C’est une image qui restera longtemps gravée dans les mémoires des populations de Bouaflé, présentes, dimanche dernier, au ‘’Stade Tchin-tchin’’ de Dioulabougou. Autour d’Aliali Kouadio, préfet de la région de la Marahoué, les responsables politiques du Rhdp et du Front populaire ivoirien (Fpi), main dans la main. Quelques minutes auparavant, ils avaient chanté ensemble l’hymne national. Signe que la réconciliation nationale, objectif réel de cette journée républicaine d’hommage au président Alassane Ouattara, est bien sur les rails. Président de la cérémonie, le préfet Aliali a été catégorique. « L’élection présidentielle est terminée. Notre pays a un seul président de la République, président de tous les Ivoiriens. Il s’appelle Alassane Ouattara », a-t-il déclaré. L’administrateur civil explique qu’en dépit des difficultés et des souffrances, l’adversaire politique d’hier demeure toujours le voisin d’aujourd’hui. D’où la nécessité du ‘’vivre ensemble‘’ que prône Alassane Ouattara. Le préfet a ensuite demandé à ceux qui détiennent illégalement des armes de guerre de les déposer auprès des chefs de village, de la gendarmerie, de la police et des sous-préfets. Auparavant, Adjé Dominique, maire de Bouaflé et Victor Taukla Kouassi, superviseur général du comité d’organisation ont eux-aussi insisté sur l’indispensable union des filles et des fils de Bouaflé. Il faut relever que venues de tous les coins du département, les populations autochtones, allogènes et allochtones, la chefferie traditionnelle et les cadres ont massivement participé à l’événement. Qu’elles soient Rhdp ou Lmp.
Ousmane Diallo,
envoyé spécial à Bouaflé
Ousmane Diallo,
envoyé spécial à Bouaflé