La première étape de la campagne de sensibilisation des populations pour une réconciliation vraie initiée par le Forum des rois, a démarré le jeudi 9 juin 2011 à Abobodoumé, dans la commune de Yopougon. Les leaders traditionnels, les populations et les Frci, se sont engagés à collaborer pour consolider la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Servir de cadre d’échanges et de recherches de solutions aux préoccupations des populations pour une cohésion parfaite après plusieurs mois de crise post-électorale, tel est l’objectif de la campagne initiée par le Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels.
Pour la première étape, les populations d’Abobodoumé avec à leur tête le chef du village, ont accueilli Tchiffi Zié et sa délégation, composée entre autres, de nanan Abotcha Roger, chef du village de Blockhauss, nanan Aka Patrick, conseiller du Roi du Sanwi, du Lieutenant Dihi Médard de la gendarmerie nationale et du commandant Johnny du 8è arrondissement de Cocody. Cette initiative a été très appréciée par les populations qui ont effectué le déplacement, dans le contexte actuel où la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de la réconciliation. «Il est temps de rassembler les fils de Côte d’Ivoire autour de l’idéal de fraternité. Je demande à chacun de se ressaisir et de comprendre que l’homme propose, mais c’est Dieu qui dispose. Il y a eu beaucoup de meurtrissures, d’angoisse, mais nous sommes condamnés à apprendre à nous pardonner mutuellement», a exhorté sa majesté Tchiffi Zié. L’un des points sur lesquels il a insisté, c’est la libération de la Côte d’Ivoire de toutes les armes en possession des populations civiles. «Nous devons sortir de cette situation d’insécurité, parce que c’est dans la paix et la tranquillité que nous pouvons régler les problèmes. Nous devons donc pacifier toute la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi je vous demande de faire confiance aux chefs traditionnels et de collaborer avec les Frci, afin qu’ils puissent entrer en possession de toutes les armes encore cachées», a indiqué le chef central de Payopa, en s’engageant à tout mettre en œuvre pour faciliter le retour de certains Ivoiriens contraints à l’exil. «Nous allons les aider à revenir. Mais il faut d’abord pacifier le pays. ( ..) Ayez confiance en vos chefs. Etablissez un chronogramme avec les Frci pour qu’ils viennent fouiller, une fois pour toute, afin de débarrasser définitivement la Côte d’Ivoire de toutes ces armes qui circulent», a-t-il dit. Ce même message a été lancé par le lieutenant Dihi, qui a expliqué les dangers que représentent les armes telles que les grenades défensives, les kalachnikovs… Le commissaire du 37è arrondissement d’Abobodoumé, Olivier Durand, a pour sa part salué le courage du chef du village d’Abobodoumé, dont l’appui a permis de récupérer plusieurs armes de guerre dans le village.
B. Mafoumgbé
Pour la première étape, les populations d’Abobodoumé avec à leur tête le chef du village, ont accueilli Tchiffi Zié et sa délégation, composée entre autres, de nanan Abotcha Roger, chef du village de Blockhauss, nanan Aka Patrick, conseiller du Roi du Sanwi, du Lieutenant Dihi Médard de la gendarmerie nationale et du commandant Johnny du 8è arrondissement de Cocody. Cette initiative a été très appréciée par les populations qui ont effectué le déplacement, dans le contexte actuel où la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de la réconciliation. «Il est temps de rassembler les fils de Côte d’Ivoire autour de l’idéal de fraternité. Je demande à chacun de se ressaisir et de comprendre que l’homme propose, mais c’est Dieu qui dispose. Il y a eu beaucoup de meurtrissures, d’angoisse, mais nous sommes condamnés à apprendre à nous pardonner mutuellement», a exhorté sa majesté Tchiffi Zié. L’un des points sur lesquels il a insisté, c’est la libération de la Côte d’Ivoire de toutes les armes en possession des populations civiles. «Nous devons sortir de cette situation d’insécurité, parce que c’est dans la paix et la tranquillité que nous pouvons régler les problèmes. Nous devons donc pacifier toute la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi je vous demande de faire confiance aux chefs traditionnels et de collaborer avec les Frci, afin qu’ils puissent entrer en possession de toutes les armes encore cachées», a indiqué le chef central de Payopa, en s’engageant à tout mettre en œuvre pour faciliter le retour de certains Ivoiriens contraints à l’exil. «Nous allons les aider à revenir. Mais il faut d’abord pacifier le pays. ( ..) Ayez confiance en vos chefs. Etablissez un chronogramme avec les Frci pour qu’ils viennent fouiller, une fois pour toute, afin de débarrasser définitivement la Côte d’Ivoire de toutes ces armes qui circulent», a-t-il dit. Ce même message a été lancé par le lieutenant Dihi, qui a expliqué les dangers que représentent les armes telles que les grenades défensives, les kalachnikovs… Le commissaire du 37è arrondissement d’Abobodoumé, Olivier Durand, a pour sa part salué le courage du chef du village d’Abobodoumé, dont l’appui a permis de récupérer plusieurs armes de guerre dans le village.
B. Mafoumgbé