Pourquoi les mammifères sont-ils devenus plus intelligents au fil de l’évolution ? Tout simplement semble- t-il, grâce au développement de leur…odorat. C’est en tout cas l’hypothèse d’une équipe de chercheurs américains.
Selon eux, les capacités olfactives incomparables qui caractérisent les mammifères ont dopé l’évolution de leur cerveau. Ce qui explique pourquoi ils ont développé un cerveau aussi gros et complexe, celui-ci atteignant 10 fois la taille relative que l’on aurait pu attendre en regard de la taille de leur corps.
L’étude de deux fossiles de mammifères vivant à l’époque du Jurassique a permis de montrer que le cerveau a évolué selon trois étapes. D’abord grâce à une amélioration de l’olfaction, puis avec celle du sens du toucher à partir du pelage. Et enfin par la coordination neuromusculaire ou la capacité à faire bouger ses muscles en fonction des autres sens.
Pour reconstituer les moulages endocrâniens de ces deux fossiles vieux de 190 millions d’années, les chercheurs ont eu recours à un scanner. Grâce aux images obtenues, ils ont réalisé une vue interne du crâne et des fosses nasales. Ces cavités, et l’ensemble des régions liées à l’odorat, étaient très présentes sur ces fossiles, tout comme
les régions cérébrales chargées de traiter les informations olfactives. Ceci caractérise un sens de l’odorat bien développé chez les pré-mammifères.
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Selon eux, les capacités olfactives incomparables qui caractérisent les mammifères ont dopé l’évolution de leur cerveau. Ce qui explique pourquoi ils ont développé un cerveau aussi gros et complexe, celui-ci atteignant 10 fois la taille relative que l’on aurait pu attendre en regard de la taille de leur corps.
L’étude de deux fossiles de mammifères vivant à l’époque du Jurassique a permis de montrer que le cerveau a évolué selon trois étapes. D’abord grâce à une amélioration de l’olfaction, puis avec celle du sens du toucher à partir du pelage. Et enfin par la coordination neuromusculaire ou la capacité à faire bouger ses muscles en fonction des autres sens.
Pour reconstituer les moulages endocrâniens de ces deux fossiles vieux de 190 millions d’années, les chercheurs ont eu recours à un scanner. Grâce aux images obtenues, ils ont réalisé une vue interne du crâne et des fosses nasales. Ces cavités, et l’ensemble des régions liées à l’odorat, étaient très présentes sur ces fossiles, tout comme
les régions cérébrales chargées de traiter les informations olfactives. Ceci caractérise un sens de l’odorat bien développé chez les pré-mammifères.
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