En 2003, après la reconnaissance de sa compétence par l’ex- Président Laurent Gbagbo, la Cour pénale internationale (CPI) a voulu arriver en Côte d’Ivoire pour enquêter sur les crimes de sang et les tueries massives de civils. Mais, malgré cette reconnaisse, Laurent Gbagbo a refusé que la lumière soit faite sur les crimes en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, les partisans de l’ex-dictateur réclament le prolongement des enquêtes jusqu’en 2002. Là encore, ils risquent fort de se faire épingler pour plusieurs crimes.
Le 26 octobre 2000, Laurent Gbagbo venait de faire son entrée au Palais présidentiel avec le massacre de plus de 150 personnes innocentes, à la suite de sa prise du pouvoir de manière "calamiteuse". Après quoi, un charnier de plus de 57 corps a été découvert à Yopougon. Il organise en 2001, un Forum dit de Réconciliation Nationale dont les résolutions restent dans ses tiroirs. La fracture sociale s’agrandit. Et le 19 septembre 2002, la plus grande crise de l’histoire de la Côte d’Ivoire éclate. Le pays est divisé en deux. Les rebelles au Nord et le pouvoir Gbagbo au Sud. Il y avait des exactions dans tout le pays. Mais les crimes les plus préoccupants étaient ceux commis dans la partie dite "libre" ou "utile" dirigée par le "Woudy". De nombreux crimes y ont été perpétrés. "Dans la zone contrôlée par le gouvernement, de nombreux massacres d`étrangers ont eu lieu. Les disparitions signalées aux forces de l`ordre ne donnent généralement pas lieu à des enquêtes. Tous les partis politiques d`opposition et les syndicats déplorent la disparition de plusieurs de leurs militants, disparition attribuée aux Escadrons de la mort, composés de militaires, policiers et miliciens. D`un autre côté, les détentions arbitraires et sans jugement se multiplient. Les viols sur les femmes adultes ou sur les enfants sont extrêmement nombreux, souvent accompagnés d`actes de barbarie, sur tout le territoire de la Côte d`Ivoire. Les forces de police se sont rendues responsables de torture. Plusieurs communautés religieuses (notamment les musulmans) sont victimes d`exactions dans le Sud du pays", selon fr.wikipedia.org. Puis, il y a eu l’assassinat du journaliste Jean Hélène de Radio France Internationale (RFI), en 2003, à la sûreté, non loin (environ 200m) du Palais présidentiel à Abidjan-Plateau. En 2004, la dictature de Laurent Gbagbo se met véritablement en marche. Les 24, 25 et 26 mars, une marche pacifique de l’opposition a été réprimée dans le sang, par le régime de Laurent Gbagbo, celui-là même qui a montré la rue comme moyen de revendication aux Ivoiriens. Le bilan a été triste. Les enquêteurs mandatés par les Nations Unies ont fait état de 120 morts, les autorités (Gbagbo et ses hommes) parlaient de 37 morts, pendant que l’opposition, elle, faisait état de plus de 300 morts. Le même rapport établi par la même Commission de l’ONU accablait de nombreux Officiers proches du couple présidentiel. Puis, il y a eu les bombardements de Bouaké. Au total, les Forces Nouvelles ont annoncé la mort de près de 85 civils dans les bombardements du 4 au 6 novembre 2004. La France n’est pas épargnée. 9 morts et 37 blessés parmi les soldats français et un civil américain appartenant à une ONG. L’année 2004 aura été l’année la plus sanglante avant la crise postélectorale, du 3 décembre 2010 au 11 avril 2011. Car, elle a été couronnée par l’enlèvement, la torture et l’exécution du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Le Couple présidentiel était, encore indexé. En 2005, le Mouvement Ivoirien de Libération de l`Ouest de la Côte d`Ivoire (MILOCI, pro-Gbagbo) attaque des positions des Forces Nouvelles le 28 février et son chef militaire, le pasteur Gammi, promet une nouvelle Diên Biên Phu aux Français. Des militants de l’opposition sont encore tués à l’Ouest du pays. En 2006, l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a dressé un bilan "contrasté" du processus d`identification controversé et perturbé par des violences depuis son lancement le 17 juillet. Des affrontements entre "jeunes patriotes" et militants de l`opposition ont fait des dizaines de victimes. Pour l’année 2007, quelques 3 mois après la signature de l’Accord politique de Ouagadougou (APO), un attentat a été perpétré par les hommes de Gbagbo. Le 29 juin 2007, Guillaume Soro (Premier ministre ivoirien) échappe à une mort tragique à la roquette, lors de l`atterrissage de son avion dans lequel il était, à Bouaké. 4 passagers ont été tués (2 gardes du corps du PM et 2 responsables du protocole). Il y a eu plusieurs blessés graves. Au regard de ces crimes de sang, ces tueries massives d’Ivoiriens, une enquête de la CPI allait forcément inculper Laurent Gbagbo et son camp. C’est pourquoi qu’ils ont refusé les deux tentatives (2003 et 2006) de la Cour pénale internationale d’arriver en Côte d’Ivoire. Il se serait mis le doigt dans l’œil.
GUY TRESSIA
guy_tressia@yahoo.fr
Le 26 octobre 2000, Laurent Gbagbo venait de faire son entrée au Palais présidentiel avec le massacre de plus de 150 personnes innocentes, à la suite de sa prise du pouvoir de manière "calamiteuse". Après quoi, un charnier de plus de 57 corps a été découvert à Yopougon. Il organise en 2001, un Forum dit de Réconciliation Nationale dont les résolutions restent dans ses tiroirs. La fracture sociale s’agrandit. Et le 19 septembre 2002, la plus grande crise de l’histoire de la Côte d’Ivoire éclate. Le pays est divisé en deux. Les rebelles au Nord et le pouvoir Gbagbo au Sud. Il y avait des exactions dans tout le pays. Mais les crimes les plus préoccupants étaient ceux commis dans la partie dite "libre" ou "utile" dirigée par le "Woudy". De nombreux crimes y ont été perpétrés. "Dans la zone contrôlée par le gouvernement, de nombreux massacres d`étrangers ont eu lieu. Les disparitions signalées aux forces de l`ordre ne donnent généralement pas lieu à des enquêtes. Tous les partis politiques d`opposition et les syndicats déplorent la disparition de plusieurs de leurs militants, disparition attribuée aux Escadrons de la mort, composés de militaires, policiers et miliciens. D`un autre côté, les détentions arbitraires et sans jugement se multiplient. Les viols sur les femmes adultes ou sur les enfants sont extrêmement nombreux, souvent accompagnés d`actes de barbarie, sur tout le territoire de la Côte d`Ivoire. Les forces de police se sont rendues responsables de torture. Plusieurs communautés religieuses (notamment les musulmans) sont victimes d`exactions dans le Sud du pays", selon fr.wikipedia.org. Puis, il y a eu l’assassinat du journaliste Jean Hélène de Radio France Internationale (RFI), en 2003, à la sûreté, non loin (environ 200m) du Palais présidentiel à Abidjan-Plateau. En 2004, la dictature de Laurent Gbagbo se met véritablement en marche. Les 24, 25 et 26 mars, une marche pacifique de l’opposition a été réprimée dans le sang, par le régime de Laurent Gbagbo, celui-là même qui a montré la rue comme moyen de revendication aux Ivoiriens. Le bilan a été triste. Les enquêteurs mandatés par les Nations Unies ont fait état de 120 morts, les autorités (Gbagbo et ses hommes) parlaient de 37 morts, pendant que l’opposition, elle, faisait état de plus de 300 morts. Le même rapport établi par la même Commission de l’ONU accablait de nombreux Officiers proches du couple présidentiel. Puis, il y a eu les bombardements de Bouaké. Au total, les Forces Nouvelles ont annoncé la mort de près de 85 civils dans les bombardements du 4 au 6 novembre 2004. La France n’est pas épargnée. 9 morts et 37 blessés parmi les soldats français et un civil américain appartenant à une ONG. L’année 2004 aura été l’année la plus sanglante avant la crise postélectorale, du 3 décembre 2010 au 11 avril 2011. Car, elle a été couronnée par l’enlèvement, la torture et l’exécution du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Le Couple présidentiel était, encore indexé. En 2005, le Mouvement Ivoirien de Libération de l`Ouest de la Côte d`Ivoire (MILOCI, pro-Gbagbo) attaque des positions des Forces Nouvelles le 28 février et son chef militaire, le pasteur Gammi, promet une nouvelle Diên Biên Phu aux Français. Des militants de l’opposition sont encore tués à l’Ouest du pays. En 2006, l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a dressé un bilan "contrasté" du processus d`identification controversé et perturbé par des violences depuis son lancement le 17 juillet. Des affrontements entre "jeunes patriotes" et militants de l`opposition ont fait des dizaines de victimes. Pour l’année 2007, quelques 3 mois après la signature de l’Accord politique de Ouagadougou (APO), un attentat a été perpétré par les hommes de Gbagbo. Le 29 juin 2007, Guillaume Soro (Premier ministre ivoirien) échappe à une mort tragique à la roquette, lors de l`atterrissage de son avion dans lequel il était, à Bouaké. 4 passagers ont été tués (2 gardes du corps du PM et 2 responsables du protocole). Il y a eu plusieurs blessés graves. Au regard de ces crimes de sang, ces tueries massives d’Ivoiriens, une enquête de la CPI allait forcément inculper Laurent Gbagbo et son camp. C’est pourquoi qu’ils ont refusé les deux tentatives (2003 et 2006) de la Cour pénale internationale d’arriver en Côte d’Ivoire. Il se serait mis le doigt dans l’œil.
GUY TRESSIA
guy_tressia@yahoo.fr