Pour les camions qui transportent les marchandises sur l’axe Abidjan-San Pedro, la pilule est des plus amères. Le meilleur contrat de convoyage, nous explique t-on, est de 500.000 FCFA pour le transporteur qui achemine des marchandises pour le compte d’une entreprise. Quand le carburant s’élève à près de 250.000 FCFA (400 litres de gasoil) et que les frais de route et autres coûts d’entretien absorbent au moins 150.000 CFA, en raison de l’état défectueux de la côtière, il ne reste plus qu’à peine cent mille francs au transporteur. Hélas, les forces de l’ordre vont aussi prélever leur part sur le maigre gain.
En effet, un camion de marchandises qui part d’Abidjan pour San Pedro laisse entre 30.000 à 50.000 FCFA entre les mains des brebis galeuses des Frci. Pis, il y a le temps perdu par les convois à cause des nombreuses entraves que constituent les barrages anarchiques et intempestifs des hommes en tenue sur la route.
Pour les propriétaires de camions de marchandises le manque à gagner est sévère. Par ces temps qui courent, il ne fait pas bon d’être propriétaires de camion de marchandises entre les deux ports du pays, c'est-à-dire entre Abidjan et San Pedro. « La route et le racket nous bouffent toute notre recette. Par moment, on a envie d’abandonner. Il faut que les autorités nous libèrent du racket », s’affligent les victimes.
ALI
En effet, un camion de marchandises qui part d’Abidjan pour San Pedro laisse entre 30.000 à 50.000 FCFA entre les mains des brebis galeuses des Frci. Pis, il y a le temps perdu par les convois à cause des nombreuses entraves que constituent les barrages anarchiques et intempestifs des hommes en tenue sur la route.
Pour les propriétaires de camions de marchandises le manque à gagner est sévère. Par ces temps qui courent, il ne fait pas bon d’être propriétaires de camion de marchandises entre les deux ports du pays, c'est-à-dire entre Abidjan et San Pedro. « La route et le racket nous bouffent toute notre recette. Par moment, on a envie d’abandonner. Il faut que les autorités nous libèrent du racket », s’affligent les victimes.
ALI