Présenté comme celui par qui la grogne est arrivée au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), le Dr Saraka Adolphe a adressé, hier, un droit de réponse au quotidien le «Nouveau Reveil». Sans se dédire ni se renier, il a plutôt insisté sur les malaises qui rongent le parti depuis des années et auxquels, il faut mettre un terme. «Là où je vous invite à la réflexion, vous ne percevez pas qu’il y a un mal profond qui nous ronge et que l’heure est venue de nous soigner», a-t-il fait remarquer. Pour le Dr Adolphe Saraka, il est temps pour le Pdci d’affronter ses difficultés s’il veut avancer et retrouver son lustre d’antan. « La confiance se gagne et pour la restaurer, nous sommes tenus d’obtenir des résultats dans nos prochains combats. Le Pdci a été lâché par un nombre important de bastions comme s’ils respectaient des consignes occultes de vote pour faire battre le Pdci et son candidat. Des bastions et pas des moindres ont voté Gbagbo, le candidat de Lmp contre Bédié le candidat du Pdci (…) », a-t-il poursuivi dans son droit de réponse. La relégation de son parti au troisième rang, au soir du premier tour du dernier scrutin présidentiel, l’a amené à se poser les questions suivantes : « Comment en est-on arrivé-là où nous sommes? Que reprochons-nous à notre candidat ou au Pdci ? Pourquoi ne lui avons-nous rien dit auparavant de ce que nous lui reprochions, tant il semblait bien entouré ? » Et il conclut que « ces résultats catastrophiques sont bien le reflet d’un malaise, d’un mécontentement et de nos rancœurs inavoués. Il faut rompre vite le silence». Saraka Adolphe n’a pas manqué de présenter ses excuses à ceux que ses propos ont blessés.
MAE
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