De 2.500 Fcfa, la séance de dialyse des malades du rein ayant des prises en charge est passée à 25.000 Fcfa. Une situation due à la rupture des kits de dialyse qui a eu des conséquences dramatiques sur les patients.
Elle marche péniblement et semble très fatiguée. Mais F. Diaby a encore la chance d’être en vie, contrairement à nombre de ses amis qui, eux, se sont tus à jamais. La pénible situation que vit cette malade du rein s’explique, selon elle, par les difficultés que les insuffisants rénaux connaissent depuis plus de 6 mois. «En Côte d’Ivoire, nous faisons la dialyse deux fois par semaine à raison de 2.500 Fcfa la séance pour les malades ayant des prises en charge. Mais il faut dire que depuis plus de 6 mois aujourd’hui, la donne a changé. Les insuffisants rénaux sont obligés de payer 25.000 Fcfa la séance de dialyse. Il leur faut donc un minimum de 50.000Fcfa la semaine. Pour des gens qui, pour la majorité sont sans emploi, où voulez-vous qu’ils trouvent cette somme ?», interroge mademoiselle Diaby, d’une voix à peine audible. Pour ces malades du rein, épurer son sang aujourd’hui, c’est la croix et la bannière. Toute chose qui conduit G. Raymond, un dialysé du Samu, à dire que si en Côte d’Ivoire on parle de période post-crise, chez les dialysés, la crise est encore bien ouverte. Une situation qui, selon eux, s’explique par bien des facteurs.
Du manque de kits…
Au dire de nombreux dialysés, les séances de dialyse se passaient plus ou moins normalement jusqu’au mois d’octobre 2010 où l’acquisition du kit (le dialyseur, la ligne à sang, l’aiguille à fistule, le bicarbonate, le concentré d’acide, les 2 sérums salés, le sérum glucosé, le sparadrap, les compresses, les gants, etc.) a commencé à être un véritable problème. «Suite à nos enquêtes, nous avons compris qu’il y avait un manque de matériel. La Pharmacie de la santé publique (Psp) qui livre les kits au Samu (Service d’aide médicale d’urgence) commençait à ne plus en avoir. Fallait-il rester inactif au risque de voir nos amis perdre la vie ? L’Association ivoirienne des dialysés et insuffisants rénaux (Aidir) a obtenu, grâce à ses relations, une séance de dialyse par le biais d’une association de médecins. Et le calvaire s’est ensuite poursuivi. En 6 mois, nous avons payé 2.500 Fcfa la séance de dialyse pendant seulement deux semaines. Tout le reste du temps, les malades devaient débourser la somme de 25.000 Fcfa ou surseoir à leur traitement», avoue Essan Albert Ettien, président de l’Aidir. Si pour les malades les raisons de cette rupture de stock restent plus où moins inconnues, certaines sources proches du centre des dialysés du Samu ouvrent des brèches. Celles-ci avancent que la Psp reste devoir une facture de 200 millions Fcfa à un de ses fournisseurs. Une information que rejette une source proche de la Psp. «C’est vrai qu’il reste des factures impayées à des fournisseurs, mais aucun d’entre eux n’atteint cette proportion», révèle-t-elle. Un des fournisseurs abonde également dans le même sens. «Les ruptures de stock de kits de dialyse existent actuellement mais ne sont pas dues aux factures impayées. Elles sont plutôt dues à l’embargo de l’Union européenne sur notre port. Mais je puis vous dire qu’avec la levée de l’embargo, nous sommes actuellement en train de nous battre pour que la souffrance des dialysés prenne fin. Mais au délai, le paiement des factures que reste nous devoir la Psp par le gouvernement Soro nous permettrait de nous sentir mieux», confie une source proche d’une structure de distribution de consommables médicaux. Une situation qui a empiré avec la guerre qu’a connue le pays.
...à la guerre qu’a connue la Côte d’Ivoire
Les visages, les pieds et les mains de ces malades qui ‘’luttent contre la mort’’ laissent transparaître des boursoufflures. «Ces œdèmes sont signe d’un mal être. Lorsque les dialyses sont faites correctement, ces enflements ne paraissent pas», soutient le président de l’Aidir. Une situation qu’explique mieux le Dr Moudachirou Mohamed, néphrologue au Chu de Yopougon. Selon ce spécialiste, le rein a pour fonction de réguler les quantités d’eau de l’organisme, de réguler les quantités de sel, de Potassium et autres électrolytes (calcium, phosphore, chlore), de réguler le milieu intérieur en éliminant les produits toxiques de l’organisme (urée, créatinine et acide urique). Et lorsque cette fonction est défaillante, la dialyse reste le traitement de suppléance. «Quand le malade n’est pas dialysé, il accumule l’eau et le sel. Ce qui explique que le corps enfle. Et cela peut rapidement évoluer vers une insuffisance cardiaque », explique Dr Moudachirou. Toute chose qui explique les nombreux décès constatés au sein des dialysés. Au dire du président des dialysés, c’est environ une quarantaine de malades qui sont passés de vie à trépas pendant cette période difficile qu’ils sont encore en train de vivre. «Nous sommes au total 228 dialysés sociaux. 114 au Chu de Cocody, 48 au Chu de Treichville et 66 au centre hospitalier de Yopougon. Des 148 du Chu de Cocody, il ne reste plus que 89. Au centre de dialyse du Chu de Treichville, c’est environ une dizaine de malades qui ne répondent plus à l’appel pendant que 23 décès ont été enregistrés au service de néphrologie du Chu de Yopougon. Il est temps que le président, Alassane Ouattara, pense à ces malades pour arrêter l’hémorragie en notre sein. Mais au-delà, le gouvernement doit songer à la création d’un centre de dialyse à Adjamé et à Anyama pour éviter que tous les dialysés ne soient confinés que dans ces trois centres de Cocody, de Yopougon et de Treichville », souhaite le président de dialysés. Un appel qui certainement sera entendu par le chef de l’Etat qui donne déjà les prémices dans son programme de santé.
Touré Yelly
Encadré : L’insuffisance rénale, qu’est-ce que c’est?
Lorsque les reins sont malades, le sang n’est plus nettoyé suffisamment. On parle alors, selon les néphrologues, d’insuffisance rénale (Ir). Les impuretés de ce fait s’accumulent dans le sang et intoxiquent l’organisme tout entier. Il s’agit donc de la réduction permanente de la filtration des déchets. A ce niveau, selon Dr Moudachirou Mohamed, néphrologue au Chu de Yopougon, le médecin pose le diagnostic d’Ir au vu d’un bilan biologique qui montre une augmentation des taux d’urée et de créatinine.
Les signes de l’Ir
Au début, il n’y a pas de signes propres à l’Ir. «En cas d’insuffisance rénale chronique, les personnes touchées peuvent rester en bonne santé apparente avec des reins fonctionnant de 10 à 20 % de leur capacité normale. Ce n’est qu’à un stade très avancé que l’insuffisance rénale provoque certains symptômes», précise Dr Moudachirou qui révèle que les signes les plus fréquents sont la fatigue générale, l’essoufflement, les troubles du sommeil, le manque d’appétit, l’envie fréquente d’uriner (en particulier la nuit), parfois des nausées et des vomissements. Les pieds, les jambes et la figure peuvent s’enfler (œdèmes). La tension artérielle peut s’élever. Et quand on ressent ces signes, il faut rapidement consulter un agent de santé, un infirmier, une sage-femme ou un médecin.
Les complications de l’Ir
Elles sont nombreuses. Les spécialistes des reins citent notamment une augmentation des déchets de l’organisme (urée, créatinine et acide urique) qui s’accumulent dans le sang. Le sujet se sent mal et présente des nausées, vomissements, perte de l’appétit, troubles du sommeil. L’acidose métabolique s’installe: les reins ne parviennent plus à éliminer les acides issus de la digestion des aliments, qui s’accumulent dans l’organisme. La moelle osseuse ne produit plus assez de globules rouges, nécessaires au transport de l’oxygène dans le sang du fait de la diminution de la fabrication de l’érythropoïétine. Une anémie s’installe et provoque une fatigue importante et persistante ainsi qu’un essoufflement lié au manque d’oxygène. L’anémie, si elle n’est pas traitée, peut entraîner des dommages cardiaques. Le mécanisme de l’absorption du calcium est déréglé et une hypocalcémie (augmentation du calcium) s’installe. Dans le même temps, le taux de phosphore augmente. Ces anomalies provoquent l’augmentation de la fabrication de la parathormone qui est une hormone chargée de réguler le taux de calcium dans le sang. Pour cela, elle va le puiser dans les os, provoquant une fragilisation osseuse. A un stade plus avancé, les reins produisent moins d’urine et l’élimination insuffisante de liquide peut entraîner des œdèmes par accumulation de l’eau en excès. Cette accumulation peut aller jusqu’à l’œdème aigü du poumon. A un stade encore plus avancé, le potassium provenant de l’alimentation n’est plus éliminé correctement. L’excès de potassium dans l’organisme peut provoquer des troubles du fonctionnement musculaire et des troubles du rythme cardiaque (arythmie) pouvant aller jusqu’à l’arrêt du cœur.
Moyens de prévention
Le traitement adéquat et efficace des affections Orl, du diabète, de l’hypertension artérielle, de l’obésité et de toute infection urinaire reste selon les médecins spécialistes de l’Ir, la diminution de la consommation d’alcool. L’on peut également avoir une activité physique régulière, vérifier et mettre à jour ses vaccinations, éviter l’automédication, réduire les apports en sel, avoir une alimentation équilibrée, boire suffisamment et arrêter le tabac. Il est nécessaire pour les femmes enceintes, les patients drépanocytaires, les séropositifs à l’infection à Vih de faire attention à eux. En somme, il convient de consulter au moins une fois par an son médecin.
T. Yelly
Elle marche péniblement et semble très fatiguée. Mais F. Diaby a encore la chance d’être en vie, contrairement à nombre de ses amis qui, eux, se sont tus à jamais. La pénible situation que vit cette malade du rein s’explique, selon elle, par les difficultés que les insuffisants rénaux connaissent depuis plus de 6 mois. «En Côte d’Ivoire, nous faisons la dialyse deux fois par semaine à raison de 2.500 Fcfa la séance pour les malades ayant des prises en charge. Mais il faut dire que depuis plus de 6 mois aujourd’hui, la donne a changé. Les insuffisants rénaux sont obligés de payer 25.000 Fcfa la séance de dialyse. Il leur faut donc un minimum de 50.000Fcfa la semaine. Pour des gens qui, pour la majorité sont sans emploi, où voulez-vous qu’ils trouvent cette somme ?», interroge mademoiselle Diaby, d’une voix à peine audible. Pour ces malades du rein, épurer son sang aujourd’hui, c’est la croix et la bannière. Toute chose qui conduit G. Raymond, un dialysé du Samu, à dire que si en Côte d’Ivoire on parle de période post-crise, chez les dialysés, la crise est encore bien ouverte. Une situation qui, selon eux, s’explique par bien des facteurs.
Du manque de kits…
Au dire de nombreux dialysés, les séances de dialyse se passaient plus ou moins normalement jusqu’au mois d’octobre 2010 où l’acquisition du kit (le dialyseur, la ligne à sang, l’aiguille à fistule, le bicarbonate, le concentré d’acide, les 2 sérums salés, le sérum glucosé, le sparadrap, les compresses, les gants, etc.) a commencé à être un véritable problème. «Suite à nos enquêtes, nous avons compris qu’il y avait un manque de matériel. La Pharmacie de la santé publique (Psp) qui livre les kits au Samu (Service d’aide médicale d’urgence) commençait à ne plus en avoir. Fallait-il rester inactif au risque de voir nos amis perdre la vie ? L’Association ivoirienne des dialysés et insuffisants rénaux (Aidir) a obtenu, grâce à ses relations, une séance de dialyse par le biais d’une association de médecins. Et le calvaire s’est ensuite poursuivi. En 6 mois, nous avons payé 2.500 Fcfa la séance de dialyse pendant seulement deux semaines. Tout le reste du temps, les malades devaient débourser la somme de 25.000 Fcfa ou surseoir à leur traitement», avoue Essan Albert Ettien, président de l’Aidir. Si pour les malades les raisons de cette rupture de stock restent plus où moins inconnues, certaines sources proches du centre des dialysés du Samu ouvrent des brèches. Celles-ci avancent que la Psp reste devoir une facture de 200 millions Fcfa à un de ses fournisseurs. Une information que rejette une source proche de la Psp. «C’est vrai qu’il reste des factures impayées à des fournisseurs, mais aucun d’entre eux n’atteint cette proportion», révèle-t-elle. Un des fournisseurs abonde également dans le même sens. «Les ruptures de stock de kits de dialyse existent actuellement mais ne sont pas dues aux factures impayées. Elles sont plutôt dues à l’embargo de l’Union européenne sur notre port. Mais je puis vous dire qu’avec la levée de l’embargo, nous sommes actuellement en train de nous battre pour que la souffrance des dialysés prenne fin. Mais au délai, le paiement des factures que reste nous devoir la Psp par le gouvernement Soro nous permettrait de nous sentir mieux», confie une source proche d’une structure de distribution de consommables médicaux. Une situation qui a empiré avec la guerre qu’a connue le pays.
...à la guerre qu’a connue la Côte d’Ivoire
Les visages, les pieds et les mains de ces malades qui ‘’luttent contre la mort’’ laissent transparaître des boursoufflures. «Ces œdèmes sont signe d’un mal être. Lorsque les dialyses sont faites correctement, ces enflements ne paraissent pas», soutient le président de l’Aidir. Une situation qu’explique mieux le Dr Moudachirou Mohamed, néphrologue au Chu de Yopougon. Selon ce spécialiste, le rein a pour fonction de réguler les quantités d’eau de l’organisme, de réguler les quantités de sel, de Potassium et autres électrolytes (calcium, phosphore, chlore), de réguler le milieu intérieur en éliminant les produits toxiques de l’organisme (urée, créatinine et acide urique). Et lorsque cette fonction est défaillante, la dialyse reste le traitement de suppléance. «Quand le malade n’est pas dialysé, il accumule l’eau et le sel. Ce qui explique que le corps enfle. Et cela peut rapidement évoluer vers une insuffisance cardiaque », explique Dr Moudachirou. Toute chose qui explique les nombreux décès constatés au sein des dialysés. Au dire du président des dialysés, c’est environ une quarantaine de malades qui sont passés de vie à trépas pendant cette période difficile qu’ils sont encore en train de vivre. «Nous sommes au total 228 dialysés sociaux. 114 au Chu de Cocody, 48 au Chu de Treichville et 66 au centre hospitalier de Yopougon. Des 148 du Chu de Cocody, il ne reste plus que 89. Au centre de dialyse du Chu de Treichville, c’est environ une dizaine de malades qui ne répondent plus à l’appel pendant que 23 décès ont été enregistrés au service de néphrologie du Chu de Yopougon. Il est temps que le président, Alassane Ouattara, pense à ces malades pour arrêter l’hémorragie en notre sein. Mais au-delà, le gouvernement doit songer à la création d’un centre de dialyse à Adjamé et à Anyama pour éviter que tous les dialysés ne soient confinés que dans ces trois centres de Cocody, de Yopougon et de Treichville », souhaite le président de dialysés. Un appel qui certainement sera entendu par le chef de l’Etat qui donne déjà les prémices dans son programme de santé.
Touré Yelly
Encadré : L’insuffisance rénale, qu’est-ce que c’est?
Lorsque les reins sont malades, le sang n’est plus nettoyé suffisamment. On parle alors, selon les néphrologues, d’insuffisance rénale (Ir). Les impuretés de ce fait s’accumulent dans le sang et intoxiquent l’organisme tout entier. Il s’agit donc de la réduction permanente de la filtration des déchets. A ce niveau, selon Dr Moudachirou Mohamed, néphrologue au Chu de Yopougon, le médecin pose le diagnostic d’Ir au vu d’un bilan biologique qui montre une augmentation des taux d’urée et de créatinine.
Les signes de l’Ir
Au début, il n’y a pas de signes propres à l’Ir. «En cas d’insuffisance rénale chronique, les personnes touchées peuvent rester en bonne santé apparente avec des reins fonctionnant de 10 à 20 % de leur capacité normale. Ce n’est qu’à un stade très avancé que l’insuffisance rénale provoque certains symptômes», précise Dr Moudachirou qui révèle que les signes les plus fréquents sont la fatigue générale, l’essoufflement, les troubles du sommeil, le manque d’appétit, l’envie fréquente d’uriner (en particulier la nuit), parfois des nausées et des vomissements. Les pieds, les jambes et la figure peuvent s’enfler (œdèmes). La tension artérielle peut s’élever. Et quand on ressent ces signes, il faut rapidement consulter un agent de santé, un infirmier, une sage-femme ou un médecin.
Les complications de l’Ir
Elles sont nombreuses. Les spécialistes des reins citent notamment une augmentation des déchets de l’organisme (urée, créatinine et acide urique) qui s’accumulent dans le sang. Le sujet se sent mal et présente des nausées, vomissements, perte de l’appétit, troubles du sommeil. L’acidose métabolique s’installe: les reins ne parviennent plus à éliminer les acides issus de la digestion des aliments, qui s’accumulent dans l’organisme. La moelle osseuse ne produit plus assez de globules rouges, nécessaires au transport de l’oxygène dans le sang du fait de la diminution de la fabrication de l’érythropoïétine. Une anémie s’installe et provoque une fatigue importante et persistante ainsi qu’un essoufflement lié au manque d’oxygène. L’anémie, si elle n’est pas traitée, peut entraîner des dommages cardiaques. Le mécanisme de l’absorption du calcium est déréglé et une hypocalcémie (augmentation du calcium) s’installe. Dans le même temps, le taux de phosphore augmente. Ces anomalies provoquent l’augmentation de la fabrication de la parathormone qui est une hormone chargée de réguler le taux de calcium dans le sang. Pour cela, elle va le puiser dans les os, provoquant une fragilisation osseuse. A un stade plus avancé, les reins produisent moins d’urine et l’élimination insuffisante de liquide peut entraîner des œdèmes par accumulation de l’eau en excès. Cette accumulation peut aller jusqu’à l’œdème aigü du poumon. A un stade encore plus avancé, le potassium provenant de l’alimentation n’est plus éliminé correctement. L’excès de potassium dans l’organisme peut provoquer des troubles du fonctionnement musculaire et des troubles du rythme cardiaque (arythmie) pouvant aller jusqu’à l’arrêt du cœur.
Moyens de prévention
Le traitement adéquat et efficace des affections Orl, du diabète, de l’hypertension artérielle, de l’obésité et de toute infection urinaire reste selon les médecins spécialistes de l’Ir, la diminution de la consommation d’alcool. L’on peut également avoir une activité physique régulière, vérifier et mettre à jour ses vaccinations, éviter l’automédication, réduire les apports en sel, avoir une alimentation équilibrée, boire suffisamment et arrêter le tabac. Il est nécessaire pour les femmes enceintes, les patients drépanocytaires, les séropositifs à l’infection à Vih de faire attention à eux. En somme, il convient de consulter au moins une fois par an son médecin.
T. Yelly