Comment vivez-vous cette sorte de vacance qu’il y a à la tête de votre parti ?
Je suis inquiet. Le président de la République a choisi ceux qu’il estime être capables de l’accompagner. Mais, notre parti doit continuer à fonctionner puisque c’est grâce à lui que nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui. Le président gagnerait donc à encourager les autres cadres en les nommant pour continuer de faire fonctionner le parti. N’oublions pas que nous devons aller aux législatives. Si nous n’y prenons garde par le vide qu’il y a à la tête du parti, nous allons fournir aux adversaires, le sabre qui sera utilisé pour nous décapiter.
Avez-vous porté ces récriminations à la connaissance de la direction sortante ?
Non ! J’aime profondément le président Ouattara. Je ne veux donc pas tenir un certain discours qui sera interprété autrement. Ceci dit, je ne veux avoir aucun état d’âme. Ce que je peux dire, c’est qu’aujourd’hui, quand tu les appelles, nos anciens camarades ne nous prennent plus au téléphone. Cela me fait terriblement mal. Parce que nous avons donné tout pour ce parti, parfois au péril de notre vie. Ils n’ont même pas encore fait deux mois à leur nouveau poste. Si déjà nos amitiés s’effritent, c’est triste. En un mot, je n’ai encore rien dit à qui que ce soit. Je pense qu’ils sont suffisamment matures pour comprendre que ces agissements pourraient entraîner la mort du parti alors même que nous avons besoin d’une majorité forte à l’Assemblée nationale pour pouvoir mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu.
Propos recueillis par M. Dossa
Je suis inquiet. Le président de la République a choisi ceux qu’il estime être capables de l’accompagner. Mais, notre parti doit continuer à fonctionner puisque c’est grâce à lui que nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui. Le président gagnerait donc à encourager les autres cadres en les nommant pour continuer de faire fonctionner le parti. N’oublions pas que nous devons aller aux législatives. Si nous n’y prenons garde par le vide qu’il y a à la tête du parti, nous allons fournir aux adversaires, le sabre qui sera utilisé pour nous décapiter.
Avez-vous porté ces récriminations à la connaissance de la direction sortante ?
Non ! J’aime profondément le président Ouattara. Je ne veux donc pas tenir un certain discours qui sera interprété autrement. Ceci dit, je ne veux avoir aucun état d’âme. Ce que je peux dire, c’est qu’aujourd’hui, quand tu les appelles, nos anciens camarades ne nous prennent plus au téléphone. Cela me fait terriblement mal. Parce que nous avons donné tout pour ce parti, parfois au péril de notre vie. Ils n’ont même pas encore fait deux mois à leur nouveau poste. Si déjà nos amitiés s’effritent, c’est triste. En un mot, je n’ai encore rien dit à qui que ce soit. Je pense qu’ils sont suffisamment matures pour comprendre que ces agissements pourraient entraîner la mort du parti alors même que nous avons besoin d’une majorité forte à l’Assemblée nationale pour pouvoir mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu.
Propos recueillis par M. Dossa