Dimanche 29 mai 2011, après avoir confié à l’Eternel ses brebis, le pasteur Isaac Aka, surintendant du district de l’Eglise méthodiste unie (Emu) de Dabou, et sa famille, endormis, reçoivent la visite de quatre brebis égarées qui séquestrent pendant plus de 3h le serviteur de Dieu. Dans la nuit de ce dimanche au lundi suivant, vers 1h du matin, la famille du pasteur Aka Isaac est brutalement réveillée de son sommeil par des hommes en armes. A l’aide d’un pied-de-biche, ces visiteurs indésirables accèdent sans difficulté à la chambre du jeune frère du serviteur de Dieu. Sous la menace d’arme à feu, l’homme se rend à ses agresseurs qui le ligotent, le bastonnent et lui intiment l’ordre d’indiquer la chambre à coucher du pasteur. Réveillé de son sommeil par les pleurs du frère, le couple se retrouve nez à nez avec ces malfrats, qui, à l’aide des crosses de fusils, administrent plusieurs coups à l’épouse du pasteur, faisant fi du nouveau né qu’elle tient dans ses bras. Vient ensuite le tour du serviteur de Dieu qui sera soumis à un traitement violent. Il reçoit plusieurs coups de pied-de-biche au dos et à la tête, malgré ses supplications. « C’est autorité Frci ! », lui crient les voleurs qui parviennent à arracher des mains de la famille, le coffret de bijoux de l’épouse, 6 téléphones portables et la somme de 300.000 Fcfa. Saisi de l’affaire, le lieutenant Koua Théodore, commandant Frci de la zone de Dabou, a rendu une visite à la famille et ouvert une enquête. Le préfet du département, Zougbo Ahipo Léon, et le député Pdci, Essoh Latte Bertin, vendredi dernier, ont témoigné leur soutien à la famille. Surtout qu’à l’annonce d’une rumeur ayant donné le pasteur pour mort dans son village à Bonoua, son oncle, sa tante et sa cousine ont piqué une crise dont ils sont tous morts.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué