Après avoir été installé au pouvoir par la France, le Rhdp se trouve miné par des querelles de postes pour le pillage de la Côte d’Ivoire. C’est l’histoire des braqueurs qui se battent pour le partage du butin après le forfait. Evidemment, il y a certains qui voudraient se tailler la part du lion. A savoir avoir plus que tout le monde. C’est là que les palabres commencent, comme on le constate aujourd’hui au Rhdp déchiré par une guerre de partage du pouvoir. Depuis que ce groupe obsédé par les lambris dorés du palais a été installé à la Présidence par Sarkozy, rien ne va désormais entre eux. Chaque jour, la presse fait ses gros titres avec cette guerre que se livrent le Rdr et le Pdci pour le partage des postes. En fait, c’est un Rhdp en pleine décomposition. Et comble du ridicule, cette crise se déroule avec une bonne dose de tribalisme. La preuve que l’union Rhdp mise sur pied depuis Paris par la volonté de Chirac ne reposait sur rien. Aucun idéal, aucune valeur morale. Ils ne sont regroupés autour d’aucun projet pour la Côte la d’Ivoire. Le seul objectif a été le départ de Gbagbo du pouvoir et cela par tous les moyens. Le Pdci qui développe une cupidité sans égale se dit trahi par Ouattara qui lui avait promis la Primature bien avant le second tour, pendant les négociations pour le partage du pouvoir. Le ministère de la Défense et une dizaine de postes clés devaient aussi leur revenir, comme si ce sont eux qui ont gagné les élections. Face aux promesses de Ouattara suscitées par la France, le Pdci emporté par la haine de Gbagbo, n’a pas été à la hauteur pour se dire «c’est trop beau pour être vrai». Parce qu’en politique, il y a des choses qu’on ne cède pas, même à son partenaire du moment. Le Pdci réclame à Ouattara 12 postes et ceux des régies financières. Ce n’est pas tout. les députés de ce parti demandent leurs salaires à Ouattara qui a suspendu le parlement depuis deux (2) mois. Une véritable absurdité, étant donné que pour des raisons bassement politiciennes, ce sont ces mêmes députés qui déclaraient le Parlement caduc. Bédié et ses suiveurs pris par une sorte d’amnésie collective, ont dû oublier que dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, c’est le Pdci qui a plus fait souffrir le Rdr. Les emprisonnements des leaders de ce parti, le mandat d’arrêt contre Ouattara sont encore bien frais dans l’esprit des Ivoiriens. Et malgré le simulacre de pardon et de réconciliation entre le Pdci et le Rdr, Bédié devait se rendre compte qu’il est en alliance avec Alassane Ouattara qu’il a fait tant fait souffrir au point de l’envoyer en exil.
Aujourd’hui au pouvoir, à défaut de rendre la monnaie à Nzuéba, Ouattara règle en quelque sorte, ses comptes au plus vieux parti avec des méthodes très souples. Le Pdci paye de ce fait, cash sa naïveté et sa haine contre Gbagbo. Au gouvernement juste avec 7 ministres, le parti est obligé de continuer dans sa logique habituelle, c’est à dire faire du nouveau avec du vieux. Une démarche qui n’est pas sans grincements de dents au niveau de la jeunesse qui se voit toujours confinée dans le rôle de ramasseurs de chaises, et pas plus. KKB et bien d’autres jeunes de ce parti en ont gros sur le cœur pour n’avoir pas été placés dans ce gouvernement Ouattara. Pourtant ils font partie de ceux qui ont bombé la poitrine contre Gbagbo. Au moment du partage des postes, Bédié a opté pour des vieux chevaux à la fougue de la jeunesse. Il y a par exemple le cas de ce jeune chef d’entreprise dont le nom a été biffé au dernier moment sur la liste des ministrables. Au Pdci, on en parle même avec beaucoup de regret. Quasiment désabusé, il ne pourra que ruminer sa colère tout impuissant car dans sa vie, il doit pratiquement tout à N’Zuéba. En fait, le Pdci se trouve pris dans les tourbillons de ses hasardeux choix politiques. Au point qu’il est très vite rattrapé par ses vieux démons du tribalisme. Ils sont bien nombreux les cadres de ce parti qui ont vu d’un mauvais œil la nomination de Zadi Kessy comme président du Conseil économique et social.
Pas parce qu’il est un papy qui ne veut pas s’effacer au profit des jeunes, mais pour son appartenance ethnique. Zadi est bété. Ce qui a peut-être suscité la sortie très maladroite de Saraka qui dans les colonnes du confrère Soir-info ne s’est pas gêné de dire que «si Ouattara doit nommer des cadres du Pdci, il doit nommer les Baoulé». Parce que pour lui, il n’y a que les Baoulés qui ont voté Alassane. Une déclaration qui a dû gêner ses patrons du Rhdp. On lui en vaudra d’être en retard de plusieurs décennies sur la nouvelle Côte d’Ivoire, mais Saraka ne fait que traduire la nature réelle de ce groupement politique qui n’a que des fondements ethniques. Et comme qui s’assemble se ressemble, le Rdr connaît aussi ses crises pour le partage du gâteau. Là-bas, les jeunes grognent pour avoir été les grands oubliés de ce gouvernement. A part Ahmed Bakayoko, il n’y a pratiquement pas un autre jeune issu de ce parti dans cette équipe. Ouattara qui ne travaille que sur conseil de ses patrons parisiens a préféré lui aussi miser sur la vieille garde de son parti. La preuve qu’au Rhdp malgré, le discours, la peur de la jeunesse est bien grande. Car avec eux, on ne sait jamais … Surtout qu’on est venu préserver des intérêts français. Et ce n’est pas tout. Anaky est aussi tout en colère. L’homme qui se voyait déjà Dg du port d’Abidjan se dit roulé dans la farine au point de dire sur la place publique qu’il n’a pas été consulté avant la nomination de Légré, cadre de son parti. Chez l’éminent Wodié, la douleur est encore plus grande. Il se voyait bien assis dans un fauteuil ministériel, l’occasion pour lui de narguer Angèle Gnonsoa qui l’a éjecté de la présidence du Pit. Malheureusement pour lui, il devra attendre. Enfin au pouvoir, le Rhdp montre son vrai visage. Un visage hideux de personnes qui cherchent à se servir, au lieu de servir.
Guéhi Brence
Aujourd’hui au pouvoir, à défaut de rendre la monnaie à Nzuéba, Ouattara règle en quelque sorte, ses comptes au plus vieux parti avec des méthodes très souples. Le Pdci paye de ce fait, cash sa naïveté et sa haine contre Gbagbo. Au gouvernement juste avec 7 ministres, le parti est obligé de continuer dans sa logique habituelle, c’est à dire faire du nouveau avec du vieux. Une démarche qui n’est pas sans grincements de dents au niveau de la jeunesse qui se voit toujours confinée dans le rôle de ramasseurs de chaises, et pas plus. KKB et bien d’autres jeunes de ce parti en ont gros sur le cœur pour n’avoir pas été placés dans ce gouvernement Ouattara. Pourtant ils font partie de ceux qui ont bombé la poitrine contre Gbagbo. Au moment du partage des postes, Bédié a opté pour des vieux chevaux à la fougue de la jeunesse. Il y a par exemple le cas de ce jeune chef d’entreprise dont le nom a été biffé au dernier moment sur la liste des ministrables. Au Pdci, on en parle même avec beaucoup de regret. Quasiment désabusé, il ne pourra que ruminer sa colère tout impuissant car dans sa vie, il doit pratiquement tout à N’Zuéba. En fait, le Pdci se trouve pris dans les tourbillons de ses hasardeux choix politiques. Au point qu’il est très vite rattrapé par ses vieux démons du tribalisme. Ils sont bien nombreux les cadres de ce parti qui ont vu d’un mauvais œil la nomination de Zadi Kessy comme président du Conseil économique et social.
Pas parce qu’il est un papy qui ne veut pas s’effacer au profit des jeunes, mais pour son appartenance ethnique. Zadi est bété. Ce qui a peut-être suscité la sortie très maladroite de Saraka qui dans les colonnes du confrère Soir-info ne s’est pas gêné de dire que «si Ouattara doit nommer des cadres du Pdci, il doit nommer les Baoulé». Parce que pour lui, il n’y a que les Baoulés qui ont voté Alassane. Une déclaration qui a dû gêner ses patrons du Rhdp. On lui en vaudra d’être en retard de plusieurs décennies sur la nouvelle Côte d’Ivoire, mais Saraka ne fait que traduire la nature réelle de ce groupement politique qui n’a que des fondements ethniques. Et comme qui s’assemble se ressemble, le Rdr connaît aussi ses crises pour le partage du gâteau. Là-bas, les jeunes grognent pour avoir été les grands oubliés de ce gouvernement. A part Ahmed Bakayoko, il n’y a pratiquement pas un autre jeune issu de ce parti dans cette équipe. Ouattara qui ne travaille que sur conseil de ses patrons parisiens a préféré lui aussi miser sur la vieille garde de son parti. La preuve qu’au Rhdp malgré, le discours, la peur de la jeunesse est bien grande. Car avec eux, on ne sait jamais … Surtout qu’on est venu préserver des intérêts français. Et ce n’est pas tout. Anaky est aussi tout en colère. L’homme qui se voyait déjà Dg du port d’Abidjan se dit roulé dans la farine au point de dire sur la place publique qu’il n’a pas été consulté avant la nomination de Légré, cadre de son parti. Chez l’éminent Wodié, la douleur est encore plus grande. Il se voyait bien assis dans un fauteuil ministériel, l’occasion pour lui de narguer Angèle Gnonsoa qui l’a éjecté de la présidence du Pit. Malheureusement pour lui, il devra attendre. Enfin au pouvoir, le Rhdp montre son vrai visage. Un visage hideux de personnes qui cherchent à se servir, au lieu de servir.
Guéhi Brence