Monsieur le Président de la République, depuis le samedi 21 mai 2011, vous avez été officiellement investi dans vos fonctions devant un parterre de personnalités venues du monde entier. Félicitations! L’Ong Le Mouvement Ivoirien pour l’Eveil National (le Mien) s’en réjouit, car vous avez placé votre mandat sous le signe de la Réconciliation. Réconciliation vous avez dit! C’est justement ce qui fait l’objet de cette Lettre ouverte.
Monsieur le Président, la Réconciliation ne doit pas être un vain mot, pour paraphraser le Père de la Nation, feu Félix Houphouët-Boigny le Mien, pense que la Réconciliation doit se traduire dans nos actes de tous les jours à travers une sécurisation de tous les Ivoiriens et de tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire.
Monsieur le Président de la République, vous le savez nombreux sont les hommes en tenue qui se réclament de vous qui commettent des exactions, des exécutions, des assassinats, des arrestations sur fond de dénonciation calomnieuse, tribale, ethnique et même religieuse?
Dans les villages, des chefs sont tués en toute quiétude. Ceux qui sont encore en vie sont contraints d’errer en brousse avec leurs administrés. Monsieur le Président de la République, Chef suprême des armées, des soldats continuent de tuer en silence à Yopougon, à l’Ouest et dans le Sud-Ouest de notre pays. Vous avez dit Impunité! Les journalistes, les Ong, les groupes de pression, les associations, les syndicats dits «proches» du Président Laurent Gbagbo sont apeurés. Certains militants de l’opposition sont traqués comme des bêtes sauvages, d’autres sont en résidence surveillée avec leurs comptes bancaires bloqués.
Ils sont encore nombreux les Déplacés internes et Réfugiés qui ne peuvent rejoindre leurs domiciles par peur de représailles. Si aujourd’hui certains ex-Fds (gendarmes, policiers, marins, militaires et Eaux et forets) hésitent à reprendre le travail, c’est par peur et manque de confiance en leurs ennemis d’hier mués en Frci Alors que, monsieur le Président de la République, les étudiants ont officiellement été vidés des campus pour des comportements indignes, leurs chambres sont actuellement occupées par des hommes en armes et tenues militaires. De plus, se promener aujourd’hui avec une carte d’étudiant est un vrai suicide. Les Frci ont mis hors d’état de nuire les miliciens et autres mercenaires qui troublaient le sommeil des Ivoiriens. Toutes ces choses, monsieur le Président de la République, doivent changer.
Monsieur le Président de la République, voulez-vous diriger la Côte d’Ivoire d’une main de fer? Voulez-vous gouverner dans la terreur? Voulez-vous créer un Etat policé? Sommes-nous en Etat d’urgence permanent? Voulez-vous faire de la Côte d’Ivoire un Etat de non droit et d’impunité? Nous osons croire, monsieur le Président de la République, que ce n’est pas ce que vous pensez et souhaitez. C’est pour cela que l’Ong Le Mouvement Ivoirien pour l’Eveil National (Le Mien) vous fait, en toute humilité et en toute modestie, ces quelques propositions.
Il est vrai que vous êtes arrivé au pouvoir dans des conditions difficiles mais cela ne doit pas vous faire oublier la Réconciliation. La sécurité, vous le rappelez à souhait, est source de développement harmonieux et de stabilité. Tous les Ivoiriens attendent alors que vous mettiez tout en œuvre pour leur sécurité. Aussi et avant toute chose, que les Frci et toutes ces personnes armées qui se réclament de vous soient formées et mises en caserne pour libérer les carrefours, commissariats et brigades de gendarmerie. D’ailleurs les décisions du dernier Conseil des ministres, même si elles ne sont pas de si tôt, sont à encourager. Ces Policiers et Gendarmes, monsieur le Président de la République, il faut les rassurer avec beaucoup de patience. Il faut également déterminer avec exactitude le nombre des Frci.
Ensuite, mettre un terme aux pillages, vols, viols, assassinats et chasse aux militants du Fpi/Lmp, des Guéré, Bété … et tout groupe ethnique jugé proche de Gbagbo. Toutes ces communautés ne doivent pas payer les éventuels fautes (…) de l’ex-Président.
Monsieur le Président de la République, nous savons que vous accordez un grand intérêt aux valeurs démocratiques et à la Justice. C’est pour cela que Le Mien juge nécessaire qu’une fois la sécurité de retour, il serait impérieux que les partis politiques, les Ong, syndicats, associations, groupes de pression de toute tendance reprennent leurs activités pour une réelle décrispation. La pensée unique est toujours source de suspicion. Vous avez décidé de juger certains barons de l’ex-régime, nous souhaitons que tous ces procès soient équitables et soient l’aboutissement d’enquêtes transparentes, irréprochables du point de vue procédural ; aussi bien pour les crimes à eux reprochés que les massacres commis à Duékoué ou en tout autre lieu du territoire national. Cela veut dire qu’il nous faut des institutions fortes, au-dessus de tout esprit partisan. Il faut aussi ouvrir les médias d’Etat à l’expression de toutes les sensibilités. Evitez justement de les transformer en une machine de propagande de votre parti (Rdr) ou groupement politique (Rhdp). Le statut réel de Tci qui squatte les locaux et le matériel de «la maison bleue» de Cocody doit être clarifié par rapport à la Rti reconnue comme étant le seul média d’Etat. Dans le même souci de décrispation, Le Mien demande au Conseil National de la Presse (Cnp) et à la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (Haca) de désamorcer les «bombes» journalistiques. «Le pays est pacifié» ne doit plus être une vaine expression! Ces termes doivent rimer avec le retour des populations déplacées et des réfugiés en toute quiétude au bercail. C’est aussi la réouverture des campus et cités universitaires pour qu’on évite une année blanche à l’élite future de notre pays. L’administration étant une continuité, il est très utile d’éviter le licenciement abusif et déguisé des militants de l’opposition. Afin que ceux-ci ne viennent pas grossir les rangs déjà kilométriques des sans emplois. Aussi, Le Mien se permet-il de vous rappeler que si vous avez accepté de continuer à payer les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat à la suite du régime Gbagbo, la logique voudrait également que vous poursuiviez en validant les résultats des concours. Surtout ceux dont les compositions ont eu lieu longtemps avant la tenue de l’élection présidentielle. Annuler tous les résultats ne fait pas sérieux pour un régime qui se veut de Droit comme vous le clamez à toutes les tribunes.
Tout au moins, une nouvelle proclamation devrait rassurer ces nombreux fils et filles de la Côte d’Ivoire qui se seront investis tant intellectuellement, financièrement (frais de dossier) que physiquement. Monsieur le Président de la République, revoyez votre copie! De nombreux Ivoiriens vous regardent et attendent de vous la décision.
Monsieur le Président de la République, la Réconciliation doit se faire dans les cœurs et les esprits. Nous devons donc aller à ce rendez-vous de la cohésion et de la concorde nationale avec un esprit sain dans un corps sain. N’ayons pas de préjugés ni d’a priori. N’accusons pas avant de découvrir la vérité. Nous devons nous regarder droit dans les yeux et crever l’abcès. Pourquoi et comment sommes-nous arrivés à détruire avec autant de haine la Côte d’Ivoire? Nous sommes condamnés à nous parler car on n’impose pas et on ne décrète pas une réconciliation. Ces pourparlers doivent prendre appui sur les chefs de villages, de cantons, de tribus, les chefs de communautés, les femmes, la jeunesse, les mairies, les Frci, les députés, les Conseils généraux… Faisons de cette Réconciliation inclusive une réalité dont les résultats seront publiés et non oubliés et jetés aux calendes grecques. Que cette randonnée ne se transforme pas en une foire où il y a à boire et à manger et des bonus à distribuer aux bons élèves et aux « yes-sir-mens » (béni oui oui).
Au fait, chacun a fauté. Nous sommes tous responsables de cette tragédie que vit notre pays. Maintenant que nous savons la signification de la guerre, mettons tout en œuvre pour fermer la parenthèse douloureuse. Les intellectuels, les artistes sont des porte-flambeau de la société. Ne les amenez pas à trop se focaliser sur vos «atalakus» (louanges)! Les religieux, quant à eux, doivent refuser d’être la chapelle des politiques! A vous idéaliser de façon extrême, ils se perdront dans les cieux.
La Réconciliation sera longue, lente, difficile mais pas impossible ; si et seulement si, monsieur le Président de la République, vous mettez en pratique votre slogan «Vivre ensemble» partout en Côte d’Ivoire.
Ce ne sont pas les gouvernements d’union ou de large ouverture avec un nombre pléthorique de ministres à se marcher sur les pieds qui peuvent réconcilier un peuple. Le Mien pense que la Réconciliation doit être une volonté manifeste des parties en conflit et qui sentent le besoin de se parler, de s’écouter, d’enterrer la hache de guerre et de se pardonner. Cette réconciliation doit être une plate-forme où les ivoiriens viendront s’exprimer sans tabou, sans peur, sans faux-fuyant sur des sujets brûlants (le foncier rural, la cherté de la vie, l’école, la justice, l’impunité, l’emploi etc.). Vaste chantier, nous dira-t-on ! Oui, certes, mais la Foi déplace les montagnes! C’est pourquoi nous devons être armés de courage et d’humilité. Que celui qui a tort reconnaisse sa faute. Que celui qui a perdu reconnaisse et félicite le vainqueur. Dans ce cas d’espèce, monsieur le Président de la République, puisque vous avez été déclaré élu, désolidarisez-vous de tout esprit vindicatif et de vengeance.
Chers Ivoiriennes et Ivoiriens, Le Mien vous exhorte à nous pardonner pour que vive la Côte d’Ivoire !
Fait à Abidjan, le 5 juin 2011
ONG Le M.I.E.N
E-mail: ong_lemien@yahoo.fr
Monsieur le Président, la Réconciliation ne doit pas être un vain mot, pour paraphraser le Père de la Nation, feu Félix Houphouët-Boigny le Mien, pense que la Réconciliation doit se traduire dans nos actes de tous les jours à travers une sécurisation de tous les Ivoiriens et de tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire.
Monsieur le Président de la République, vous le savez nombreux sont les hommes en tenue qui se réclament de vous qui commettent des exactions, des exécutions, des assassinats, des arrestations sur fond de dénonciation calomnieuse, tribale, ethnique et même religieuse?
Dans les villages, des chefs sont tués en toute quiétude. Ceux qui sont encore en vie sont contraints d’errer en brousse avec leurs administrés. Monsieur le Président de la République, Chef suprême des armées, des soldats continuent de tuer en silence à Yopougon, à l’Ouest et dans le Sud-Ouest de notre pays. Vous avez dit Impunité! Les journalistes, les Ong, les groupes de pression, les associations, les syndicats dits «proches» du Président Laurent Gbagbo sont apeurés. Certains militants de l’opposition sont traqués comme des bêtes sauvages, d’autres sont en résidence surveillée avec leurs comptes bancaires bloqués.
Ils sont encore nombreux les Déplacés internes et Réfugiés qui ne peuvent rejoindre leurs domiciles par peur de représailles. Si aujourd’hui certains ex-Fds (gendarmes, policiers, marins, militaires et Eaux et forets) hésitent à reprendre le travail, c’est par peur et manque de confiance en leurs ennemis d’hier mués en Frci Alors que, monsieur le Président de la République, les étudiants ont officiellement été vidés des campus pour des comportements indignes, leurs chambres sont actuellement occupées par des hommes en armes et tenues militaires. De plus, se promener aujourd’hui avec une carte d’étudiant est un vrai suicide. Les Frci ont mis hors d’état de nuire les miliciens et autres mercenaires qui troublaient le sommeil des Ivoiriens. Toutes ces choses, monsieur le Président de la République, doivent changer.
Monsieur le Président de la République, voulez-vous diriger la Côte d’Ivoire d’une main de fer? Voulez-vous gouverner dans la terreur? Voulez-vous créer un Etat policé? Sommes-nous en Etat d’urgence permanent? Voulez-vous faire de la Côte d’Ivoire un Etat de non droit et d’impunité? Nous osons croire, monsieur le Président de la République, que ce n’est pas ce que vous pensez et souhaitez. C’est pour cela que l’Ong Le Mouvement Ivoirien pour l’Eveil National (Le Mien) vous fait, en toute humilité et en toute modestie, ces quelques propositions.
Il est vrai que vous êtes arrivé au pouvoir dans des conditions difficiles mais cela ne doit pas vous faire oublier la Réconciliation. La sécurité, vous le rappelez à souhait, est source de développement harmonieux et de stabilité. Tous les Ivoiriens attendent alors que vous mettiez tout en œuvre pour leur sécurité. Aussi et avant toute chose, que les Frci et toutes ces personnes armées qui se réclament de vous soient formées et mises en caserne pour libérer les carrefours, commissariats et brigades de gendarmerie. D’ailleurs les décisions du dernier Conseil des ministres, même si elles ne sont pas de si tôt, sont à encourager. Ces Policiers et Gendarmes, monsieur le Président de la République, il faut les rassurer avec beaucoup de patience. Il faut également déterminer avec exactitude le nombre des Frci.
Ensuite, mettre un terme aux pillages, vols, viols, assassinats et chasse aux militants du Fpi/Lmp, des Guéré, Bété … et tout groupe ethnique jugé proche de Gbagbo. Toutes ces communautés ne doivent pas payer les éventuels fautes (…) de l’ex-Président.
Monsieur le Président de la République, nous savons que vous accordez un grand intérêt aux valeurs démocratiques et à la Justice. C’est pour cela que Le Mien juge nécessaire qu’une fois la sécurité de retour, il serait impérieux que les partis politiques, les Ong, syndicats, associations, groupes de pression de toute tendance reprennent leurs activités pour une réelle décrispation. La pensée unique est toujours source de suspicion. Vous avez décidé de juger certains barons de l’ex-régime, nous souhaitons que tous ces procès soient équitables et soient l’aboutissement d’enquêtes transparentes, irréprochables du point de vue procédural ; aussi bien pour les crimes à eux reprochés que les massacres commis à Duékoué ou en tout autre lieu du territoire national. Cela veut dire qu’il nous faut des institutions fortes, au-dessus de tout esprit partisan. Il faut aussi ouvrir les médias d’Etat à l’expression de toutes les sensibilités. Evitez justement de les transformer en une machine de propagande de votre parti (Rdr) ou groupement politique (Rhdp). Le statut réel de Tci qui squatte les locaux et le matériel de «la maison bleue» de Cocody doit être clarifié par rapport à la Rti reconnue comme étant le seul média d’Etat. Dans le même souci de décrispation, Le Mien demande au Conseil National de la Presse (Cnp) et à la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (Haca) de désamorcer les «bombes» journalistiques. «Le pays est pacifié» ne doit plus être une vaine expression! Ces termes doivent rimer avec le retour des populations déplacées et des réfugiés en toute quiétude au bercail. C’est aussi la réouverture des campus et cités universitaires pour qu’on évite une année blanche à l’élite future de notre pays. L’administration étant une continuité, il est très utile d’éviter le licenciement abusif et déguisé des militants de l’opposition. Afin que ceux-ci ne viennent pas grossir les rangs déjà kilométriques des sans emplois. Aussi, Le Mien se permet-il de vous rappeler que si vous avez accepté de continuer à payer les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat à la suite du régime Gbagbo, la logique voudrait également que vous poursuiviez en validant les résultats des concours. Surtout ceux dont les compositions ont eu lieu longtemps avant la tenue de l’élection présidentielle. Annuler tous les résultats ne fait pas sérieux pour un régime qui se veut de Droit comme vous le clamez à toutes les tribunes.
Tout au moins, une nouvelle proclamation devrait rassurer ces nombreux fils et filles de la Côte d’Ivoire qui se seront investis tant intellectuellement, financièrement (frais de dossier) que physiquement. Monsieur le Président de la République, revoyez votre copie! De nombreux Ivoiriens vous regardent et attendent de vous la décision.
Monsieur le Président de la République, la Réconciliation doit se faire dans les cœurs et les esprits. Nous devons donc aller à ce rendez-vous de la cohésion et de la concorde nationale avec un esprit sain dans un corps sain. N’ayons pas de préjugés ni d’a priori. N’accusons pas avant de découvrir la vérité. Nous devons nous regarder droit dans les yeux et crever l’abcès. Pourquoi et comment sommes-nous arrivés à détruire avec autant de haine la Côte d’Ivoire? Nous sommes condamnés à nous parler car on n’impose pas et on ne décrète pas une réconciliation. Ces pourparlers doivent prendre appui sur les chefs de villages, de cantons, de tribus, les chefs de communautés, les femmes, la jeunesse, les mairies, les Frci, les députés, les Conseils généraux… Faisons de cette Réconciliation inclusive une réalité dont les résultats seront publiés et non oubliés et jetés aux calendes grecques. Que cette randonnée ne se transforme pas en une foire où il y a à boire et à manger et des bonus à distribuer aux bons élèves et aux « yes-sir-mens » (béni oui oui).
Au fait, chacun a fauté. Nous sommes tous responsables de cette tragédie que vit notre pays. Maintenant que nous savons la signification de la guerre, mettons tout en œuvre pour fermer la parenthèse douloureuse. Les intellectuels, les artistes sont des porte-flambeau de la société. Ne les amenez pas à trop se focaliser sur vos «atalakus» (louanges)! Les religieux, quant à eux, doivent refuser d’être la chapelle des politiques! A vous idéaliser de façon extrême, ils se perdront dans les cieux.
La Réconciliation sera longue, lente, difficile mais pas impossible ; si et seulement si, monsieur le Président de la République, vous mettez en pratique votre slogan «Vivre ensemble» partout en Côte d’Ivoire.
Ce ne sont pas les gouvernements d’union ou de large ouverture avec un nombre pléthorique de ministres à se marcher sur les pieds qui peuvent réconcilier un peuple. Le Mien pense que la Réconciliation doit être une volonté manifeste des parties en conflit et qui sentent le besoin de se parler, de s’écouter, d’enterrer la hache de guerre et de se pardonner. Cette réconciliation doit être une plate-forme où les ivoiriens viendront s’exprimer sans tabou, sans peur, sans faux-fuyant sur des sujets brûlants (le foncier rural, la cherté de la vie, l’école, la justice, l’impunité, l’emploi etc.). Vaste chantier, nous dira-t-on ! Oui, certes, mais la Foi déplace les montagnes! C’est pourquoi nous devons être armés de courage et d’humilité. Que celui qui a tort reconnaisse sa faute. Que celui qui a perdu reconnaisse et félicite le vainqueur. Dans ce cas d’espèce, monsieur le Président de la République, puisque vous avez été déclaré élu, désolidarisez-vous de tout esprit vindicatif et de vengeance.
Chers Ivoiriennes et Ivoiriens, Le Mien vous exhorte à nous pardonner pour que vive la Côte d’Ivoire !
Fait à Abidjan, le 5 juin 2011
ONG Le M.I.E.N
E-mail: ong_lemien@yahoo.fr