Ce sera demain. Le parti à la rose se réunit mercredi à travers un comité central censé trancher entre autres questions, celle pressante, de l’entrée ou non du Front populaire ivoirien (Fpi) dans le gouvernement que se prépare à proclamer Alassane Ouattara. La réunion du comité central se tiendra dans un lieu pas forcément habituel : le siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) à Cocody. Le QG du Fpi en zone 4- cadre ordinaire pour ce type de rencontre- n’ayant pas survécu aux affres de la crise armée, il a fallu trouver une solution de rechange. Le siège du Cnrd à Cocody est apparu aux yeux de l’actuelle direction un cadre propice pour accueillir la réunion du comité central.
La réunion mobilisera tout ce que le parti a de matière grise et qui soit libre de tout mouvement : il est un secret de Polichinelle que plusieurs responsables du Fpi se trouvent, soit en résidence surveillée, soit dans la clandestinité. Le comité central devra examiner l’un après l’autre les sujets d’actualité : de la situation des cadres en détention ou en exil à la question sécuritaire en passant par l’entrée ou non au sein du gouvernement. Sur le dernier point, on sait que l’actuelle direction amenée par Koulibaly Mamadou, 3e vice-président, a estimé impérieux de prendre langue avec la base avant toute décision : « (Il faut que) nous ayons une réunion avec le secrétariat général du parti, que nous réunissions le Comité central du parti, le groupe parlementaire du parti pour débattre de la question de savoir si oui ou non si nous entrons dans le gouvernement, et comment nous y entrons, est-ce que nous partageons le programme qui va être appliqué ou pas. Ça, ce sont des questions que Koulibaly seul ne peut pas décider. Il nous faut faire des réunions nécessairement avec les instances du parti ». (cf entretien sur Onuci-fm mardi 18 mai 2011).
Le comité central de ce mercredi ne réunira pas certes son monde habituel. Mais il agira probablement de manière à arrêter des décisions qui reflètent la nouvelle ligne politique du Fpi : accompagner le processus de normalisation en cours sans pour autant se renier.
Kisselminan COULIBALY
La réunion mobilisera tout ce que le parti a de matière grise et qui soit libre de tout mouvement : il est un secret de Polichinelle que plusieurs responsables du Fpi se trouvent, soit en résidence surveillée, soit dans la clandestinité. Le comité central devra examiner l’un après l’autre les sujets d’actualité : de la situation des cadres en détention ou en exil à la question sécuritaire en passant par l’entrée ou non au sein du gouvernement. Sur le dernier point, on sait que l’actuelle direction amenée par Koulibaly Mamadou, 3e vice-président, a estimé impérieux de prendre langue avec la base avant toute décision : « (Il faut que) nous ayons une réunion avec le secrétariat général du parti, que nous réunissions le Comité central du parti, le groupe parlementaire du parti pour débattre de la question de savoir si oui ou non si nous entrons dans le gouvernement, et comment nous y entrons, est-ce que nous partageons le programme qui va être appliqué ou pas. Ça, ce sont des questions que Koulibaly seul ne peut pas décider. Il nous faut faire des réunions nécessairement avec les instances du parti ». (cf entretien sur Onuci-fm mardi 18 mai 2011).
Le comité central de ce mercredi ne réunira pas certes son monde habituel. Mais il agira probablement de manière à arrêter des décisions qui reflètent la nouvelle ligne politique du Fpi : accompagner le processus de normalisation en cours sans pour autant se renier.
Kisselminan COULIBALY