La rage humaine est mortelle toujours. Mais elle est évitable à condition d’intervenir rapidement et correctement avant ou après le contact infectieux.
On en parle très peu. Et pourtant, la rage, maladie mortelle, reste une réalité en Côte d’Ivoire. Les spécialistes ont noté 2 cas dans le district sanitaire d’Alépé en 2010, et plus de 5.000 personnes exposées au risque. Vu l’ampleur de ce mal, l’Institut national d’hygiène publique (Inhp), en collaboration avec Afroreb Côte d’Ivoire (Réseau) et Sanofi Pasteur, organise une campagne de vaccination. Elle démarre le 6 juillet à Abidjan et dans les districts sanitaires du pays, pour un mois renouvelable. Sont concernés au premier chef les personnels des laboratoires, les vétérinaires, les agents des Eaux et forêts, de même que les enfants et toute personne exposée au risque. Au cours de la formation initiée à l’intention des journalistes le 29 juin dans un restaurant d’Abidjan sur le thème ‘’Quoi de neuf sur la rage en 2011’’, Pr Tiembré Issaka, directeur du centre antirabique d’Abidjan, Pr Ekra Daniel, directeur par intérim de l’Inhp, Dr Adjogoua Edgar de l’Institut Pasteur, et Dr Elia Gilbernair de Sanofi Pasteur ont insisté sur la nécessité de lutter contre cette maladie pour laquelle aucune guérison n’est encore possible. Mortelle selon eux à 100%, la rage cause un décès toutes les 10 mn dans le monde. Ce sont au total 55.000 personnes qui en meurent, dont 24.000 en Afrique. En Côte d’Ivoire, bien que déclarée depuis longtemps, la rage demeure méconnue et très peu notifiée. Ce qui explique la rareté des cas, soit 3 en 2006, 7 en 2007, 13 cas en 2008 et 6 en 2009. En tout état de cause, les médecins spécialistes de la rage révèlent qu’une fois les premiers symptômes cliniques apparus, la rage est quasiment toujours mortelle. Pour la gravité de la maladie, les spécialistes ont plaidé pour le vaccin en pré-exposition (avant le contact avec l’animal enragé). Pour une meilleure accessibilité, les coûts seront réduits de moitié pendant la campagne.
On en parle très peu. Et pourtant, la rage, maladie mortelle, reste une réalité en Côte d’Ivoire. Les spécialistes ont noté 2 cas dans le district sanitaire d’Alépé en 2010, et plus de 5.000 personnes exposées au risque. Vu l’ampleur de ce mal, l’Institut national d’hygiène publique (Inhp), en collaboration avec Afroreb Côte d’Ivoire (Réseau) et Sanofi Pasteur, organise une campagne de vaccination. Elle démarre le 6 juillet à Abidjan et dans les districts sanitaires du pays, pour un mois renouvelable. Sont concernés au premier chef les personnels des laboratoires, les vétérinaires, les agents des Eaux et forêts, de même que les enfants et toute personne exposée au risque. Au cours de la formation initiée à l’intention des journalistes le 29 juin dans un restaurant d’Abidjan sur le thème ‘’Quoi de neuf sur la rage en 2011’’, Pr Tiembré Issaka, directeur du centre antirabique d’Abidjan, Pr Ekra Daniel, directeur par intérim de l’Inhp, Dr Adjogoua Edgar de l’Institut Pasteur, et Dr Elia Gilbernair de Sanofi Pasteur ont insisté sur la nécessité de lutter contre cette maladie pour laquelle aucune guérison n’est encore possible. Mortelle selon eux à 100%, la rage cause un décès toutes les 10 mn dans le monde. Ce sont au total 55.000 personnes qui en meurent, dont 24.000 en Afrique. En Côte d’Ivoire, bien que déclarée depuis longtemps, la rage demeure méconnue et très peu notifiée. Ce qui explique la rareté des cas, soit 3 en 2006, 7 en 2007, 13 cas en 2008 et 6 en 2009. En tout état de cause, les médecins spécialistes de la rage révèlent qu’une fois les premiers symptômes cliniques apparus, la rage est quasiment toujours mortelle. Pour la gravité de la maladie, les spécialistes ont plaidé pour le vaccin en pré-exposition (avant le contact avec l’animal enragé). Pour une meilleure accessibilité, les coûts seront réduits de moitié pendant la campagne.