Dans son édition des 25 et 26 juin derniers n°13974, Fraternité Matin rapporte les propos tenus par M. Allomo pour le compte d’un collectif d’avocats dénommé «Panel des citoyens Ivoiriens pour une paix durable». Ce groupement, dirigé par M. Allomo, compte porter plainte contre le Front populaire ivoirien (Fpi) aux fins d’obtenir sa dissolution. «…Au moment où tous les Ivoiriens et le monde entier attendaient que les assassins du peuple de Côte d’Ivoire, à savoir le Fpi et ses dirigeants, se repentissent pour essayer de calmer la profonde douleur des Ivoiriens à la suite des crimes humains, financiers, sociaux commis par ledit parti, c’est le contraire que nous constatons. Nous sommes en train d’assister à la transformation du bourreau en victime. Le Fpi a commis les crimes de ceux qui sont déjà morts. Mais il a aussi sacrifié une génération de jeunes ivoiriens. C’est avec l’appareil Fpi
que Gbagbo a fait tout cela. C’est pourquoi qu’en s’attaquant à Gbagbo, on ne doit pas oublier tous ceux qui ont dirigé le Fpi. Nous avons aujourd’hui 24 avocats volontaires pour que ce parti soit jugé».
1. Le député Allomo est un nostalgique du parti unique.
M. Allomo, député Pdci exprime ici son subconscient de militant du plus vieux parti ivoirien. Lequel pendant quarante (40) longues et étouffantes années, a régné seul, sans partage. Sous le Pdci, l’article 7 ancien de notre Constitution fut royalement mis aux oubliettes. Feu le Président Houphouët n’a jamais voulu entendre parler de multipartisme. C’est grâce à la lutte aux mains
nues de M. Gbagbo, qu’en 1990, la chape de plomb a été brisée. Et les Ivoiriens ont pu enfin goûter aux délices de la liberté d’expression politique. M. Allomo rêve des quarante glorieuses de l’Houphouétisme. Il espère peut-être ainsi faire plaisir, au nouvel homme fort de la Côte d’Ivoire.
Mais il oublie que le Rdr, dont le Président est justement cet homme fort, vient du PDCI. Un parti (Rdr) créé par feu Djeni Kobina alors membre du Pdci, en réaction à une interdiction de prise de parole. En dissolvant le Fpi, moteur de l’actuelle opposition ces bien pensants espèrent dominer seuls, la scène politique nationale. Or les Ivoiriens sont désormais et résolument engagés sur la voiedu pluralisme et de la pluralité.
2. Le député Allomo est un révisionniste.
Le «panel» des citoyens ivoiriens pour une paix durable (un mot qui nous rappelle un autre «panel»), de surcroît des avocats, donc hommes de loi veut refaire l’Histoire récente de la Côte d’Ivoire. Et comme qui veut refaire l’Histoire modifie les faits ou redistribue les rôles, ces messieurs du «panel», accusent le Fpi dont le comportement pour eux est «la transformation du bourreau en victime». Pour ces révisionnistes, le Fpi est le bourreau. Le Fpi a décimé le peuple de Côte d’Ivoire et peut-être aussi des non Ivoiriens vivant chez nous. Dans le cadre de la crise postélectorale. La victime, c’est eux donc et, le Fpi, le bourreau. Soyons sérieux au nom de la paix qu’ils clament. Qui en 2001 a fait un gouvernement d’ouverture ? Le Fpi. Qui en 2002 a essuyé une tentative de coup d’Etat ? Le Fpi. Qui en 2002 a assisté à une partition du pays par des assaillants ? Le Fpi. Qui ensuite a dû se débrouiller avec les recettes fiscales d’une partie du pays pour nourrir toute la Côte d’Ivoire ? Le Fpi. Qui a subi les casses des agences de la Bceao à Bouaké, Korhogo et Man? Le Fpi. (…). Qui a dû se résoudre à nommer un chef rebelle à la primature pour avoir une paix durable, la réunification du pays par des élections transparentes et ouvertes à tous ? Le Fpi. Qui pendant 10 ans, n’a pas pu obtenir la réunification du pays pour cause de non désarmement des rebelles ? Le Fpi. Depuis le 11 avril dernier, qui a pillé partout dans Abidjan ? Qui a saccagé bureaux, et monuments publics ? M. Allomo et ses compères veulent refaire l’Histoire. Ils veulent faire croire que c’est le Fpi qui est responsable du chaos que nous vivons. Ils blanchissent les vrais auteurs et responsables qu’ils ont pourtant sous le nez. A l’adresse suivante, www.legrigriinternational.com/article-cote-d-ivoire-la-reconquete-française-vox-africa-77672782.html, M. Allomo, vous et les vôtres entendrez la responsable du Rhdp-Mali expliquer que cela fait 10 ans que «On veut l’enlever. Merci à la France. Sans la France, on ne pouvait pas». C’était à l’occasion de l’investiture de Yamoussoukro. Cette délégation (venue ici aux frais d’un Député Malien) était accompagnée d’un interprète au Parlement Malien. M. Allomo demande que le Fpi se repentisse donc, qu’il demande pardon aux Ivoiriens. De quoi au juste ? Le premier responsable du Mpci devenu Fafn s’est-il repenti ? Celui qui avait dit «votre combat était indispensable» de passage à Bouaké s’est-il repenti ? L’Histoire ne se refait pas.
3. Conclusion.
M. Allomo, vos propos frisent l’indécence et choquent. On en aurait ri s’il ne s’était agi de la Côte d’Ivoire et du Fpi dont nous savons la réalité, malgré l’ambiance dans les médias étrangers et certains locaux. La priorité aujourd’hui n’est pas de dissoudre ou non le Fpi, mais de reconstruire le Pays.
Voilà notre défi à tous. Nous avons subi un changement de régime d’une façon jamais vue en terre d’Eburnie. Messieurs les avocats, s’il vous plaît, n’en rajoutez pas à la douleur des uns et des autres. Mettons-nous au travail pour le bien de tous. Considérations.
Dr. Guéhoun, Membre du Front populaire ivoirien
que Gbagbo a fait tout cela. C’est pourquoi qu’en s’attaquant à Gbagbo, on ne doit pas oublier tous ceux qui ont dirigé le Fpi. Nous avons aujourd’hui 24 avocats volontaires pour que ce parti soit jugé».
1. Le député Allomo est un nostalgique du parti unique.
M. Allomo, député Pdci exprime ici son subconscient de militant du plus vieux parti ivoirien. Lequel pendant quarante (40) longues et étouffantes années, a régné seul, sans partage. Sous le Pdci, l’article 7 ancien de notre Constitution fut royalement mis aux oubliettes. Feu le Président Houphouët n’a jamais voulu entendre parler de multipartisme. C’est grâce à la lutte aux mains
nues de M. Gbagbo, qu’en 1990, la chape de plomb a été brisée. Et les Ivoiriens ont pu enfin goûter aux délices de la liberté d’expression politique. M. Allomo rêve des quarante glorieuses de l’Houphouétisme. Il espère peut-être ainsi faire plaisir, au nouvel homme fort de la Côte d’Ivoire.
Mais il oublie que le Rdr, dont le Président est justement cet homme fort, vient du PDCI. Un parti (Rdr) créé par feu Djeni Kobina alors membre du Pdci, en réaction à une interdiction de prise de parole. En dissolvant le Fpi, moteur de l’actuelle opposition ces bien pensants espèrent dominer seuls, la scène politique nationale. Or les Ivoiriens sont désormais et résolument engagés sur la voiedu pluralisme et de la pluralité.
2. Le député Allomo est un révisionniste.
Le «panel» des citoyens ivoiriens pour une paix durable (un mot qui nous rappelle un autre «panel»), de surcroît des avocats, donc hommes de loi veut refaire l’Histoire récente de la Côte d’Ivoire. Et comme qui veut refaire l’Histoire modifie les faits ou redistribue les rôles, ces messieurs du «panel», accusent le Fpi dont le comportement pour eux est «la transformation du bourreau en victime». Pour ces révisionnistes, le Fpi est le bourreau. Le Fpi a décimé le peuple de Côte d’Ivoire et peut-être aussi des non Ivoiriens vivant chez nous. Dans le cadre de la crise postélectorale. La victime, c’est eux donc et, le Fpi, le bourreau. Soyons sérieux au nom de la paix qu’ils clament. Qui en 2001 a fait un gouvernement d’ouverture ? Le Fpi. Qui en 2002 a essuyé une tentative de coup d’Etat ? Le Fpi. Qui en 2002 a assisté à une partition du pays par des assaillants ? Le Fpi. Qui ensuite a dû se débrouiller avec les recettes fiscales d’une partie du pays pour nourrir toute la Côte d’Ivoire ? Le Fpi. Qui a subi les casses des agences de la Bceao à Bouaké, Korhogo et Man? Le Fpi. (…). Qui a dû se résoudre à nommer un chef rebelle à la primature pour avoir une paix durable, la réunification du pays par des élections transparentes et ouvertes à tous ? Le Fpi. Qui pendant 10 ans, n’a pas pu obtenir la réunification du pays pour cause de non désarmement des rebelles ? Le Fpi. Depuis le 11 avril dernier, qui a pillé partout dans Abidjan ? Qui a saccagé bureaux, et monuments publics ? M. Allomo et ses compères veulent refaire l’Histoire. Ils veulent faire croire que c’est le Fpi qui est responsable du chaos que nous vivons. Ils blanchissent les vrais auteurs et responsables qu’ils ont pourtant sous le nez. A l’adresse suivante, www.legrigriinternational.com/article-cote-d-ivoire-la-reconquete-française-vox-africa-77672782.html, M. Allomo, vous et les vôtres entendrez la responsable du Rhdp-Mali expliquer que cela fait 10 ans que «On veut l’enlever. Merci à la France. Sans la France, on ne pouvait pas». C’était à l’occasion de l’investiture de Yamoussoukro. Cette délégation (venue ici aux frais d’un Député Malien) était accompagnée d’un interprète au Parlement Malien. M. Allomo demande que le Fpi se repentisse donc, qu’il demande pardon aux Ivoiriens. De quoi au juste ? Le premier responsable du Mpci devenu Fafn s’est-il repenti ? Celui qui avait dit «votre combat était indispensable» de passage à Bouaké s’est-il repenti ? L’Histoire ne se refait pas.
3. Conclusion.
M. Allomo, vos propos frisent l’indécence et choquent. On en aurait ri s’il ne s’était agi de la Côte d’Ivoire et du Fpi dont nous savons la réalité, malgré l’ambiance dans les médias étrangers et certains locaux. La priorité aujourd’hui n’est pas de dissoudre ou non le Fpi, mais de reconstruire le Pays.
Voilà notre défi à tous. Nous avons subi un changement de régime d’une façon jamais vue en terre d’Eburnie. Messieurs les avocats, s’il vous plaît, n’en rajoutez pas à la douleur des uns et des autres. Mettons-nous au travail pour le bien de tous. Considérations.
Dr. Guéhoun, Membre du Front populaire ivoirien