Les dégâts de la crise post-électorale gênent toujours la reprise des cours à l’Education nationale. Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) note que les cours n’ont pas repris dans des établissements pillés ou saccagés. Réalité valable à l’enseignement public et privé. Il se désole de l’occupation de certains locaux par des éléments armés. Les maîtres dont les domiciles ont été endommagés ne sont pas encore sereins dans cette reprise à en croire Mesmin Comoé.
Mais il ne faut pas désespérer sur toute la ligne. Selon le spécialiste, les programmes scolaires sont quasi achevés dans les zones qui ne connaissent pas de difficultés particulières. La réunion de vérité tenue à la mi-mai entre Kandia Camara et les acteurs de l’école au lycée Sainte-Marie de Cocody a produit des avancées non négligeables. A ce jour, la majorité des écoles a ouvert sur l’étendue du territoire national. Les 200.000 élèves des communes d’Abobo et de Yopougon reprennent au fur et à mesure le chemin des classes. Les enseignants reviennent peu à peu à l’école. Au niveau du ministère, on certifie que des actions se mènent sur le terrain avec l’appui de l’Unicef pour remettre en place les infrastructures endommagées sur toute l’étendue du territoire.
La question sécuritaire soulevée par les acteurs de l’école serait aussi prise en compte. Un proche du cabinet de Kandia note que la sensibilisation des parents d’élèves est en cours pour que les enfants retournent en classe là où les bâtiments sont saufs. La source ajoute qu’un travail se fait pour une relocalisation probable des élèves déplacés. La priorité selon notre informateur, reste la sécurisation des établissements ayant servi de locaux aux combattants. Des négociations seraient en cours pour que les Frci libèrent les écoles qu’elles occupent. « Les cours ont repris dans la majeure partie des Dren. Jusqu’à fin juin, tout sera dans la normale », renchérit l’interlocuteur.
Nesmon De Laure
Mais il ne faut pas désespérer sur toute la ligne. Selon le spécialiste, les programmes scolaires sont quasi achevés dans les zones qui ne connaissent pas de difficultés particulières. La réunion de vérité tenue à la mi-mai entre Kandia Camara et les acteurs de l’école au lycée Sainte-Marie de Cocody a produit des avancées non négligeables. A ce jour, la majorité des écoles a ouvert sur l’étendue du territoire national. Les 200.000 élèves des communes d’Abobo et de Yopougon reprennent au fur et à mesure le chemin des classes. Les enseignants reviennent peu à peu à l’école. Au niveau du ministère, on certifie que des actions se mènent sur le terrain avec l’appui de l’Unicef pour remettre en place les infrastructures endommagées sur toute l’étendue du territoire.
La question sécuritaire soulevée par les acteurs de l’école serait aussi prise en compte. Un proche du cabinet de Kandia note que la sensibilisation des parents d’élèves est en cours pour que les enfants retournent en classe là où les bâtiments sont saufs. La source ajoute qu’un travail se fait pour une relocalisation probable des élèves déplacés. La priorité selon notre informateur, reste la sécurisation des établissements ayant servi de locaux aux combattants. Des négociations seraient en cours pour que les Frci libèrent les écoles qu’elles occupent. « Les cours ont repris dans la majeure partie des Dren. Jusqu’à fin juin, tout sera dans la normale », renchérit l’interlocuteur.
Nesmon De Laure