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Politique Publié le samedi 25 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan

M. Guénébi Antoine (maire de Foumbolo) : ‘’Pour réussir la réconciliation, les cadres de la vallée du Bandama doivent s’unir’’

L’investiture du Président Alassane Ouattara a redonné un regain de confiance et d’espoir aux populations en général et à certains élus locaux en particulier. Pour témoigner leur attachement aux idéaux du RDR et du RHDP, les populations du Djimini ont décidé d’organiser le 25 juin 2011 une journée hommage au Président de la République. Dans cet entretien, M Touré Guénébi Antoine, maire de Foumbolo situe les enjeux de cette cérémonie.

Qu’est-ce qui justifie votre présence dans les locaux de l’IA ce matin ?
C’est tout d’abord une visite de courtoisie. Parce que nous nous intéressons au travail que vous faites. Ensuite pour vous apporter nos encouragements. Et enfin annoncer un événement majeur en pays Djimini. En effet, les populations du Djimini, particulièrement, les cadres du RHDP ont décidé de rendre un hommage au Président Alassane Ouattara après son élection à la magistrature suprême de la République de Côte d’Ivoire. Ce sera également l’occasion pour nous, cadres de la région de lancer un message fort à l’endroit des populations.

Quels seront les moments forts de cette cérémonie ?
Ce sera une fête populaire et de réjouissance. Et aussi l’occasion pour nous, cadres du RHDP, de délivrer un message fort à l’endroit de nos parents et militants du directoire. Il y aura plusieurs volets. A savoir la réconciliation nationale, qui est très déterminante quant au développement de la région et l’unité des cadres de la région. Nous allons inviter tous nos frères cadres à soutenir nos parents pour amorcer le véritable développement. Et surtout exhorter les jeunes au travail de la terre.

Quelle est, selon vous, l’attente des populations ?
Les populations ont placé beaucoup d’espoir en l’élection de M. Ouattara. Elles attendent de lui et de ses collaborateurs des actions concrètes pour le développement de la région. Par exemple, elles attendent que l’Etat se penche sur l’état des routes et des infrastructures socio-économique dans leur ensemble, tels les barrages.

Comment Foumbolo a vécu la crise et surtout la post-crise ?
Nous avons vécu la crise comme toutes les régions en zones occupées. Quant à la post-crise, bien qu’étant loin des crépitements des armes, nous avons vécu ça comme tous les Ivoiriens. Parce que nous avons nos enfants qui se trouvaient dans les zones où se déroulaient les combats. En tant que premier magistrat de la région, mon devoir était de délivrer un message de confiance et surtout d’espoir à l’endroit de nos parents qui vivaient douloureusement cette crise.

Quels sont vos rapports avec le Président Alassane Ouattara ?
J’ai de très bons rapports avec le Président de la République. Dans la mesure où, premier élu de Foumbolo et de la région de la vallée du Bandama, j’étais le seul élu RDR parmi les maires PDCI de la région. D’ailleurs, le Président m’a toujours confié des tâches que j’ai exécutées. J’ai été secrétaire général RDR chargé de la région. Au niveau de la direction du RDR, nous avons divisé la région en deux. La partie Sud était dirigée par M Fanny Ibrahim. Moi, j’avais en charge la partie Nord. A savoir Katiola et Dabakala.

Vous êtes le président du comité d’organisation pour la réconciliation nationale. Quelles sont les dispositions pratiques pour mener à bien cette mission ?
De manière administrative, des instructions ont été données. Elles ont été exécutées. Mais en tant que cadre et élu, mon devoir est d’emmener les parents à comprendre le bien-fondé de la paix et du pardon. Ainsi, chaque fois que j’ai l’opportunité à la faveur de sorties officielles et de réunions, je fais passer ce message de paix et de pardon. Malheureusement, nous avons certains parents et enfants LMP qui véhiculent des messages de haine. Nous allons donc continuer à sensibiliser nos parents et à prôner la paix et le pardon. Aujourd’hui il est question d’aller au développement. C’est le lieu de souligner qu’on ne vient pas à la politique pour se servir mais plutôt on y vient pour servir les populations.

Dans quel état d’esprit comptez-vous aborder les échéances électorales futures ?
C’est vrai que dans la région, le RDR est majoritaire. Toutefois, nous dénonçons le découpage que nous trouvons injuste. Nous proposons que Bouméré soit une circonscription et que les deux Satama-Sokoura fusionnent pour en faire une. Pour les législatives et municipales, nous avons le directoire du RHDP qui décidera. Pour l’heure, nous n’avons pas reçu d’instruction nous demandant d’aller en rangs dispersés. Nous rassurons toutefois que le RHDP passera haut les mains.

Nous sommes au terme de notre entretien...
Je lance un message à l’endroit des cadres de la région à qui je demande de s’unir. Ensemble, nous devons aller vers les populations pour les sensibiliser quant à la nécessité d’aller à la paix et au pardon, clé de voûte de tout développement vrai. Parce que, qu’on soit LMP ou RHDP, nous sommes écoutés par nos parents. Nous avons donc le devoir d’unir nos forces pour les convaincre à accepter la paix et le pardon.
Recueillis par Eugène Kanga (Coll : N E.)
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