Lancement des activités de l’ANUCI : Les journées dites ‘’sursaut de tolérance’’ pour renforcer la réconciliation

L’Association des Nations Unies de Côte d’Ivoire (ANUCI) a organisé un point de presse le vendredi 17 juin 2011 à Cocody les deux plateaux dans les locaux de la COalition de la SOciété civile pour la Paix et le développement démocratique en Côte d’Ivoire (COSOPCI).
Ce point de presse avait pour but d’informer les ivoiriens sur les journées dites ’’sursaut de tolérance’’ qu’organisera l’ANUCI en partenariat avec l’ONG le Grand Triangle et la cosopci du 10 au 14 octobre prochain. Notons que c’est un symposium pour réfléchir sur le projet de développement de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, cette conférence de presse a été le lieu pour cette association à caractère international de lancer ses activités au titre de l’année 2011. Dr. Coulibaly Drissa président de ladite association a expliqué l’intérêt majeur de ses journées en ces termes : « c’est l’heure de la réconciliation, du pardon et de la tolérance. Les journées dites ‘’sursaut de tolérance’’ viennent pour rapprendre aux ivoiriens à vivre ensemble de sort à assurer l’avenir de la nation. L’expression sursaut de tolérance, c’est faire l’effort sur soi de tolérer parce que sans la tolérance, il n’y a pas de réconciliation ». Prenant la parole, Mme Koffi Katy coordonatrice de l’Anuci a précisé que ces journées sont des cadres d’échange, de réflexion pour atteindre l’objectif de la reconstruction et du développement de la Côte d’Ivoire. A cet effet, elle a signifié que le 27 Août prochain se tiendra à New York un colloque de sursaut de tolérance sur la Côte d’Ivoire. Selon elle au cours de ce colloque, une collecte de fonds se sera faite pour aider les victimes de la crise postélectorale. De même poursuivant la même action sera perpétrer à Abidjan après le symposium pour assister les populations sinistrées en réhabilitant un établissement sanitaire dans la zone de l’ouest. Le coordonateur de la cosopci Traoré Wodjo Fini dira : « les journées de sursauts de tolérance est l’affaire des ivoiriens ». Pour lui, chacun doit jouer sa contribution pour que ‘’plus jamais ça’’ les ivoiriens ne retombent dans une mauvaise situation.

Fané N’facoro