Depuis l’arrestation de l’ex Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, pas de répit pour les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), à Abidjan comme à l’intérieur du pays. Elles interviennent nuit et jour dans plusieurs cas de vol à mains armées, de braquage et d’autres formes d’agressions. La presse a fait un large écho des prouesses des FRCI. Profitant de la situation confuse du fait de la crise postélectorale, plusieurs malfrats se sont dotés d’armes et de munitions pour des sales besognes. Pour dire que d’ici à quelques mois, les Ivoiriens pourraient vivre d’intenses moments d’insécurité dans les rues comme dans les domiciles. Pour le moment, les nombreuses patrouilles des FRCI dissuadent les malfaiteurs. Il est certain que les quidams ne trouvent pas le temps opportun pour sévir, même si certains s’entêtent à le faire. Il est donc indispensable qu’une force spéciale constituée d’éléments des FRCI soit instituée en lieu et place du Cecos de l’ancien régime, qui au début, faisait le bonheur des populations en matière d’intervention rapide, avant de se tourner vers la corruption et le racket. En tout cas, les populations Abidjanaises ont absolument besoin d’une police qui sera plus proche d’elles. Et cette mission, les policiers ne l’assument pas efficacement. Les appels d’urgences des populations dans les commissariats n’ont jamais eu de suites favorables. Le motif évoqué a été toujours le manque de moyens de déplacement. Les policiers se comportent un peu comme « des médecins après la mort ». Ils se sont toujours déployés sur les lieux des forfaits, après le départ des malfrats. Ou bien même, ils ne se pointent jamais. Que faire donc de ces éléments des FRCI qui sont prêts à traquer les malfrats au risque de leur vie ? C’est à l’Etat de décider maintenant !
A.K
A.K