A peine rentré de Yamoussoukro où il a reçu 165 chefs Bété de la région du Fromager, le président de la commission dialogue, vérité et réconciliation, s’est-il entretenu lundi dernier, à sa résidence, avec les acteurs opérant dans le secteur du vivrier. Ces professionnels conduits par Mme Boti Rosalie, pour les femmes et M. Diarrassouba Abdramane pour les hommes, venus en grand nombre, ont dit ce qu’ils attendaient du processus de réconciliation national. Il ressort de l’intervention de la présidente de la Confédération nationale des acteurs du vivrier que plus que quiconque, les femmes de Côte d’Ivoire sont engagées dans le processus de réconciliation national. Car, est-elle convaincue, « sans paix, il n’y a pas de sécurité qui est une condition pour le développement de nos activités ». Aussi, à l’entendre, les femmes de Côte d’Ivoire sont-elles prêtes à prendre toute leur place dans ce vaste mouvement de la renaissance de la Côte d’Ivoire. Avant d’entretenir ses hôtes, le président de la Commission dialogue, vérité, réconciliation, en a profité pour répondre à des oiseaux de mauvais augure qui pensent qu’il met la charrue avant les bœufs dans sa démarche. « Que ceux qui sont nostalgiques d’un passé récent, comprennent que le temps de vaines querelles est passé » a-t-il martelé. Plus explicite, il dit avoir une nette idée de la mission qui lui a été confiée. Aussi, en homme de devoir, a-t-il décidé de l’accomplir avec dévouement. « Mon rôle, ce n’est pas de rester dans mon bureau » a-t-il laissé entendre. Se tournant vers ses hôtes, il a fait savoir que la réconciliation était une nécessité, un préalable à tout développement socio économique en vue d’une Côte d’Ivoire nouvelle. « Nous sommes fatigués d’une Côte d’Ivoire perpétuellement en querelle et divisée » a asséné l’orateur sous une salve d’applaudissements du public qui approuve ainsi sa démarche.
IBK
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