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) a demandé à tous ceux qui détiennent encore des armes de les déposer.
Au nom des chefs d’état-major, les généraux Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko, le commandant Touré Moussa a fait remarquer que l’attente et la cohésion sont de mise au sein de la grande muette et des autres Forces. Il a donc invité les populations à leur emboîter le pas. Le représentant de l’état-major a saisi l’occasion pour s’excuser des préjudices causés par des éléments incontrôlés des Frci vis-à-vis des populations. « Nous sommes venus vous demander pardon. Continuez à nous soutenir », a-t-il laissé entendre au cours de cette cérémonie initiée par le forum pour la consolidation de la paix qui regroupe toutes les sensibilités politiques et religieuses. S’adressant aux combattants qui détiennent toujours des armes, le commandant Touré les a invités à venir les déposer. « Tous ceux qui ont des armes à la maison, qu’ils viennent les déposer chez l’imam », a-t-il plaidé. Le commandant Ouattara Lassina d’Adjamé a insisté pour sa part sur la nécessité pour les gendarmes de regagner les différentes unités. ‘’Nous ne sommes pas venus pour prendre votre place’’, les a-t-on rassurés. Pour sa part, le maire de la commune d’Attécoubé Danho Paulin a salué la tenue de cette manifestation qui va dans le sens, selon lui, du vent de la réconciliation qui souffle sur la Côte d’Ivoire depuis l’accession d’Alassane Ouattara à la magistrature suprême. Il estime que les Ivoiriens doivent désormais renouer avec la paix, le dialogue et l’amour du prochain. « Il y a un moment pour la paix et un moment pour la guerre. Aujourd’hui, c’est le moment de la paix. Il faut qu’on se parle. Que les victimes et les bourreaux se pardonnent », a-t-il conseillé. Le premier magistrat n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude aux Frci pour avoir libéré la Côte d’Ivoire. « Nous sommes venus vous féliciter et vous
encourager. Vous pouvez compter sur nos populations », a-t-il déclaré. A l’occasion de cette cérémonie qui marquait le troisième jour du deuil national, des prières pour la paix en Côte d’Ivoire ont été dites par le président du Forum pour la consolidation de la paix le père Mathieu Yapi et son adjoint l’imam Ouédraogo.
Touré Abdoulaye
Au nom des chefs d’état-major, les généraux Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko, le commandant Touré Moussa a fait remarquer que l’attente et la cohésion sont de mise au sein de la grande muette et des autres Forces. Il a donc invité les populations à leur emboîter le pas. Le représentant de l’état-major a saisi l’occasion pour s’excuser des préjudices causés par des éléments incontrôlés des Frci vis-à-vis des populations. « Nous sommes venus vous demander pardon. Continuez à nous soutenir », a-t-il laissé entendre au cours de cette cérémonie initiée par le forum pour la consolidation de la paix qui regroupe toutes les sensibilités politiques et religieuses. S’adressant aux combattants qui détiennent toujours des armes, le commandant Touré les a invités à venir les déposer. « Tous ceux qui ont des armes à la maison, qu’ils viennent les déposer chez l’imam », a-t-il plaidé. Le commandant Ouattara Lassina d’Adjamé a insisté pour sa part sur la nécessité pour les gendarmes de regagner les différentes unités. ‘’Nous ne sommes pas venus pour prendre votre place’’, les a-t-on rassurés. Pour sa part, le maire de la commune d’Attécoubé Danho Paulin a salué la tenue de cette manifestation qui va dans le sens, selon lui, du vent de la réconciliation qui souffle sur la Côte d’Ivoire depuis l’accession d’Alassane Ouattara à la magistrature suprême. Il estime que les Ivoiriens doivent désormais renouer avec la paix, le dialogue et l’amour du prochain. « Il y a un moment pour la paix et un moment pour la guerre. Aujourd’hui, c’est le moment de la paix. Il faut qu’on se parle. Que les victimes et les bourreaux se pardonnent », a-t-il conseillé. Le premier magistrat n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude aux Frci pour avoir libéré la Côte d’Ivoire. « Nous sommes venus vous féliciter et vous
encourager. Vous pouvez compter sur nos populations », a-t-il déclaré. A l’occasion de cette cérémonie qui marquait le troisième jour du deuil national, des prières pour la paix en Côte d’Ivoire ont été dites par le président du Forum pour la consolidation de la paix le père Mathieu Yapi et son adjoint l’imam Ouédraogo.
Touré Abdoulaye