C’est un Charles Konan Banny décontracté qui est sorti, hier, aux environs de 14 heures, du bureau qu’il avait occupé à une certaine époque en tant que Premier ministre de sortie de crise. Il était venu voir Guillaume Soro, son remplaçant à ce poste, en qualité de Président de la Commission Dialogue-vérité- réconciliation. Banny avait un certain nombre de choses à dire. Et les journalistes, bien au fait de l’actualité, lui ont posé la question sur les critiques récurrentes à son encontre : « Je voudrais lancer un appel aux Ivoiriens. Moi, je souhaite que plus rien ne soit comme avant. Que notre mauvais comportement de défiance des uns vis-à-vis des autres. Franchement que nous tournions la page (…) Les Ivoiriens sont pressés d’aller à la réconciliation. Ce que je note, c’est que c’est une excellente chose. En attendant, ça ne nous coûte rien d’avoir un esprit positif. Ce n’est pas décrier ce qui n’existe pas ».
Charles Konan Banny a été critiqué ces derniers jours pour sa méthode. Il lui est notamment reproché de ne pas avoir une feuille de route claire et de procéder à des rencontres aux allures informelles. « La feuille de route, dit-il, c’est la réconciliation. Même si on ne sait pas comment y aller. Il faut l’atteindre ». Banny a précisé, hier, que les textes étaient en préparation : « Nous faisons des propositions au gouvernement. Je note que le président, dans sa déclaration devant le premier Conseil des ministres, a souhaité que les propositions soient faites par le gouvernement pour achever la feuille de route. C’est à ce niveau-là que ça se passe ».
Le président de la Commission Réconciliation a demandé que les « uns et les autres se fassent confiance ». « Il n’y a pas à s’inquiéter. Il y a à se faire confiance. Il y a à se réconcilier avec son voisin. Il y a à se réconcilier avec soi-même », a expliqué Charles Konan Banny. Il a interpellé les journalistes, leur demandant de se faire l’écho « de choses positives ». « Nous sommes dans une phase préparatoire. On prépare les esprits », a signifié Banny.
La rencontre avec Guillaume Soro n’avait pas excédé la demi-heure. Le chef du gouvernement devait s’entretenir avec Hien Sié, directeur général intérimaire du Port autonome d’Abidjan.
Kisselminan COULIBALY
Charles Konan Banny a été critiqué ces derniers jours pour sa méthode. Il lui est notamment reproché de ne pas avoir une feuille de route claire et de procéder à des rencontres aux allures informelles. « La feuille de route, dit-il, c’est la réconciliation. Même si on ne sait pas comment y aller. Il faut l’atteindre ». Banny a précisé, hier, que les textes étaient en préparation : « Nous faisons des propositions au gouvernement. Je note que le président, dans sa déclaration devant le premier Conseil des ministres, a souhaité que les propositions soient faites par le gouvernement pour achever la feuille de route. C’est à ce niveau-là que ça se passe ».
Le président de la Commission Réconciliation a demandé que les « uns et les autres se fassent confiance ». « Il n’y a pas à s’inquiéter. Il y a à se faire confiance. Il y a à se réconcilier avec son voisin. Il y a à se réconcilier avec soi-même », a expliqué Charles Konan Banny. Il a interpellé les journalistes, leur demandant de se faire l’écho « de choses positives ». « Nous sommes dans une phase préparatoire. On prépare les esprits », a signifié Banny.
La rencontre avec Guillaume Soro n’avait pas excédé la demi-heure. Le chef du gouvernement devait s’entretenir avec Hien Sié, directeur général intérimaire du Port autonome d’Abidjan.
Kisselminan COULIBALY