A Afféry, dans la région Akyé, les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire s’illustrent par un racket macabre et des plus odieux. En effet, les habitants de cette ville sont contraints de payer de l’argent aux hommes en tenue pour avoir droit aux veillées et d’inhumer leurs morts.
La somme à débourser est de 15.000 F Cfa par dépouille mortelle. Bien que choqués par cette attitude immorale qui est une injure aux morts, les habitants d’Affery, la mort dans l’âme, sont obligés de s’exécuter pour ne pas subir des violences dans “une région aujourd’hui martyrisée pour son soutien à Laurent Gbagbo lors de élection présidentielle’’, déplore la population. En outre, sur les routes, le racket bat aussi son plein. Les piétons sont obligés de payer 200 F quand les vélos sont taxés à 500 F, tandis que pour les motos il faut sortir entre 1000 F et 2000, selon la taille de l’engin. Quant aux voitures, c’est 5000 F ou le passage à tabac. Dans cette région où les exactions sanglantes et les assassinats continuent, les commerçants et les producteurs de café –cacao, à la merci des hommes en tenue, sont rackettés dans l’ordre de 15. 000 chaque jour. Pauvre Côte d’Ivoire.
Yves Cézanne
La somme à débourser est de 15.000 F Cfa par dépouille mortelle. Bien que choqués par cette attitude immorale qui est une injure aux morts, les habitants d’Affery, la mort dans l’âme, sont obligés de s’exécuter pour ne pas subir des violences dans “une région aujourd’hui martyrisée pour son soutien à Laurent Gbagbo lors de élection présidentielle’’, déplore la population. En outre, sur les routes, le racket bat aussi son plein. Les piétons sont obligés de payer 200 F quand les vélos sont taxés à 500 F, tandis que pour les motos il faut sortir entre 1000 F et 2000, selon la taille de l’engin. Quant aux voitures, c’est 5000 F ou le passage à tabac. Dans cette région où les exactions sanglantes et les assassinats continuent, les commerçants et les producteurs de café –cacao, à la merci des hommes en tenue, sont rackettés dans l’ordre de 15. 000 chaque jour. Pauvre Côte d’Ivoire.
Yves Cézanne