Les raisons
Une rencontre entre Guillaume Soro et des cadres du Front populaire ivoirien (Fpi), prévue le 26 mai 2011 en fin de matinée, à la Primature, au Plateau a été ajournée sine die. Les journalistes présents ont été informés que cette rencontre n'aurait plus lieu, sans plus de précisions. « Le Premier ministre a annulé tous ses rendez-vous de la journée du fait de certains imprévus », a indiqué plus tard, Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre, chargé de la communication et des médias, au cours d'un entretien téléphonique. Qui a laissé entendre que ce report ( à une date ultérieure) ne cachait pas un souci majeur. Guillaume Soro préparait, en fait, une visite au président Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), à Daoukro, toujours selon cette source officielle. Rencontre qui, a-t-elle ajouté, est prévue pour aujourd'hui. « Vous savez quand il (Guillaume Soro) ajourne un rendez-vous, il prend le soin de discuter au téléphone avec ceux qu'il devrait rencontrer. La rencontre n'est pas annulée, elle est suspendue », a-t-elle insisté. Sans trahir un secret, Alain Lobognon pense que la réunion d'hier s'inscrivait dans le cadre de la formation du futur gouvernement. « C'est la première fois (depuis la chute de Laurent Gbagbo, Ndlr) qu'il devait rencontrer des cadres du Fpi et certainement que ceux-ci allaient lui exposer des problèmes », a-t-il souligné, indiquant que cette réunion devait se tenir à la demande du Fpi. Du côté de ce parti, on se dit surpris qu'une telle réunion devait avoir lieu. Des cadres que nous avons joints au téléphone (dans l'impossibilité de discuter directement avec le secrétaire général, Miaka Ouréto) ont laissé entendre qu'ils n'étaient pas informés de la tenue de cette rencontre. Après sa réunion du comité central, le 25 mai dernier, le parti fondé par l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo avait posé des conditions à une éventuelle entrée au gouvernement. « La question de fond qui se posait à nous était de voir si oui ou non le Fpi et ses alliés du Cnrd acceptaient ou accepteraient d’aller au gouvernement au cas où ils auraient été contactés. Les débats qui ont suivi ont soulevé une série de questions que les militants auraient voulu voir discuter d’abord. (...) », avait déclaré Mamadou Koulibaly qui conduit actuellement le parti suite à l'incarcération au nord du pays de son président (Affi N'Guessan) et de ses deux premiers vice-présidents, Aboudramane Sangaré et Simone Gbagbo. D'ailleurs, il a fait observer qu'officiellement, le Fpi n’avait pas été contacté. Et qu'ensuite son parti n'était pas pressé d’y aller. « Quand nous serons prêts, quand les conditions seront remplies, les conditions de sécurité, de libération de nos camarades, disent les militants, alors, nous pourrons envisager sérieusement d’entrer au gouvernement. Y a pas d’urgence ! » avait estimé le président le 3è vice président du Fpi.
Jonas BAIKEH
Une rencontre entre Guillaume Soro et des cadres du Front populaire ivoirien (Fpi), prévue le 26 mai 2011 en fin de matinée, à la Primature, au Plateau a été ajournée sine die. Les journalistes présents ont été informés que cette rencontre n'aurait plus lieu, sans plus de précisions. « Le Premier ministre a annulé tous ses rendez-vous de la journée du fait de certains imprévus », a indiqué plus tard, Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre, chargé de la communication et des médias, au cours d'un entretien téléphonique. Qui a laissé entendre que ce report ( à une date ultérieure) ne cachait pas un souci majeur. Guillaume Soro préparait, en fait, une visite au président Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), à Daoukro, toujours selon cette source officielle. Rencontre qui, a-t-elle ajouté, est prévue pour aujourd'hui. « Vous savez quand il (Guillaume Soro) ajourne un rendez-vous, il prend le soin de discuter au téléphone avec ceux qu'il devrait rencontrer. La rencontre n'est pas annulée, elle est suspendue », a-t-elle insisté. Sans trahir un secret, Alain Lobognon pense que la réunion d'hier s'inscrivait dans le cadre de la formation du futur gouvernement. « C'est la première fois (depuis la chute de Laurent Gbagbo, Ndlr) qu'il devait rencontrer des cadres du Fpi et certainement que ceux-ci allaient lui exposer des problèmes », a-t-il souligné, indiquant que cette réunion devait se tenir à la demande du Fpi. Du côté de ce parti, on se dit surpris qu'une telle réunion devait avoir lieu. Des cadres que nous avons joints au téléphone (dans l'impossibilité de discuter directement avec le secrétaire général, Miaka Ouréto) ont laissé entendre qu'ils n'étaient pas informés de la tenue de cette rencontre. Après sa réunion du comité central, le 25 mai dernier, le parti fondé par l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo avait posé des conditions à une éventuelle entrée au gouvernement. « La question de fond qui se posait à nous était de voir si oui ou non le Fpi et ses alliés du Cnrd acceptaient ou accepteraient d’aller au gouvernement au cas où ils auraient été contactés. Les débats qui ont suivi ont soulevé une série de questions que les militants auraient voulu voir discuter d’abord. (...) », avait déclaré Mamadou Koulibaly qui conduit actuellement le parti suite à l'incarcération au nord du pays de son président (Affi N'Guessan) et de ses deux premiers vice-présidents, Aboudramane Sangaré et Simone Gbagbo. D'ailleurs, il a fait observer qu'officiellement, le Fpi n’avait pas été contacté. Et qu'ensuite son parti n'était pas pressé d’y aller. « Quand nous serons prêts, quand les conditions seront remplies, les conditions de sécurité, de libération de nos camarades, disent les militants, alors, nous pourrons envisager sérieusement d’entrer au gouvernement. Y a pas d’urgence ! » avait estimé le président le 3è vice président du Fpi.
Jonas BAIKEH
