Le Parti communiste révolutionnaire de Côte d’Ivoire (Pcrci) s’est prononcé jeudi dernier sur la situation sociopolitique du pays. Dans un exposé liminaire, le secrétaire général, Achy Ekissi dudit parti a pointé du doigt la constitution qui, selon lui, est en partie à l’origine de la fracture sociale actuelle. Ainisi a-t-il recommandé son abrogation. « Il faut abroger la constitution de 2000, source en partie de la crise actuelle. » Pour lui, il faut une constitution démocratique où tous les citoyens ont les mêmes droits et devoirs. « Il faut mettre en place, une constitution où la justice est effectivement indépendante du pouvoir exécutif. Une constitution où le pouvoir appartient effectivement au peuple qui le délègue mais qui a les instruments pour le contrôler ou le reprendre si telle est sa volonté », a-t-il poursuivi. Pour le secétaire général du Pcrci, les nouvelles autorités devraient éviter les erreurs des refondateurs qui, se sont brillamment illustrés dans la mauvaise gestion des affaires de l’Etat.
« Nous sommes à un tournant décisif. Quelle direction le nouveau pouvoir prendra-t-il ?
Sera-t-il un pouvoir où règne la pensée unique ? Un pouvoir qui fait la promotion de l’enrichissement illicite, de la corruption, un pouvoir qui est soumis à l’impérialisme ? Ou bien sera-t-il un pouvoir démocratique et moderne qui lutte contre l’impunité des crimes politiques, économiques, la corruption, l’enrichissement illicite ? », s’est interrogé le premier responsable du Pcrci. Il s’est également prononcé sur la formation du nouveau gouvernement qu’il a qualifié de gouvernement pléthorique au regard, selon lui, de la situation financière très critique du pays du fait du pillage des ressources par le régime déchu. « Ce gouvernement est pléthorique. Le pays n’en a pas, pour l’heure, besoin puisque la situation financière laissée par les refondateurs est très critique », a-t-il déclaré.
N.E
« Nous sommes à un tournant décisif. Quelle direction le nouveau pouvoir prendra-t-il ?
Sera-t-il un pouvoir où règne la pensée unique ? Un pouvoir qui fait la promotion de l’enrichissement illicite, de la corruption, un pouvoir qui est soumis à l’impérialisme ? Ou bien sera-t-il un pouvoir démocratique et moderne qui lutte contre l’impunité des crimes politiques, économiques, la corruption, l’enrichissement illicite ? », s’est interrogé le premier responsable du Pcrci. Il s’est également prononcé sur la formation du nouveau gouvernement qu’il a qualifié de gouvernement pléthorique au regard, selon lui, de la situation financière très critique du pays du fait du pillage des ressources par le régime déchu. « Ce gouvernement est pléthorique. Le pays n’en a pas, pour l’heure, besoin puisque la situation financière laissée par les refondateurs est très critique », a-t-il déclaré.
N.E