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Politique Publié le jeudi 9 juin 2011 | Le Patriote

Sinfra/ Journée de réconciliation et de cohésion sociale : Gouro, Malinké, Sénoufo de Bazré enterrent la hache de guerre

C’est fini. Le peuple Gouro de Sinfra s’est tourné vers la paix et le pardon.
Grâce, à l’un de ses fils , premier adjoint au maire, de Sinfra, Guessan Bi
Anatole Zita, directeur associé de campagne du président des Ivoiriens,
Alassane Ouattara. Pour le chef d’orchestre de cette journée de réconciliation,
il s'agit de mettre définitivement fin aux différentes formes d'exactions et
à tous les malentendus ayant entraîné l’abandon des villages et domiciles
par les autochtones en se créant un autre logis dans des forêts sacrées. Où
ils séjournent actuellement depuis l’élection du 28 novembre dernier ayant
vu la victoire d’Alassane Ouattara. Pour l’initiateur de cette journée, cette
situation a été créée par des hommes politiques du département dont la seule
ambition est de satisfaire leurs seuls intérêts. Oubliant ainsi, la souffrance des
populations et les conséquences qu'elles continuent de subir..

Cette initiative a été saluée par le préfet du département de Sinfra, et Mme
la ministre Jeanne Peuhmond, représentée par le vice- gouverneur de
Yamoussoukro, Koffi Etien Octave, Mme la sous- sous-préfète, en charge de
cette localité. Toutefois, les autorités coutumières arrivées de tous les villages
et campements de cette localité, les chefs de tribu, les cadres locaux des partis
politiques, des femmes et jeunes ont vidé leurs cœurs. Le représentant de
Mme la ministre dira aux autochtones et allogènes de s’accepter mutuellement
et de se pardonner. "Vous les chefs, dites à vos enfants qui détiennent
illégalement des armes à feu de les déposer auprès des autorités de droit » a-t-
il martelé dans un langage de vérité.

Pour le préfet, Nianson Konian, Bazré est une sous-préfecture à l’image de
la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest. La cohabitation est
donc obligatoire. Mais dit-il, cela doit se faire dans le pardon et l’entente. Les
représentants des partis politiques, les chefs de villages et communautés, les
femmes, les guides religieux et jeunes ont tour à tour, exprimé leur joie pour
l’initiative du maire Guessan BI. Chacun d’eux a rassuré les autorités présentes
que plus jamais, on entendra parler d'armes cachées dans la sous-préfecture
de Bazré. A la demande du préfet, tous les participants se sont embrassés et
engagés dans la voie de la réconciliation et de la paix pour la nouvelle Côte
d'Ivoire.

Jacquelin Mintoh, correspondant
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