Depuis quelques semaines, le département de Bangolo vit un regain d`insécurité qui se matérialise par des vols, des attaques de domiciles, des viols et des braquages de véhicules. Le 15 juin 2011, les passagers d’un camion de transport en commum ont compris ce déplorable état de fait aux environs de 22h, sur l’axe routier Bangolo-Logoualé. Cette nuit-là, en effet, rapportent nos sources, le minicar de transport immatriculé 2352 EG 01 file allègrement vers la ville de Logoualé, quand il est subitement stoppé dans son élan, par la présence sur la voie de branchages. La disposition des branchages fait tout de suite penser à la signalisation de la présence, un peu plus loin, d’un véhicule en panne. C’est en tout cas, ce que croit le conducteur du minicar qui se voit contraint d’observer un ralentissement. Erreur. Les auteurs de la malveillante tactique, qui ne sont autres que des coupeurs de route, surgissent de la broussaille. Armes au poing, ils neutralisent tous les occupants du véhicule. Les scélérats se croient alors à la fête mais des éléments des Frci, qui tiennent un barrage à 2 km seulement de là et qui effectuent une patrouille, tombent sur la scène. Ils surprennent les quatre solides gaillards s’employant à détrousser leurs victimes. A la vue des agents des forces de l’ordre, les pieds-plats, prenant cette présence en grippe, ouvrent le feu dans leur direction. La riposte de ces derniers ne se fait pas attendre. C’est la fusillade. Un échange de tirs infernal qui dure au moins une bonne dizaine de minutes. C’est le temps que dure la résistance des malfrats qui, devant le déluge de feu, acceptent leur déroute. Ils se fondent donc dans la nature. Une battue est aussitôt organisée par les éléments des Frci en vue de les débusquer. Peine perdue. La pénombre est profitable aux bandits qui semblent maîtriser le terrain. Le bilan, lui, fait état d’un blessé léger parmi les passagers du véhicule de transport en commun attaqué. Véhicule escorté peu après par les soldats jusqu’à Logoualé, ville située à 12 km de là. C’est le lieu d’en appeler à la vigilance des autorités militaires du département de Bangolo. Car depuis plusieurs jours déjà, ce département est en proie aux attaques des bandits qui n’hésitent pas à sévir de jour comme de nuit.
Ibrahim BAKOULE
(Correspondant )
Ibrahim BAKOULE
(Correspondant )