Sous l`Empire romain, un Censeur, c`est-à-dire un homme vénérable commis à la surveillance des mœurs, du nom de Caton l`Ancien, ulcéré par les déconvenues à répétitions qu`Hannibal le Carthaginois avait fait subir à l`armée romaine, exigea, même une fois ce dernier vaincu, que sa ville d`origine, source de son pouvoir, soit également détruite. Et il était tellement obsédé par cette idée qu`il concluait tous ses discours au Sénat, quel qu`en soit l`objet, par: "ceterum Carthago delenda est", ce qui, du latin en Français se traduit par: "cependant, Carthage doit être détruite". Pour ma part, j`adopte son leitmotiv en
abandonnant "ceterum" et en substituant FPI à "Carthago" pour obtenir: "FPI delenda est", ce qui, littéralement, veut dire: "il faut détruire le FPI" mais que, par souci de correction, je traduirai: "le FPI doit être dissout". Ainsi, pour rompre avec le populisme langagier instauré par la Refondation, où l`on perdait son latin, j`invite le lecteur à s`approprier cette noble langue
et à s`en servir pour condamner à ma suite le FPI. Car c`est le parti qui a occasionné tous les maux qui affligent les Ivoiriens aujourd`hui. En détruisant notre pays, il a réalisé la prouesse de faire en dix ans ce que des barbares n`auraient pu faire en
cinquante ans, le temps qui a servi au PDCI pour construire la Côte d`Ivoire. D`ailleurs un de mes amis, éminent politologue, a toujours dit, à qui veut l`entendre, que toutes les organisations, qui se présentent sous un front, sont des groupes
criminogènes et violents. Il ne s`est pas trompé. En effet, dites-moi, si ce n`est pas ce parti qui a fait irruption sur la scène politique nationale le couteau entre les dents et le Front ceint d`un bandeau couleur rouge sang? Si oui, "FPI delenda est". Et n`est-ce pas ce parti dont les fondateurs, alors dans l`opposition, ont passé leur temps à battre le pavé, à gueuler et à vilipender le pouvoir d`alors , ce parti qui, sous son appellation "Refondation", était présenté comme une poche de moralité qui s`est avérée être en réalité un abcès dans le corps social ivoirien? Si oui, FPI delenda est. Et n`est-ce pas encore ce parti dont les
ténors, qui semaient la haine en crachant à grands flots leur vénin, se sont fondus comme des rats dans la nature dès la capture de leur Chef et son épouse, tous deux passés maîtres ès crime, oubliant leur slogan selon lequel "garçon ne fuit pas?" Si oui,
FPI delenda est. Et dites-moi si ce n`est pas ce même parti qui a perverti et adultéré de son virus les jeunes ivoiriens embrigadés et endoctrinés sous sa coupe et dont il a extirpé tout sens d`humanité et obnubilé la conscience pour en faire de sanguinaires bêtes féroces? Si oui, " FPI delenda est ". Dites-moi également si ce n`est pas ce parti qui, mu par la vénalité
incommensurable de ses dignitaires, a tué des milliers de nos concitoyens et empoisonné à vie les survivants en faisant
déverser des déchets toxiques sur le sol ivoirien? Si oui, " FPI delenda est ". Mais n`est-ce toujours pas ce parti qui, en l`espace de dix ans, a laissé exsangue notre économie et appauvri la population ivoirienne en pillant les ressources du pays et
en se livrant à toutes sortes de prévarications et de détournements astronomiques pour satisfaire le goût démesuré du lucre et de la luxure de ses membres? Si oui, " FPI delenda est ". Enfin dites-moi, n`est-ce pas ce parti qui s`était apprêté à perpétrer
un génocide, n`eût été la salvatrice intervention des forces impartiales? Si oui, alors "FPI delenda est". Mais ce diabolique projet du FPI, heureusement éventé et contrarié, me donne froid dans le dos rien que d`y penser. En effet les dirigeants de ce parti étaient tapis, qui à l`ombre, qui dans les pays voisins, qui dans un bunker, attendant que les Forces Nouvelles, les seules qui défendaient alors le peuple ivoirien, s`épuisent et épuisent leurs munitions pour rebondir comme des diables de leurs cachettes. Alors il leur aurait suffi d`un seul mot d`ordre pour que leurs sicaires de miliciens, patriotes et mercenaires, planqués sur tout le territoire, à tous les points de caches d`armes, se mettent en branle pour éliminer, du plus grand au plus petit, tous leurs adversaires, c`est-à-dire, tous ceux qui ne sont pas du même avis qu`eux. Et ne croyez surtout pas que les protestations de la communauté internationale auraient arrêté ces assassins qui ont passé leur temps à tirer, c`est le cas de le dire, à boulets rouges sur elle, dans la seule intention criminelle de l`éloigner pour exécuter à loisir leur noir dessin. Regardez- les bien, ces criminels qui se font aujourd`hui les chantres de la réconciliation et se posent en victimes. Ils pensent certainement que leur habileté à passer sans transition de la situation de criminel à celle de martyr et d`accusateur, qui n`a d`égale que leur capacité de nuisance, suffira à les absoudre et à les blanchir. Sinon comment comprendre qu`aucun dirigeant de ce parti diabolique n`ait pas versé une traîtresse larme sur le sort des milliers de personnes, surtout des innocents et de pauvres femmes, occises par leur faute? Comment comprendre qu`aucun d`eux n`ait manifesté le moindre signe de sincère regret pour tant de désolations et tant de destructions causées par leur parti? Comment enfin comprendre que, jusqu`ici, aucun d`entre eux n`ait daigné faire son mea culpa? Décidément "FPI delenda est !". C`est que les notions de liberté et de démocratie ne sont valables pour eux que quand elles jouent à leur avantage. C`est pourquoi Monsieur Yao N`dré, l`homme dont le parjure a semé le désastre dans notre pays et qui, sous d`autres cieux, surtout au pays où il a reçu sa félonne de formation, aurait, pour crime de haute trahison, essuyé les feux du peloton d`exécution à l`aube, c`est pourquoi, dis-je, il a eu l`outrecuidance de vouloir faire endosser les responsabilités de son crime à tous les Ivoiriens, y compris ses victimes? C`est également pourquoi Monsieur Mamadou Coulibaly, le Président de l`Assemblée Nationale, l`institution commise à la défense des intérêts du peuple, qui a déserté son poste et s`est réfugié à l`étranger pendant des mois, pour un problème de rut ou en tout cas pour des raisons que lui seul connaît, peut se permettre, quand on lui a fait l`insigne honneur de le ramener au pays,de s`ériger subitement en Conseiller et en donneur de leçons, lui qui n`a pas pu en donner à celui dont il n`était que second ?
Alors ce Mamadou Coulibaly n`est rien d`autre qu`un opportuniste qui a essayé de grignoter la carotte en évitant le bâton.
D`où ses épisodiques coups de gueule contre les siens, rien que de la diversion et de la poudre aux yeux de ses naïfs admirateurs qu`on entend clamer:" Mamadou Coulibaly, lui au moins, est un homme qui dit la vérité". Mais de quelle vérité s`agit-il, sinon celle d`un homme qui n`a jamais eu le courage de tirer les conséquences de ses déclarations en se désolidarisant de son groupe d`appartenance? La preuve en est qu`il défend son parti et dit que ce n`est pas un crime d`y militer. Mais bien sûr que c`est un crime de militer dans un parti qui a armé, pour tuer, toute une frange de la jeunesse ivoirienne après l`avoir dopée aux stupéfiants et aux spiritueux de la haine et de la violence ! Mais si, que c`est un crime de militer au sein d`un parti qui s`est armé par centaines de milliards de nos francs et recruté des mercenaires pour assassiner le peuple, le contribuable, qu`il a appauvri pour acheter ces armes ! Evidemment Monsieur Mamadou Coulibaly a déjà oblitéré de sa mémoire les exactions, les rapts, les tortures et les tueries auxquelles se sont livrés leurs égorgeurs et brûleurs d`hommes puisqu`il ne déplore que la détresse et les dommages subis par les membres de son clan et lui-même qui seraient, selon ses propres termes, groggy, épuisés, disloqués et que sais-je encore ? A cela, je lui répondrai:"seminabunt ventem, mietent turbinem", pour lui rappeler que si "ils ont semé le vent, ils récolteront la tempête !". Ils doivent payer, tutti quanti, tous autant qu`ils sont, pour leurs délits et leurs crimes. Mais tout laisse croire que le matois Coulibaly n`a pas dit son dernier mot. Sa dernière trouvaille n`est-elle pas magistrale d`avoir empêché le FPI d`entrer au gouvernement? Le contraire eût été trop idiot de sa part ! En effet, comment pouvait-il laisser entrer dans le gouvernement, chose incompatible pour lui à cause de ses fonctions actuelles, un membre du FPI qui lui aurait porté ombrage à terme, alors qu`un concours de circonstances, "heureux" pour lui, vient de le débarrasser de ses pires ennemis, le violent Affi N`guessan et le couple Gbagbo, et de lui ouvrir la voie de la présidence de son parti, à défaut de celle de l`Assemblée Nationale dont il peut déjà faire le deuil. Selon moi, il est simplement un intellectuel qui manque d`honnêteté intellectuelle voire d`honnêteté tout court et basta ! D`ailleurs, par rapport à lui, je préfère, une manière de dire, la position de Yao N`dré qui, lui, s`est damné sans ambages et sans rémission pour le diable, en se livrant à lui pieds et points liés. Mais, à ce propos, je ressens vraiment la nécessité de dénoncer une autre tare congénitale du FPI. Je veux parler de la morgue et de l`arrogance qui, seules, poussent ces deux personnages et tous leurs camarades du même bord, à s`exhiber et à pavoiser au lieu de se cacher. Du reste, tout le monde l`a observé, le manque d`humilité et d`objectivité, conséquence de la cécité morale, est la chose la mieux partagée par tous les militants du FPI dont aucun, du plus grand au plus petit, n`est capable de se remettre en cause pour tirer les leçons qu`impose la nouvelle donne. Personnellement, je me dis qu`ils ont peut-être réussi à étouffer leur conscience du bien. Sinon alors ce sont de lugubres tragi-comédiens qui, ayant institué en mode de gouvernement la roublardise, qu`ils tiennent de souche, veulent s`en servir encore une fois pour se tirer d`affaire. C`est pourquoi ils exigent qu`on oublie leurs horribles crimes qu`ils refusent de reconnaître et demandent que tous les morts et toutes les personnes disparues par leur fait soient laissés pour compte. Ils veulent qu`on leur donne l`absolution
sans passer par l`impérative étape de la contrition. Et ils le font avec une telle superbe que la sensibilité des Ivoiriens non contaminés par le virus du FPI en est heurtée. Car comment, faisant fi de tout et même du bon sens, ils peuvent faire l`impasse sur tous leurs crimes abominables et demander qu`on libère tous leurs dirigeants détenus, y compris leur mentor et son épouse qui en sont les commanditaires ! A ce propos, je pense même que la dernière poche de résistance à expurger sera l`arrogance du FPI. C`est pourquoi, je dis aux nouveaux dirigeants :"cave taeniam", c`est-à-dire: attention au ténia. Mais que vient faire le ténia ici, me direz-vous ? Eh bien souvenez-vous que les Dignitaires du FPI et leurs militants ont comparé le PDCI au serpent. Moi, par contre, je trouve que le FPI est un ténia. Et que le ténia qui est un parasite sournois et létal, est plus dangereux que le serpent qui opère à découvert et ne mord que pour se défendre. Car lorsqu`il se sent combattu, le ténia peut donner le change en se débarrassant de ses anneaux et en les laissant évacuer pendant que sa tête reste accrochée à son support, prête à développer de nouveau anneaux. C`est l`image que nous donne le FPI en ce moment. En effet pendant que ses anneaux, c`est-à-dire quelques chefs des miliciens et des patriotes qui, n`en pouvant mais, décrochent et se confondent en excuses, sa tête cherche à mieux s`incruster en faisant des déclarations et en posant des conditions. N`oubliez surtout pas qu`il s`est déjà mué en LMP de triste mémoire et qu`il tend à se métamorphoser en CNRD. Aussi, je terminerai sur un ancien dicton qui met ainsi en garde :"excusatio non petita, accusation manifesta", ce qui veut dire qu`à octroyer avec trop d`empressement le pardon à un fautif qui ne le demande pas, on se rend suspect soi-même. D`où Réconciliation d`accord mais justice d`abord et, surtout,… "FPI delenda est".
Bêdê N`van
tac_2005@libero.it
abandonnant "ceterum" et en substituant FPI à "Carthago" pour obtenir: "FPI delenda est", ce qui, littéralement, veut dire: "il faut détruire le FPI" mais que, par souci de correction, je traduirai: "le FPI doit être dissout". Ainsi, pour rompre avec le populisme langagier instauré par la Refondation, où l`on perdait son latin, j`invite le lecteur à s`approprier cette noble langue
et à s`en servir pour condamner à ma suite le FPI. Car c`est le parti qui a occasionné tous les maux qui affligent les Ivoiriens aujourd`hui. En détruisant notre pays, il a réalisé la prouesse de faire en dix ans ce que des barbares n`auraient pu faire en
cinquante ans, le temps qui a servi au PDCI pour construire la Côte d`Ivoire. D`ailleurs un de mes amis, éminent politologue, a toujours dit, à qui veut l`entendre, que toutes les organisations, qui se présentent sous un front, sont des groupes
criminogènes et violents. Il ne s`est pas trompé. En effet, dites-moi, si ce n`est pas ce parti qui a fait irruption sur la scène politique nationale le couteau entre les dents et le Front ceint d`un bandeau couleur rouge sang? Si oui, "FPI delenda est". Et n`est-ce pas ce parti dont les fondateurs, alors dans l`opposition, ont passé leur temps à battre le pavé, à gueuler et à vilipender le pouvoir d`alors , ce parti qui, sous son appellation "Refondation", était présenté comme une poche de moralité qui s`est avérée être en réalité un abcès dans le corps social ivoirien? Si oui, FPI delenda est. Et n`est-ce pas encore ce parti dont les
ténors, qui semaient la haine en crachant à grands flots leur vénin, se sont fondus comme des rats dans la nature dès la capture de leur Chef et son épouse, tous deux passés maîtres ès crime, oubliant leur slogan selon lequel "garçon ne fuit pas?" Si oui,
FPI delenda est. Et dites-moi si ce n`est pas ce même parti qui a perverti et adultéré de son virus les jeunes ivoiriens embrigadés et endoctrinés sous sa coupe et dont il a extirpé tout sens d`humanité et obnubilé la conscience pour en faire de sanguinaires bêtes féroces? Si oui, " FPI delenda est ". Dites-moi également si ce n`est pas ce parti qui, mu par la vénalité
incommensurable de ses dignitaires, a tué des milliers de nos concitoyens et empoisonné à vie les survivants en faisant
déverser des déchets toxiques sur le sol ivoirien? Si oui, " FPI delenda est ". Mais n`est-ce toujours pas ce parti qui, en l`espace de dix ans, a laissé exsangue notre économie et appauvri la population ivoirienne en pillant les ressources du pays et
en se livrant à toutes sortes de prévarications et de détournements astronomiques pour satisfaire le goût démesuré du lucre et de la luxure de ses membres? Si oui, " FPI delenda est ". Enfin dites-moi, n`est-ce pas ce parti qui s`était apprêté à perpétrer
un génocide, n`eût été la salvatrice intervention des forces impartiales? Si oui, alors "FPI delenda est". Mais ce diabolique projet du FPI, heureusement éventé et contrarié, me donne froid dans le dos rien que d`y penser. En effet les dirigeants de ce parti étaient tapis, qui à l`ombre, qui dans les pays voisins, qui dans un bunker, attendant que les Forces Nouvelles, les seules qui défendaient alors le peuple ivoirien, s`épuisent et épuisent leurs munitions pour rebondir comme des diables de leurs cachettes. Alors il leur aurait suffi d`un seul mot d`ordre pour que leurs sicaires de miliciens, patriotes et mercenaires, planqués sur tout le territoire, à tous les points de caches d`armes, se mettent en branle pour éliminer, du plus grand au plus petit, tous leurs adversaires, c`est-à-dire, tous ceux qui ne sont pas du même avis qu`eux. Et ne croyez surtout pas que les protestations de la communauté internationale auraient arrêté ces assassins qui ont passé leur temps à tirer, c`est le cas de le dire, à boulets rouges sur elle, dans la seule intention criminelle de l`éloigner pour exécuter à loisir leur noir dessin. Regardez- les bien, ces criminels qui se font aujourd`hui les chantres de la réconciliation et se posent en victimes. Ils pensent certainement que leur habileté à passer sans transition de la situation de criminel à celle de martyr et d`accusateur, qui n`a d`égale que leur capacité de nuisance, suffira à les absoudre et à les blanchir. Sinon comment comprendre qu`aucun dirigeant de ce parti diabolique n`ait pas versé une traîtresse larme sur le sort des milliers de personnes, surtout des innocents et de pauvres femmes, occises par leur faute? Comment comprendre qu`aucun d`eux n`ait manifesté le moindre signe de sincère regret pour tant de désolations et tant de destructions causées par leur parti? Comment enfin comprendre que, jusqu`ici, aucun d`entre eux n`ait daigné faire son mea culpa? Décidément "FPI delenda est !". C`est que les notions de liberté et de démocratie ne sont valables pour eux que quand elles jouent à leur avantage. C`est pourquoi Monsieur Yao N`dré, l`homme dont le parjure a semé le désastre dans notre pays et qui, sous d`autres cieux, surtout au pays où il a reçu sa félonne de formation, aurait, pour crime de haute trahison, essuyé les feux du peloton d`exécution à l`aube, c`est pourquoi, dis-je, il a eu l`outrecuidance de vouloir faire endosser les responsabilités de son crime à tous les Ivoiriens, y compris ses victimes? C`est également pourquoi Monsieur Mamadou Coulibaly, le Président de l`Assemblée Nationale, l`institution commise à la défense des intérêts du peuple, qui a déserté son poste et s`est réfugié à l`étranger pendant des mois, pour un problème de rut ou en tout cas pour des raisons que lui seul connaît, peut se permettre, quand on lui a fait l`insigne honneur de le ramener au pays,de s`ériger subitement en Conseiller et en donneur de leçons, lui qui n`a pas pu en donner à celui dont il n`était que second ?
Alors ce Mamadou Coulibaly n`est rien d`autre qu`un opportuniste qui a essayé de grignoter la carotte en évitant le bâton.
D`où ses épisodiques coups de gueule contre les siens, rien que de la diversion et de la poudre aux yeux de ses naïfs admirateurs qu`on entend clamer:" Mamadou Coulibaly, lui au moins, est un homme qui dit la vérité". Mais de quelle vérité s`agit-il, sinon celle d`un homme qui n`a jamais eu le courage de tirer les conséquences de ses déclarations en se désolidarisant de son groupe d`appartenance? La preuve en est qu`il défend son parti et dit que ce n`est pas un crime d`y militer. Mais bien sûr que c`est un crime de militer dans un parti qui a armé, pour tuer, toute une frange de la jeunesse ivoirienne après l`avoir dopée aux stupéfiants et aux spiritueux de la haine et de la violence ! Mais si, que c`est un crime de militer au sein d`un parti qui s`est armé par centaines de milliards de nos francs et recruté des mercenaires pour assassiner le peuple, le contribuable, qu`il a appauvri pour acheter ces armes ! Evidemment Monsieur Mamadou Coulibaly a déjà oblitéré de sa mémoire les exactions, les rapts, les tortures et les tueries auxquelles se sont livrés leurs égorgeurs et brûleurs d`hommes puisqu`il ne déplore que la détresse et les dommages subis par les membres de son clan et lui-même qui seraient, selon ses propres termes, groggy, épuisés, disloqués et que sais-je encore ? A cela, je lui répondrai:"seminabunt ventem, mietent turbinem", pour lui rappeler que si "ils ont semé le vent, ils récolteront la tempête !". Ils doivent payer, tutti quanti, tous autant qu`ils sont, pour leurs délits et leurs crimes. Mais tout laisse croire que le matois Coulibaly n`a pas dit son dernier mot. Sa dernière trouvaille n`est-elle pas magistrale d`avoir empêché le FPI d`entrer au gouvernement? Le contraire eût été trop idiot de sa part ! En effet, comment pouvait-il laisser entrer dans le gouvernement, chose incompatible pour lui à cause de ses fonctions actuelles, un membre du FPI qui lui aurait porté ombrage à terme, alors qu`un concours de circonstances, "heureux" pour lui, vient de le débarrasser de ses pires ennemis, le violent Affi N`guessan et le couple Gbagbo, et de lui ouvrir la voie de la présidence de son parti, à défaut de celle de l`Assemblée Nationale dont il peut déjà faire le deuil. Selon moi, il est simplement un intellectuel qui manque d`honnêteté intellectuelle voire d`honnêteté tout court et basta ! D`ailleurs, par rapport à lui, je préfère, une manière de dire, la position de Yao N`dré qui, lui, s`est damné sans ambages et sans rémission pour le diable, en se livrant à lui pieds et points liés. Mais, à ce propos, je ressens vraiment la nécessité de dénoncer une autre tare congénitale du FPI. Je veux parler de la morgue et de l`arrogance qui, seules, poussent ces deux personnages et tous leurs camarades du même bord, à s`exhiber et à pavoiser au lieu de se cacher. Du reste, tout le monde l`a observé, le manque d`humilité et d`objectivité, conséquence de la cécité morale, est la chose la mieux partagée par tous les militants du FPI dont aucun, du plus grand au plus petit, n`est capable de se remettre en cause pour tirer les leçons qu`impose la nouvelle donne. Personnellement, je me dis qu`ils ont peut-être réussi à étouffer leur conscience du bien. Sinon alors ce sont de lugubres tragi-comédiens qui, ayant institué en mode de gouvernement la roublardise, qu`ils tiennent de souche, veulent s`en servir encore une fois pour se tirer d`affaire. C`est pourquoi ils exigent qu`on oublie leurs horribles crimes qu`ils refusent de reconnaître et demandent que tous les morts et toutes les personnes disparues par leur fait soient laissés pour compte. Ils veulent qu`on leur donne l`absolution
sans passer par l`impérative étape de la contrition. Et ils le font avec une telle superbe que la sensibilité des Ivoiriens non contaminés par le virus du FPI en est heurtée. Car comment, faisant fi de tout et même du bon sens, ils peuvent faire l`impasse sur tous leurs crimes abominables et demander qu`on libère tous leurs dirigeants détenus, y compris leur mentor et son épouse qui en sont les commanditaires ! A ce propos, je pense même que la dernière poche de résistance à expurger sera l`arrogance du FPI. C`est pourquoi, je dis aux nouveaux dirigeants :"cave taeniam", c`est-à-dire: attention au ténia. Mais que vient faire le ténia ici, me direz-vous ? Eh bien souvenez-vous que les Dignitaires du FPI et leurs militants ont comparé le PDCI au serpent. Moi, par contre, je trouve que le FPI est un ténia. Et que le ténia qui est un parasite sournois et létal, est plus dangereux que le serpent qui opère à découvert et ne mord que pour se défendre. Car lorsqu`il se sent combattu, le ténia peut donner le change en se débarrassant de ses anneaux et en les laissant évacuer pendant que sa tête reste accrochée à son support, prête à développer de nouveau anneaux. C`est l`image que nous donne le FPI en ce moment. En effet pendant que ses anneaux, c`est-à-dire quelques chefs des miliciens et des patriotes qui, n`en pouvant mais, décrochent et se confondent en excuses, sa tête cherche à mieux s`incruster en faisant des déclarations et en posant des conditions. N`oubliez surtout pas qu`il s`est déjà mué en LMP de triste mémoire et qu`il tend à se métamorphoser en CNRD. Aussi, je terminerai sur un ancien dicton qui met ainsi en garde :"excusatio non petita, accusation manifesta", ce qui veut dire qu`à octroyer avec trop d`empressement le pardon à un fautif qui ne le demande pas, on se rend suspect soi-même. D`où Réconciliation d`accord mais justice d`abord et, surtout,… "FPI delenda est".
Bêdê N`van
tac_2005@libero.it