L’emploi de la jeunesse est une préoccupation très importante du projet de société et du programme de gouvernement du Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Une dotation de 400 milliards de FCA est prévue pour la création d’un million d’emplois des jeunes. A cela s’ajoute 80 milliards de lignes de crédit à taux réduits adaptées aux financements des projets portés par les jeunes. Il prévoit redynamiser les dispositifs de placements des jeunes à la recherche d’un emploi. Si ce programme venait à être réalisé, nous pensons que le plein emploi sera atteint. Ce qui va permettre une croissance à deux chiffres de notre économie avant la fin de ce quinquennat.
Comment pouvons-nous atteindre l’objectif de ce projet de société et du programme de
gouvernement ?
Création d’emplois
Les Petites et Moyennes Entreprises constituent le poumon de la croissance économique d’un pays. Un financement de ces entreprises leur donnera une bouffée d’oxygène. Mais les conditions de financement doivent être claires en ce qui concerne l’embauche des jeunes. Pour qu’il y ait un circuit économique, dès lors que ces entreprises reçoivent une aide du gouvernement par le biais du ministère de l’Economie et des Finances, elles se doivent d’employer les jeunes. Ceux-ci en retour contribuent au paiement de taxes fiscales à l’Etat de Côte d’ Ivoire à travers leur salaire. On assiste à un retour sur investissement. Lors d’une rencontre entre les opérateurs économiques et le Ministre de l’Economie et des Finances, Mr. Charles Diby KOFFI a signifié à ses hôtes l’importance de l’embauche des jeunes sur le sujet de leur financement. Dorénavant, ces entreprises doivent savoir
que leur rôle est très important dans la création d’emplois pour les jeunes en vue, d’une économie forte. Il ne peut y avoir de croissance économie sans création d’emplois.
Redynamisation des dispositifs de placement
L’Agence d’Etude et pour la Promotion de l’Emploi (AGEPE) est une structure caduque qui doit disparaître ou restructurer. A notre avis, un Centre National d’Emploi doit être créé pour répondre à l’attente du Président de la République. En ce qui concerne le ministère de tutelle de cette structure, elle doit être confiée au ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi. Cette structure se chargera de recenser toutes les entreprises privées et les structures publiques de l’Etat pour une meilleure optimisation de l’emploi des jeunes. Il s’agit de trouver un stage obligatoire et payant de 6 à 9 mois pour les jeunes diplômés en fonction de leurs filières. Ce qui va constituer un pré-emploi pour les concernés. Alors, nous résolvons le manque d’expérience professionnelle pour ces jeunes. En ce qui concerne l’orientation sur ce projet, les entreprises privées, qui s’y engageront, auront leurs taxes fiscales diminuées. Ce projet peut être généralisé dans le secteur de l’enseignement à savoir
le Primaire et le Secondaire pour pallier le manque d’enseignants dans certaines régions du pays.
Ces derniers, ayant acquis une formation, peuvent rester dans l’enseignement par voie de concours.
Dans le cas contraire, une condition si ils veulent passer un autre concours de la Fonction Publique.
Revoir la Zone Franche
Dans un pays, pour inciter à l’investissement étranger, des stratégies sont mises en place pour favoriser ce type d’investissement. C’est pourquoi, une Zone Franche a été créée dans le domaine de la Biotechnologie, appelée VITIB. C’est sans doute, développer la technologie dans notre pays. Il est bon de rappeler qu’un centre de technopole a été créé à Yamoussoukro dans le but de faire de la Côte d’Ivoire, le centre nerveux de la technologie en Afrique. Nous pensons que les deux projets se rejoignent. Alors, la nouvelle Zone Franche doit prendre en compte tous les secteurs d’activités à savoir l’Agroalimentaire, les fabrications de matériaux de constructions et bien d’autres. La Côte d’Ivoire dispose de matières premières agricoles et minières pour encourager l’installation de nombreuses entreprises étrangères. On pourra associer aussi les Ivoiriens de la Diaspora qui disposent des projets de création d’entreprises. En définitif, ces entreprises vont contribuer à la création de milliers d’emplois. Et si les anciennes entreprises renaissent de leurs cendres ; Par des accords, la Côte d’Ivoire a créé des structures de recherche et d’encadrement ; cela a permis de réaliser des projets qui ont contribué à mettre en place son tissu industriel. Pour développer la culture du coton et la production du textile, la Compagnie Ivoirienne pour le Développement du Textile (CIDT) a permis à notre pays de disposer d’une bonne production du coton et des unités industrielles de traitement de coton, à savoir GONFREVILLE, UTEXCI, COTIVO et TRITURAF. Ces unités de production doivent être réhabilitées et équipées avec une technologie de pointe afin de créer des milliers d’emplois pour la jeunesse. Le domaine du coton est facteur déterminant pour la durabilité d’emplois stable dans le Nord du pays. A cela, nous pouvons ajouter la modernisation de l’élevage avec la construction de grands abattoirs modernes qui pourront distribuer de la viande dans le Sud du pays. Pour assurer une autosuffisance alimentaire, notre pays s’est doté des usines de décorticage de culture de riz à travers le projet SODERIZ dans la partie Sud et Ouest du pays. A notre avis, il faut que ces structures reviennent pour créer de l’emploi pour les jeunes et aussi pour freiner l’exode rural qui prend de plus en plus de l’ampleur. La jeunesse veut s’affirmer par le travail qui est source d’indépendance et de liberté. Elle attend contribuer au développement du pays en prenant une part très active dans le succès du mandat du Président de la République, SEM Alassane Ouattara. C’est donc le challenge que se donne la Coalition Pour le Changement (CPC) avec à sa tête le Président Touré Mamadou. Les jours qui viennent, elle compte s’organiser pour donner un appui au développement de ce pays. Pour la prochaine publication, nous reviendrons sur l’adéquation formation emploi, qui, à notre avis, doit être conforme aux réalités de l’insertion professionnelle.
Guillaume Didier KOFFI
Futur Expert en Finance
Orateur, CPC
koffidi@yahoo.com
Comment pouvons-nous atteindre l’objectif de ce projet de société et du programme de
gouvernement ?
Création d’emplois
Les Petites et Moyennes Entreprises constituent le poumon de la croissance économique d’un pays. Un financement de ces entreprises leur donnera une bouffée d’oxygène. Mais les conditions de financement doivent être claires en ce qui concerne l’embauche des jeunes. Pour qu’il y ait un circuit économique, dès lors que ces entreprises reçoivent une aide du gouvernement par le biais du ministère de l’Economie et des Finances, elles se doivent d’employer les jeunes. Ceux-ci en retour contribuent au paiement de taxes fiscales à l’Etat de Côte d’ Ivoire à travers leur salaire. On assiste à un retour sur investissement. Lors d’une rencontre entre les opérateurs économiques et le Ministre de l’Economie et des Finances, Mr. Charles Diby KOFFI a signifié à ses hôtes l’importance de l’embauche des jeunes sur le sujet de leur financement. Dorénavant, ces entreprises doivent savoir
que leur rôle est très important dans la création d’emplois pour les jeunes en vue, d’une économie forte. Il ne peut y avoir de croissance économie sans création d’emplois.
Redynamisation des dispositifs de placement
L’Agence d’Etude et pour la Promotion de l’Emploi (AGEPE) est une structure caduque qui doit disparaître ou restructurer. A notre avis, un Centre National d’Emploi doit être créé pour répondre à l’attente du Président de la République. En ce qui concerne le ministère de tutelle de cette structure, elle doit être confiée au ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi. Cette structure se chargera de recenser toutes les entreprises privées et les structures publiques de l’Etat pour une meilleure optimisation de l’emploi des jeunes. Il s’agit de trouver un stage obligatoire et payant de 6 à 9 mois pour les jeunes diplômés en fonction de leurs filières. Ce qui va constituer un pré-emploi pour les concernés. Alors, nous résolvons le manque d’expérience professionnelle pour ces jeunes. En ce qui concerne l’orientation sur ce projet, les entreprises privées, qui s’y engageront, auront leurs taxes fiscales diminuées. Ce projet peut être généralisé dans le secteur de l’enseignement à savoir
le Primaire et le Secondaire pour pallier le manque d’enseignants dans certaines régions du pays.
Ces derniers, ayant acquis une formation, peuvent rester dans l’enseignement par voie de concours.
Dans le cas contraire, une condition si ils veulent passer un autre concours de la Fonction Publique.
Revoir la Zone Franche
Dans un pays, pour inciter à l’investissement étranger, des stratégies sont mises en place pour favoriser ce type d’investissement. C’est pourquoi, une Zone Franche a été créée dans le domaine de la Biotechnologie, appelée VITIB. C’est sans doute, développer la technologie dans notre pays. Il est bon de rappeler qu’un centre de technopole a été créé à Yamoussoukro dans le but de faire de la Côte d’Ivoire, le centre nerveux de la technologie en Afrique. Nous pensons que les deux projets se rejoignent. Alors, la nouvelle Zone Franche doit prendre en compte tous les secteurs d’activités à savoir l’Agroalimentaire, les fabrications de matériaux de constructions et bien d’autres. La Côte d’Ivoire dispose de matières premières agricoles et minières pour encourager l’installation de nombreuses entreprises étrangères. On pourra associer aussi les Ivoiriens de la Diaspora qui disposent des projets de création d’entreprises. En définitif, ces entreprises vont contribuer à la création de milliers d’emplois. Et si les anciennes entreprises renaissent de leurs cendres ; Par des accords, la Côte d’Ivoire a créé des structures de recherche et d’encadrement ; cela a permis de réaliser des projets qui ont contribué à mettre en place son tissu industriel. Pour développer la culture du coton et la production du textile, la Compagnie Ivoirienne pour le Développement du Textile (CIDT) a permis à notre pays de disposer d’une bonne production du coton et des unités industrielles de traitement de coton, à savoir GONFREVILLE, UTEXCI, COTIVO et TRITURAF. Ces unités de production doivent être réhabilitées et équipées avec une technologie de pointe afin de créer des milliers d’emplois pour la jeunesse. Le domaine du coton est facteur déterminant pour la durabilité d’emplois stable dans le Nord du pays. A cela, nous pouvons ajouter la modernisation de l’élevage avec la construction de grands abattoirs modernes qui pourront distribuer de la viande dans le Sud du pays. Pour assurer une autosuffisance alimentaire, notre pays s’est doté des usines de décorticage de culture de riz à travers le projet SODERIZ dans la partie Sud et Ouest du pays. A notre avis, il faut que ces structures reviennent pour créer de l’emploi pour les jeunes et aussi pour freiner l’exode rural qui prend de plus en plus de l’ampleur. La jeunesse veut s’affirmer par le travail qui est source d’indépendance et de liberté. Elle attend contribuer au développement du pays en prenant une part très active dans le succès du mandat du Président de la République, SEM Alassane Ouattara. C’est donc le challenge que se donne la Coalition Pour le Changement (CPC) avec à sa tête le Président Touré Mamadou. Les jours qui viennent, elle compte s’organiser pour donner un appui au développement de ce pays. Pour la prochaine publication, nous reviendrons sur l’adéquation formation emploi, qui, à notre avis, doit être conforme aux réalités de l’insertion professionnelle.
Guillaume Didier KOFFI
Futur Expert en Finance
Orateur, CPC
koffidi@yahoo.com