Le ministre Koné Mamadou, président de la Cour Suprême a reçu en audience le vendredi 24 juin 2011 une délégation de onze (11) Pasteurs cooptés par les différentes entités du corps du Christ en Côte d’Ivoire. Face à la presse, au terme de cette rencontre au siège de l’institution sise à Cocody, le Bishop Kassi d’Azito qui pilotait la délégation, a déclaré, au nom de l’Eglise de Côte d’Ivoire que ses pairs et lui sont venus rencontrer le président de la Cour suprême pour lui signifier de vive voix leurs félicitations pour sa nomination et leur engagement à œuvrer à la réussite du processus de réconciliation nationale. Pour lui, il faut, dans cette perspective, que tous les dignitaires chrétiens apportent leur pierre pour la paix en Côte d’Ivoire et le bien-être des Ivoiriens. Surtout les exilés qui sont au nombre de 134 à Accra au Ghana, 75 à Lomé au Togo et 60 à Paris en France. Aussi, ses serviteurs de Dieu ayant quitté le pays depuis la chute de l’ancien régime le 11 avril 2011 doivent-ils regagner leur pays et avoir des garanties sécuritaires des différentes nouvelles autorités dans ce sens. Dont le président de la Cour suprême, qui pourrait, par son appui, faire sauter le verrou de la peur afin de faire face à la justice dès le retour des exilés au pays. « Nous avons échangé sur les sujets brûlants de l’actualité nationale. Notamment sur le retour de plusieurs serviteurs de Dieu qui sont aujourd’hui encore en exil dans d’autres pays. Nous sommes venus échanger pour voir dans quel cadre chacun pourrait apporter sa contribution pour que ses frères ivoiriens et surtout des ministres de Dieu puissent revenir dans leur pays, la Côte d’Ivoire. Il faut que l’Eglise, avec tous ses serviteurs, soit activement engagée dans l’œuvre de réconciliation nationale tracée par le Président Alassane Ouattara pour la paix », a-t-il plaidé. Sans pour autant livrer à la presse la réponse du président de la Cour suprême.
Les vérités du ministre Koné Mamadou
Mais, si l’on en croit un autre pasteur ayant pris part à cette rencontre à huis clos, l’ancien ministre de la Justice s’est montré très ferme sur les procédures judiciaires qui pourraient être engagées contre certains des pasteurs en exil. Et ce pour les faits d’achats d’armes de guerre et la transformation des églises en caches d’armes. « Avec des documents, des images et du son, le président de la Cour suprême nous a montré la gravité des faits reprochés à certains des nôtres au point de nous laisser par moments sans voix », a-t-il souligné. Avant d’indiquer que le président de la Cour suprême a refusé de donner des garanties spécifiques pour le retour des pasteurs exilés. Et ce, pour rester dans la dynamique de l’Etat de droit, de l’indépendance de la justice et de la bonne gouvernance prescrits par le Chef de l’Etat. « Certes, il a dit apprécier notre approche et notre soutien à nos camarades, mais, le président Koné Mamadou nous a signifié son regret de ne pas pouvoir nous donner de garanties. Pour lui, rien ne contraint nos pairs spirituels en exil si ce n’est que leurs consciences pour les actions qu’ils ont eu à poser. Il nous a déclaré qu’il ne va pas porter d’entraves au travail de la justice si cette institution engage des poursuites judiciaires contre ceux-ci pour les faits d’appel à la haine et au meurtre, de caches d’armes dans leurs lieux de culte et surtout d’achats d’armes de guerre. En clair, les pasteurs qui ont semé la haine dans leurs églises, qui en ont fait des caches d’armes et qui ont trempé dans les achats d’armes ayant fait de nombreux morts, seront jugés », a rapporté ce pasteur qui a requis l’anonymat. Les mines défaites à leur sortie d’audience et les froids échanges de civilités corroborent que le successeur de Tia Koné a dérangé et désorienté ses hôtes par ses vérités et surtout son engagement à ne pas s’immiscer dans un dossier qui ne relève pas pour l’heure de sa compétence.
M Tié Traoré
Les vérités du ministre Koné Mamadou
Mais, si l’on en croit un autre pasteur ayant pris part à cette rencontre à huis clos, l’ancien ministre de la Justice s’est montré très ferme sur les procédures judiciaires qui pourraient être engagées contre certains des pasteurs en exil. Et ce pour les faits d’achats d’armes de guerre et la transformation des églises en caches d’armes. « Avec des documents, des images et du son, le président de la Cour suprême nous a montré la gravité des faits reprochés à certains des nôtres au point de nous laisser par moments sans voix », a-t-il souligné. Avant d’indiquer que le président de la Cour suprême a refusé de donner des garanties spécifiques pour le retour des pasteurs exilés. Et ce, pour rester dans la dynamique de l’Etat de droit, de l’indépendance de la justice et de la bonne gouvernance prescrits par le Chef de l’Etat. « Certes, il a dit apprécier notre approche et notre soutien à nos camarades, mais, le président Koné Mamadou nous a signifié son regret de ne pas pouvoir nous donner de garanties. Pour lui, rien ne contraint nos pairs spirituels en exil si ce n’est que leurs consciences pour les actions qu’ils ont eu à poser. Il nous a déclaré qu’il ne va pas porter d’entraves au travail de la justice si cette institution engage des poursuites judiciaires contre ceux-ci pour les faits d’appel à la haine et au meurtre, de caches d’armes dans leurs lieux de culte et surtout d’achats d’armes de guerre. En clair, les pasteurs qui ont semé la haine dans leurs églises, qui en ont fait des caches d’armes et qui ont trempé dans les achats d’armes ayant fait de nombreux morts, seront jugés », a rapporté ce pasteur qui a requis l’anonymat. Les mines défaites à leur sortie d’audience et les froids échanges de civilités corroborent que le successeur de Tia Koné a dérangé et désorienté ses hôtes par ses vérités et surtout son engagement à ne pas s’immiscer dans un dossier qui ne relève pas pour l’heure de sa compétence.
M Tié Traoré